Le multiculturalisme, une comparaison d’actualité

Tribune libre 2008


« Les qualités requises pour conquérir le pouvoir et pour le garder n’ont
presque aucun rapport avec celles qui sont nécessaires pour l’exercer avec
compétence et impartialité. »
Jean-François Revel

***
Après lecture de l’article [Du Multiculturalisme à l’Interculturalisme->13652]
écrit pat M. André Savard, il convient d’ajouter que le multiculturalisme
en Espagne est un phénomène qui s’est développé depuis une dizaine d’années
seulement, au profit du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), lequel va
employer les collectifs d’immigrants ( près de 3,6 millions dont 50% sont
entrés illégalement, venant des pays du continent africain, et 50% de
d‘autres contrées, collectif de ressortissants arrivés en Espagne
massivement à partir de 1996 quand ce parti avait été délogé du pouvoir en
raison de la corruption institutionnalisée, des détournements de fonds
publics et du crime d’État commis par la trame criminelle GAL ) pour se
perpétuer au pouvoir. Cette stratégie du PSOE, l’un des partis les plus
corrompus du monde et modèle pour l‘Internationale Socialiste (IS),
consiste à ne plus rester dans l’opposition comme ce fut le cas pendant 8
ans ( 1996-2004 ) au point de disparaître, et à consolider ce pouvoir
conquis par une sorte de coup d’État perpétré le 11 mars 2004 avec le
massacre de Madrid, afin d’enlever le pouvoir au Parti Populaire (PP) que
tous les sondages donnaient gagnant pour les élections générales du 14 mars
2004.
C’est pour cette raison que le PSOE ( ce même parti a été entre autre le
grand responsable de la guerre fratricide de 1936-39, voulant faire de
l’Espagne, en se coalisant avec le Parti communiste espagnol, un pays
satellite de l’URSS ) veut donner le droit de vote à tous ces millions
d’immigrants à partir de 2011, pour enlever Madrid, Valence et d’autres
villes importantes au PP. Ainsi l’on prévoit qu’en 2011 pourront voter, en
Catalogne environ 725.000 immigrants; à Madrid, 650.000; à Valence, 460.000
et en Andalousie, 452.000. La conséquence de cette dynamique du vote
immigrant, l’ethnopolitique, est assez claire pour les partis qui ont le
Pouvoir comme principal objectif, au détriment des intérêts généraux et du
système démocratique.
D’autre part, le parti conservateur-libéral ( PP ) tend à disparaître de
la scène politique espagnole dû aux confrontations entre clans d’intérêts
politico-économiques régionaux causés par l’indécision au changement requis
pour la formation d’un État fédéral qui a vu ses structures économiques
chambardées à partir de la dénationalisation de 650 sociétés publiques.
Dénationalisation réalisée par ce même parti à travers d’un processus
frauduleux de privatisations au détriment des régions non nationalistes et
historiquement colonisées par le centralisme politico-économique de Madrid
et les nationalismes périphériques. Ainsi, l’Andalousie, pourtant la plus
riche en ressources fiscales et naturelles du pays et couvrant avec
Estrémadure et Castille-la-Manche plus de la moitié du territoire espagnol,
sont restées dans l’hédonisme aliénant et dépendantes des subventions de
caciques au pouvoir de ces régions. De plus, elles sont subventionnées,
depuis 1986, par les fonds structuraux de “ développements ” de l’Union
Européenne destinés surtout à consommer des produits de l’axe
franco-allemand qui a pratiquement colonisé l’économie espagnole depuis
l‘entrée de l‘Espagne en 1986 dans cette union de spéculateurs et pilleurs
des ressources fiscales et naturelles.
Par conséquent, si l’on tient compte du multiculturalisme développé en
Espagne pour conquérir le pouvoir et pour le garder, en cherchant des votes
captifs on en déduit que ce même phénomène de l’ethnopolitique consolidera
encore davantage le pouvoir des “ socialistes ” durant les prochaines
législatures en Espagne. Un tel phénomène ainsi constitué au Québec est en
train de se renforcer pour assurer la prise et la conservation du Pouvoir
par les profédéralistes qui utilisent le multiculturalisme et
l’interculturalisme, non principalement pour éviter l’alternance au
pouvoir, sinon pour empêcher que les Canadiens français puissent faire
l’indépendance de leur Nation. C’est la raison pour laquelle il est prévu
notamment de faire venir au Québec 55 000 immigrants par an au bénéfice
politique du PLQ; et au niveau fédéral, ce nombre de ressortissants
bénéficiera aux partis PLC, PCC et NPD, comme il a été exposé dans mon
article Québec, la destruction d’[une nation,->13691] publié dans Vigile.net.
C’est pourquoi au Québec cet interculturalisme ne peut être comparé à
celui qui se développe en Espagne puisque le but de ce phénomène de
l’ethnopolitique ( lequel renferme les votes captifs qui sont/seront dans
une proportion de 90% en faveur du régime fédéral et contre la Nation
québécoise ) est d’en arriver à s’attirer l’approche des ressortissants.
Par exemple, comme nous le constatons présentement, cette approche se fait
à travers d’une stratégie préméditée de confrontation comportant cette fois
l’implication de Michaëlle Jean depuis la nomination de celle-ci au poste
de Gouverneure Générale du Canada faite par l’ex premier ministre Paul
Martin que nous connaissons bien de par ses manigances commises.
Jean-Louis Pérez
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de
traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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