CDPQ

Le démembrement en trois temps

Chronique de Jean-Claude Pomerleau


La caisse est un levier absolument indispensable pour que le Québec réalise ses ambitions, dont la souveraineté; le Plan O de M. Parizeau en témoigne éloquemment. C'est pourquoi Charest, qui a fait du Québec une succursale d'Ottawa, a entrepris de la neutraliser et la faire passer sous le contrôle de Toronto. Un plan fort probablement signé Paul Desmarais.
Le démembrement en 3 temps:
Premier temps: Changement de la loi régissant la Caisse en 2004 (un bâillon dans la nuit). Trois points importants pour la suite des choses.
a) Changer la mission de la Caisse: Le rendement d'abord, l'investissement au Québec n'étant plus une priorité

b) Le pouvoir de nomination à la direction de la Caisse qui relevait de l'Assemblée a été transféré au bureau de Charest.
Commentaire: Charest va s'en servir systématiquement, avec Madame La sacoche (Une grande dame pour Guy A Lepage), pour chambarder la haute direction. Ce tripotage politique sera lourd de conséquence.

c) Le cadre limitant les placements à risque a été élargi.
Commentaire: Ce changement a permis à la Caisse d'accumuler 9 % de son actif dans des produits dérivés (2005-06-07) qui se sont avérés des produits toxiques (papier commercial: PCAA non-bancaire). Ce qui explique le fait que les pertes ont été de 10 milliards de plus que les fonds comparables en 2008; avec incidence négative sur le bilan de 2009. Un rendement de 6 % de moins que les autres fonds comparables, soit 7 milliards de moins. Donc en deux ans la sous performance de la Caisse est de 17 milliards!
Deuxième temps: Vider la Caisse de son expertise. La sous-performance de la Caisse (principalement due aux pertes sur le papier commercial), va servir de prétexte pour réduire l'équipe de gestion. Un mémo, enjoignait le remplaçant de Richard Guay (donc, Sabia), d'éliminer 8 hauts dirigeants. Quand ce document a été coulé aux médias par une source anonyme. Madame la sacoche est venue dire qu'il s'agissait d'un "canular". Elle a menti. Ce mémo s'est avéré exact en tout point :

"Un dirigeant de la Caisse, resté anonyme, y montrait du doigt huit vice-présidents qu'il faudrait limoger ou déplacer. Un an plus tard, ces huit dirigeants ne sont plus employés de la Caisse, ou sont en congé de maladie d'une durée indéterminée".

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200912/10/01-929644-caisse-de-depot-le-canular-etait-dans-le-mille.php
Troisième temps: Transformer la Caisse en fond « indiciel ». Comme les dirigeants de la Caisse avaient sous performé par rapport à "l'indiciel", pourquoi ne pas en éliminer encore plus; et, transformer simplement la Caisse en fonds indiciel. C'est ce à quoi s'affaire Sabia auprès des déposants, rendue "groggy" par les pertes subies et incapables de voir la manœuvre :
" Pour la première fois de son histoire, la Caisse de dépôt a offert à ses déposants d'investir dans des portefeuilles indiciels plutôt que de laisser ses gestionnaires professionnels faire fructifier leur argent.
La proposition, qui est actuellement à l'étude dans les comités de placement des différents déposants, est un changement de cap majeur pour la Caisse: depuis sa création, l'institution emploie des dizaines de professionnels dont le mandat est justement de faire mieux que les indices boursiers."

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200912/10/01-929646-la-caisse-de-depot-change-de-cap.php
En privant la Caisse de son expertise qu'elle a mis 40 ans à bâtir, on en fait une coquille vide et on lui fait perdre son centre de gravité au Québec. Ce qui la rend plus facilement manipulable par de puissants intérêts privés, étrangers, pour ne pas dire ennemis, de notre intérêt national.
Qui est véritablement derrière le plan mené par Charest: Le Seigneur de Sagard lui-même Paul Desmarais et une clique de Bay Street, qui ont fait du Québec une succursale d'Ottawa. Ils visent à neutraliser et contrôler notre bas de laine de 140 milliards; devenu un « fond indiciel », il serait géré de Toronto. Un vieux fantasme. Les Lesage, Lévesque, Parizeau avaient compris l'importance de ne pas faire de la Caisse un fonds privé exactement pour cette raison.
Cette manœuvre du démembrement aurait commencé avec H. P. Rousseau, se serait poursuivi avec Richard Guay (s'il n'avait pas été éjecté) et se poursuit maintenant avec Michael Sabia. Tous les trois en lien avec Paul Desmarais.
Henri Paul Rousseau: Dès son arrivée a démantelé le réseau international très performant que la Caisse avait mis des décennies à bâtir. Sauf le réseau en Chine, à la demande express de Paul Desmarais (Rapporté dans le livre: La Caisse dans tous ses états). Il a aussi tenté de convaincre M. P.-K. Péladeau de céder Vidéotron à Roger; une manœuvre qui aurait servi les intérêts de... Gesca-La Presse. Avant de quitter et de passer chez son véritable patron, Power Corp., il aurait fortement recommandé son « dauphin » Richard Guay à la direction. Histoire de garder un lien privilégié entre la Caisse et mononcle Paul.
Richard Guay fut imposé par le bureau de Charest, contre l'avis du C.A. de la Caisse qui en souhaitait un autre. Avec raison, il était le gestionnaire de risque qui a mené au désastre du papier commercial. Pour le faire taire durant l'élection, on lui a mis un papier de médecin dans la bouche... et ensuite un million dans les poches comme prime de départ. Il ne sera pas le seul administrateur à finir avec un papier de médecin dans la bouche et une forte prime de départ. Le silence a un prix !
Michael Sabia: Lui est arrivé avec un ordre du jour qui venait directement de Charest. Sa première rencontre avec le Québec Inc. (ou faudrait-il dire le Québec Sinks?) a eu lieu dans les bureaux de Power Corp. Elle devait demeurer secrète mais fut révélée par la vigilance d'un journaliste de Québecor média. Le message était clair: Le Québec Inc. se limite pour lui au pré-carré de mononcle Paul.
Quel plan Paul Desmarais poursuit-il? M. Pierre Dubuc a publié le meilleur texte sur la Caisse selon M. Parizeau. Je conclus sur cet extrait:
« Constatant les liens serrés entre la Caisse et Power Corporation – où a été repêché Henri-Paul Rousseau – Mario Pelletier se demande « s’il n’y a pas là un prélude à un éventuel démantèlement, au profit du secteur privé, et notamment des filiales tentaculaires de la Financière Power » car « il n’y a plus d’obstacle à ce que les fonds de retraite de la collectivité québécoise aboutissent entre les mains des gestionnaires de puissants intérêts privés ».
http://www.vigile.net/Caisse-de-depot-On-veut-de-vraies
…...........................
Loi 78: Loi modifiant la Loi sur la Caisse de dépôt et placement du Québec.
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=5&file=2004C33F.PDF


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2010

    Sabia vide la Caisse de son expertise.
    (...)
    "Outre ces (6) hauts dirigeants, 55 personnes ont vu leur poste aboli par Michael Sabia au printemps 2009 et ont reçu des indemnités."
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201001/11/01-938167-caisse-de-depot-un-coup-de-balai-de-4-millions.php
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    1 janvier 2010

    Paul Desmarais, les mains dans la caisse en France.
    Pour services rendus, Sakosy ouvre la porte de la Caisse de dépôt et consigne de la France (CDC) à Paul Desmarais et son partenaire, Albert Frère (Groupe Bruxelles Lambert (GBL).
    Et ils se servent. Albert Frère est mis en cause dans une procédure judiciaire pour avoir refilé des actifs à prix prohibitifs à la CDC :
    ........................................................
    (...)
    Le Français Jean-Marie Kuhn soupçonne la Caisse des dépôts et consignations (CDC), holding contrôlée par l'Etat français, d'avoir racheté à un ami de Nicolas Sarkozy, le milliardaire belge Albert Frère, la chaîne de restaurants Quick à un prix largement surévalué. L'objectif ? Permettre à Frère de monter au capital de Suez, et peser ainsi sur la fusion de ce groupe avec GDF.
    (Il a constaté que Quick, évalué en 2004 par son propre PDG à 300 millions d'euros, a été vendu en octobre 2006 à la CDCCI pour 800 millions environ.)
    (...)
    Jean-Marie Kuhn fait un lien avec la montée de Groupe Bruxelles Lambert (GBL), une autre société d'Albert Frère, dans le capital du groupe Suez en janvier 2007 :
    « J'ai donc pu constater qu'au travers des trois opérations financières évoquées ci-dessus, dont les deux premières, […] il existait des indices sérieux d'irrégularité visant à privilégier des intérêts économiques particuliers. »
    (...)
    Cori terminait son article en évoquant la remise de la grand-croix de la Légion d'honneur par Sarkozy à Frère et à son associé (notamment au capital de Suez) Paul Desmarais, un milliardaire canadien, en février 2008, avec éloge très appuyé du Président. Puis le journaliste reprenait ce qu'en déduit Jean-Marie Kuhn :
    « Dans cette optique, tous les avantages accordés à Frère et Desmarais seraient une façon, pour le Président, de renvoyer l'ascenseur. »
    http://eco.rue89.com/2009/12/31/un-procureur-belge-sinteresse-a-frere-lami-patron-de-sarkozy-131810
    ..............................................
    P.s. Quand on sait que la première rencontre de Sabia avec le Québec inc fut organisé par André Desmarais, au Siège sociale de Power Corp, il n'y a de sérieuses raisons de s'inquiéter.
    Non vous ne risquez pas de lire cette histoire dans Gesca La Presse.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2009

    Caisse c. Fonds indiciels:
    (...)
    Sur les 16 dernières années, soit de 1993 à 2008, les gestionnaires de la Caisse se sont fait battre à seulement six reprises par l'indice de référence qui permet de comparer la performance globale de la Caisse à celle de la moyenne pondérée des indices des diverses catégories d'actifs (actions, obligations, placements privés, immeubles, etc.).
    Qui plus est, trois de ces six années de contre-performance globale présentent un minime écart négatif d'à peine un demi-point de pourcentage.
    À la lumière de l'analyse de La Presse Affaires, il m'apparaît évident que le désastre de l'année 2008 est un gros accident de parcours. Si la tendance à long terme se maintient, il appert que les déposants de la Caisse ne feraient pas une bonne affaire en privilégiant les fonds indiciels au détriment des gestionnaires de portefeuilles.
    Regardons maintenant de plus près la performance sectorielle des gestionnaires de portefeuilles de la Caisse.
    Le taux de succès de la Caisse dans les «Valeurs à court terme» est impeccable, les gestionnaires ayant immanquablement battu l'indice de référence année après année.
    Du côté du gigantesque portefeuille d'obligations géré par la Caisse, on y frise également la perfection: 15 années victorieuses sur 16 pour les gestionnaires de la Caisse.
    Même succès avec les «Placements privés», où la comparaison ne porte toutefois que sur les cinq dernières années.
    Comme on sait, la Caisse gère un immense portefeuille «Immeubles». Là aussi, la Caisse y connaît un succès monstre puisqu'au cours des 16 dernières années, ses gestionnaires ont remporté la victoire à 13 reprises sur l'indice sectoriel de référence. Au sujet du portefeuille «Dettes immobilières», les gestionnaires ont enregistré 10 victoires contre six défaites.
    Un coup d'oeil maintenant aux portefeuilles d'actions. Les gestionnaires de la Caisse s'en tirent avec les honneurs de la guerre dans le secteur des actions canadiennes: 11 années victorieuses sur une possibilité de 16.
    (...)
    Si ses déposants (RRQ, régimes de retraite des employés de l'État, Commission de la construction, Société de l'assurance automobile, etc.) désirent se contenter de la performance des indices de référence, tant pis pour eux!
    ........................................
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/200912/11/01-930342-une-caisse-de-depot-pour-singer-des-indices.php
    JCPomerleau

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    11 décembre 2009

    «...Charest, qui a fait du Québec une succursale d’Ottawa, a entrepris de la neutraliser et la faire passer sous le contrôle de Toronto. Un plan fort probablement signé Paul Desmarais...»
    Je serais bien porté à croire que tel est le cas, parce qu'en 1998, quand Charest est devenu le chef du PLQ, je me souviens comme si c'était hier avoir pu lire qu'un député libéral (qui préféra garder l'anonymat) a dit à un journaliste de la revue L'actualité, qu'il était convaincu que Jean Charest «n'avait pas l'envergure intellectuelle d'un premier ministre».

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Bonne retraite Fern et merci.
    « La Caisse de dépôt et placement du Québec annonce le départ à la retraite de Fernand Perreault »
    Un tabletté stratégique de luxe:
    « La Caisse de dépôt et placement du Québec annonce le départ à la retraite de M. Fernand Perreault. Depuis avril dernier, M. Perreault occupait le poste de
    conseiller stratégique au président, après avoir occupé les fonctions de président et chef de la direction, de janvier à mars 2009, et de premier vice-président, Immobilier, de 1995 à 2009.»
    Un flair grandiose:
    « Aujourd’hui, si le groupe Immobilier de la Caisse compte parmi les 10 plus grands gestionnaires d’actifs immobiliers au monde, a ajouté le premier vice-président, Immobilier, René Tremblay, c’est certainement grâce au flair, à la ténacité et à la rigueur de M. Perreault. Les résultats à long terme qu’affiche le groupe montrent bien que sa vision a porté fruits.»
    Une expertise incroyable:
    « À titre de conseiller stratégique au président, M. Perreault partageait son expertise sur les orientations d’affaires, participait à la définition des actions à mettre en œuvre pour faire face à la nouvelle réalité des marchés financiers et appuyait le président et les membres du comité de direction dans la mise en œuvre des grandes priorités de la Caisse. »
    Le Québec reconnaissant

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    11 décembre 2009

    Bonjour M. Pomerleau:
    On a, vous, moi et tous ceux qui savent, un sérieux problème, c'est de faire passer le message ailleurs que chez nos initiés.
    Tous les jours je reçois des gens à mon bureau et je parle de politique à presque tout le monde.
    Tous sont unanimes à dire que j'ai raison et je me heurte quand même à de l'indifférence.
    On est un peuple qui monte volontairement sur l'échelle qui conduit à la potence, on fait cela parce qu'on est humilié et qu'on se sent menacé.
    C'est du BDSM, comme expliqué dans un de mes textes, Étude du comportement des Québécois, face à leur avenir.
    J'ai un texte que je crois très important, Vivre libre ou disparaître, il explique le fonctionnement d'une organisation ou d'un pays de façon graphique et facile à comprendre. Cela pourra peut-être en aider quelques uns. Je vous l'envoie sur Vigile.net après ce message.
    Notre problème c'est de faire lire nos études, documents et recherches ailleurs que sur nos sites, ou la population en général pourra en prendre connaissances.
    Le contrôle de l'information nous ferme la plupart des portes des médias réguliers.
    Je suggère un brassage de cerveaux, une recherche stratégique de moyens à mettre en place pour faire passer le message, quitte à faire moi même du porte à porte s'il le faut, malgré un emploi du temps chargé. Mieux vaut cela que plus d'emplois du tout par la perte de client et le manque de nouveaux.
    Votre travail, celui des membre de Pays-du-Québec, des métis, celui du MEF, et de bien d'autres encore, en plus du mien bien sur, comportent maintenant suffisamment d'adeptes pour vendre des cartes de membres à un, deux ou cinq dollars et collecter quelques fonds, créons un secrétariat, je suis certain que vous y avez pensé, faisons le, c'est urgent, demeurons apolitique pour rester indépendant des pressions extérieures.

    Les médias acceptent de recevoir et de publier les gens qui représentent un groupe de citoyens. Les Métis le réussissent dans notre région à la télé et dans les journaux locaux alors que moi j'ai dû acheté des pages pour me faire lire.
    On doit s'organiser et prendre les moyens de convaincre.
    On doit gagner de la crédibilité auprès de la population.
    Vous le voyez bien, encore une fois, je suis facile à faire parler, on a pas besoin de me torturer, j'avoue tout. Excusez mes longs commentaires.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Charest et sa clique sont en train de saigner le Québec à blanc. L'avenir économique du Québec est définitivement menaçé
    par les politiques dévastatrices de celui que l'on surnomme «capitaine Canada». Charest se sert du Québec comme marche-pied afin de devenir le jour venu premier ministre «canadian»...
    Citoyens québécois, il y a péril en la demeure; de grâce réveillez-vous au plus sacrant avant qu'il ne soit trop tard.
    Vive un Québec libre, indépendant et prospère!!!
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Monsieur Pomerleau,

    Il faut passer à l'action rapidement et se débarrasser de Charest par tous les moyens possibles avant qu'il ne soit trop tard. C'est un politicien très dangereux (je me retiens cr...) au service de la finance néo-libérale et un collabo de la pire espèce vendu au Canada-anglais (ENGLISH CANADA). Ce n'est même pas un Québécois. Un de mes anciens patrons, à l'Hydro-Québec, me disait souvent ceci: Les anglophones se servent toujours d'un politicien canadien- irlandais pour nous diviser. Vous n'avez qu'à penser aux 2 frères qui ont déjà été premiers ministres du Québec il n'y a pas si longtemps, à celui qui nous a déjà traité de "mangeux de hot dog" et à l'ancien journaliste du Devoir maintenant décédé. DANS LA RUE QUÉBÉCOIS!!!
    ANDRÉ GIGNAC LE 11-12-09

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    J'ai lu votre article et celui à côté du vôtre.
    Ma parole vous avez raison, ils sont vraiment en train de liquider la Caisse ces crétins !
    Ya tu un économiste sensé dans la salle...?

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Quand les stratégies économico-financières s’utilisent pour des conquêtes oligarchiques, ces conquêtes finissent par s’imposer comme facteur d’oppression, de népotisme et de ruine collective*.
    JLP
    Vive le Québec libre de caciques, de traîtres, tricheurs et mercenaires de la politique, ainsi que des pilleurs de ressources fiscales et naturelles
    ___________________________________
    *. Extrait de :

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Un résumé en 10 minutes:
    http://www.youtube.com/watch?v=s0SnvXe37tI

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2009

    Cet article est en lien avec mon texte.:
    http://www.vigile.net/Climat-de-crise-a-la-Caisse-de
    Cela confirme que Sabia agit pour éliminer l'expertise québécoise de la Caisse pour la remplacer par celle venant de l'extérieur. Cette situation est extrêmement grave.
    JCPomerleau