Être présent dans le présent

Le 194e État sera le QUÉBEC

Tribune libre 2011







Beaucoup reprochent à madame Marois et au Parti Québécois de ne pas avoir suivi les plans dressés en 2005 pour l’avenir du Québec.

Et si, comme il arrive souvent, ces plans étaient désuets avant de commencer? Par les temps qui courent, tout se passe très vite. ceci à cause des nouvelles communications qui changent
instantanément une donne et oblige à composer rapidement avec les changements qui s’annoncent et qui surgissent, toujours dans les communications.


Le pouvoir est complètement dans ses communications. Cet axiome est central en géopolitique et en stratégie d’État. Tout changement dans les communications, toutes les communications en commençant par le
langage et les communications humaines, pour passer ensuite par les changements qui se produisent dans la géographie et les techniques, tout changement donc, entraine derechef des
déplacements des bases des pouvoirs existants. C’est ainsi que naissent et que tombent les empires et que naissent de nouveaux pouvoirs qui surgissent et remettent en question les pouvoirs existants ou
décadents, faute de ne pouvoir mettre en pratique les principes fondamentaux qui gouvernent toute stratégie d’envergure: appréciation rigoureuse du contexte et de la situation, détermination et maintien
d’objectifs praticables, maintien de la confiance et du moral, concentration et économie de l’effort, simplicité, souplesse, coordination, coopération, administration et logistique. Ces principes sont simples et
connus depuis des millénaires mais demeurent incompréhensibles pour quiconque n’a jamais été impliqué dans l’action. Parce que l’action, qui est fondamentale et primitive, n’est ni littérature ni poésie.


Le succès dans l’action dépend exclusivement de l’indispensable ACTE DE PRÉSENCE EN TEMPS ET LIEU, que les littérateurs qui vivent dans le passé sont incapables de saisir.

Parlant communications, aujourd’hui, on prend l’avion comme autrefois le train. Allez chez Future Shop après un mois ou deux et vous serez perdus, tant il y a de nouveautés en technologie.


Encore pire pour moi né en 1931, alors qu’il y avait des chevaux plein les rues, de même que le téléphone à cadrant et l’opératrice qu’il fallait appeler pour communiquer avec la Rive Sud. Mon beau frère qui vit dans la
vallée de la NAPA en Californie est tombé malade et nous y étions en moins d’une journée. Ma femme est en train de prendre sept semaines de vacances en Australie. Elle communique régulièrement par Courriel pour
me dire quoi faire avec ses plantes et ses chats. Un de mes fils, qui trouve son père un peu arriéré, vient de me montrer comment m’abonner et communiquer par SKYPE.

Ouf qu’il faut en apprendre des choses pour continuer de vivre dans les temps actuels, et qui ne s’adapte pas ne peut pas vivre.

Les découvertes récentes sur la santé vont peut-être me faire vivre encore dix ou douze ans et je n’ai nulle intention de rester passif assis sur une chaise en attendant qu’il se passe quelque chose.


Et sur le plan économique, politique et social? Vous ne voyez pas â quelle vitesse les évènements se succèdent. Je n’ose rien prévoir ni planifier à plus d’un ou deux ans d’avance. Quant aux plans que j’ai ou
j’aurais pu formuler il y a quatre ou cinq ans, ils sont tombés et oubliés depuis longtemps.


De même la vie politique. Inutile et futile de dresser des beaux plans d’avance dont les circonstances vont se moquer. Mieux vaut connaitre les CONTINUITÉS, ce qui dure et perdure alors que le reste
passe. Les continuités sont l’objet de la géopolitique, discipline des constantes par opposition aux variables des sciences politiques. Ces variables, vous les connaissez, c’est tout ce qui change ou
apporte le changement: hommes et femmes politiques, partis, factions, tendances, nécessités du moment, bref tout ce qui change d’un moment à l’autre, et auquel nous aurions grand tort de nous
accrocher comme des enfants et des adultes enfants trop dépendants.


La géopolitique c’est tout ce qui est fait et s’est accompli jusqu’à maintenant, ce qui est en place, dure et va durer, ce qui s’inscrit dans les continuités vécues depuis le commencement par
toutes les générations qui nous ont précédés. C’est un univers de certitudes opératives qui permettent d’inscrire notre action sur le long terme.


Et qu’est-ce qui s’est produit à long terme? Il s’est produit que non seulement NOUS, Québécois descendants des colons de Nouvelle France, avons survécu envers et contre l’adversité qui s’est présentée:
nous avons construit les fondements d’une Nation et d’un État nouveau dans l’échiquier du monde actuel, le monde de 2011 et au delà.

Notre problème n’est pas le Canada qui est un continent. Notre problème, c’est Ottawa, capitale post-impériale et brandon politique de la bourse de Bay Street.

Qu’allons-nous faire à court et à long terme? Il est évident qu’Ottawa a usurpé des pouvoirs qui ne lui appartiennent pas et que ses sbires sont prêts à tout pour garder pouvoirs, prérogatives et bénéfices.

Nous ne pouvons avoir dès maintenant toutes les solutions ni aucune solution magique. Cependant, dans un premier temps, nous pouvons signifier au monde entier et partout en Amérique du
Nord que NOUS SOMMES UNE NATION ET QUE NOUS AVONS LES ASSISES DE NOTRE PROPRE ÉTAT.

Le Canada anglais va alors nous dire: What are you going to do about it?

Notre réponse: Une déclaration unilatérale d’indépendance.

Cette perspective DOIT ÊTRE PRÉSENTE DANS LA POLITIQUE DU PARTI QUÉBÉCOIS ET CE AVANT LES ÉLECTIONS. Il n’y a plus à lésiner. La politique du Parti Québécois doit être claire et sans équivoque
en partant. Tous les électeurs doivent savoir avant de voter que cette fois, s’ils votent pour le Parti Québécois, ils ont déjà décidé ce qui suit:

Vous
votez pour le Parti Québécois, c’est parce que vous avez décidé sans équivoque ce qui suit:

1. Vous reconnaissez le Québec comme votre seule Nation.

2. Vous reconnaissez le gouvernement du Québec comme le seul à qui vous accordez votre appui.

3. Vous reconnaissez le Québec comme le seul État ayant pleine autorité sur le territoire du Québec.

4. Vous autorisez le gouvernement du Québec à récupérer tous les pouvoirs d’États présentement détenus par Ottawa, d’une manière ferme et digne.

5. Vous autorisez le gouvernement du Québec à organiser les relations internationales du Québec sur une base d’État.


Tel est notre nouveau point de départ. IL Y A 193 ÉTATS RECONNUS DANS LE MONDE, LE 194e EST LE QUÉBEC.

JRMS


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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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24 commentaires

  • Pierrette St-Onge Répondre

    29 juillet 2011

    M. Sauvé,
    Auriez-vous l'amabilité de me renvoyer votre courriel à mon adresse personnelle.
    Je l'ai jeté ce matin par erreur. J'avais tellement de courriels qu'il me fallait faire un ménage et votre courriel est passé au rebus par erreur avant que je vous réponde.
    Je suis désolée.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011


    Maître Cloutier,
    Quoiqu'il arrive, je poursuivrai jusqu'à la fin mon
    travail entrepris depuis la naissance de l'Alliance Laurentienne en janvier 1957, alors que j'avais 26 ans
    et poursuivais une carrière dans l'armée de l'époque.
    Par la faute en partie des historiens, les Québécois se
    percoivent comme un peuple vaincu, ce qui est foncièrement
    faux comme le prouve la méthode géopolitique, qui débouche
    sur le statutaire de fait, (de facto).
    Ces statuts sont des à priori du droit et de la politique,
    faute de quoi le droit et la politique sont arbitraires.Les
    constitutions écrites, comme vous le savez en tant qu'avocat, sont des à posteriori. Les faits d'abord, les
    écrits ensuite.
    Les Québécois doivent savoir que, loin d'être un peuple vaincu, ils sont les conquérants de fait (de facto) du
    territoire du Québéc, qu'ils ont exploré, défriché, aménagé et mis en valeur par des efforts exténuants au
    cours des 400 dernières années. Ce que les United Empire
    Loyalists et les Orangistes, possédants de facto comme nous
    mais privilégiés par la Monarchie, refusent de reconnaîte.
    Les Québécois ne connaissent pas non plus les arguments
    principes qui gouvernent toute stratégie d'État. Par la faute d'une "élite" profiteuse et ignorante comme mule, de
    tout petit monde qui jouent au grand monde.
    Cette situation doit cesser et j'y travaille de toutes
    mes forces.
    Salutations
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    [1] Monsieur Sauvé, le PQMarois ne fera pas d'élection décisionnelle. Enlevez-vous cela de la tête.
    [2] Ils ne l'ont pas fait en 2007. Ils ne l'ont pas fait en 2008, malgré l'ordre formel qui leur avait été ordonné par le Congrès de 2005.
    [3] Monsieur Sauvé, vous qui êtes militaire, vous savez ce qu'est un ordre. Et bien, cher capitaine, l'ordre qui a été intimé par le Congrès de juin 2005 de préparer et présenter un "projet de pays" a été carrément jeté à la poubelle.
    [4] Lisez la réaction de Mme Saint-Onge. Le PQMarois ne veut pas se présenter devant l'électorat en faisant de l'indépendance sa priorité numéro. IL NE LE FERA PAS.
    [5] C'est contraire à leur nature. C'est contraire à leur plan. C'est contraire à leur mentalité. Mme Marois veut se faire élire comme la première première ministre de la Province de Québec et elle est prête à tout pour y parvenir, particulièrement camoufler l'indépendance dans le placard pour ne pas FAIRE PEUR au monde afin d'être élue.
    [6] C'est cela que je dénonce depuis 3 ans sur ce forum et ailleurs et on dirait que vous vous en êtes pas encore rendu compte.
    [7] La meilleure de toutes, c'est que Mme Saint-Onge nous dit que c'est la faute de ceux et celles qui la critiquent si elle ne fait pas d'élection décisionnelle. C'est vraiment le bout de la marde.
    [8] On la critique précisément parce qu'elle n'a nullement l'intention de faire une élection décisionnelle. C'est pour cela qu'on la critique et qu'on souhaite qu'elle s'en aille, elle et son plan de gouvernance provinciale déguisé en gouvernance dite souverainiste.
    [9] Ce qu'elle veut c'est le pouvoir provincial. Et elle veut qu'on lui signe un chèque en blanc à ce sujet : Faites-lui confiance crie le choeur des fafans.
    [10] Justement on ne lui fait pas confiance. Qu'elle mette un projet de pays sur la table, qu'elle le propose aux québécois lors de l'élection avec les 5 critères que vous avez identifiés et TOUT LE MONDE VA ÊTRE BIEN CONTENT, Y COMPRIS MOI.
    [11] Elle ne changera pas d'idée et va aller jusqu'au bout....de la défaite finale.
    [12] C'est un peu plate pour vous car vous avez bien travaillé. Avez-vous remarqué j'espère que vous n'avez pas reçu grand encouragement des ténors du PQMarois, qui sont restés bien silencieux, à l'exception de Mme Saint-Onge qui essaie subtilement de vous faire changer d'idée?
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011


    Madame Saintonge,
    Vous trouverez le livre chez Guérin. Il existe une
    carte géographique qui se lit avec le livre.
    À défaut, j'en ai quelques copies avec la carte.
    J'habite le quartier Saint Henri de mon enfance.
    Vous pouvez me rejoindre sur mon adresse courriel
    si monsieur Frappier veut bien, soit vous la
    donner, soit me donner le vôtre.
    JRMS

  • Pierrette St-Onge Répondre

    28 juillet 2011

    M. Sauvé,
    Merci pour ces explications, elles éclairent ma lanterne. Vous m’aidez vraiment à comprendre.
    Comme je prends des vacances sous peu en Gaspésie avec mon amoureux dans notre Westfalia, je vais tenter de trouver votre livre et en commencer la lecture… ça m’apportera sûrement d’autres réponses à mes questionnements pour la suite des choses.
    Comme il ne semble pas l’avoir à la bibliothèque municipale, je vais de ce pas leur demander de me le faire venir en espérant que je l’aurai à temps avant de partir, sinon, où puis-je le trouver?
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011


    Madame Saintonge,
    Je ne fais qu'expliquer la démarche et la procédure à
    suivre pour être reocnnu État Nation et agir comme tel.
    Le reste ne m'appartient pas. C'est à madame Marois
    et au Parti Québécois qu'il revient de prendre la
    décision et de passer aux actes. Sinon, d'autres le
    feront.

    Il est évident que le STATUT D'ÉTAT NATION est
    autrement plus mature et honorable que le non statut
    de province inféodée et de peuple vaincu, davantage
    par défaitisme que par la radicale réalité
    géopolitique, qui nous déclare gagnants, comme
    j'en fais la preuve dans Géopolitique et avenir
    du Québec.
    Ce livre m'a exigé plus de trente ans
    de recherches et personne ne s'est levé pour
    me contredire, sauf l'historien fédéraliste Jocelyn
    Létourneau qui a qualifié mes travaux de "mauvais",
    n'ayant rien d'autre à dire. D'autant plus que je suis
    allé chercher ma formation chez les Anglais.
    Un statut est complètement dans l'investissement. C'est
    comme une femme qui investit douze ans d'efforts pour
    devenir championne aux olympiques ou une autre qui
    investit des années d'efforts pour devenir docteure.
    Ce qui fait la différence, c'est la VOLONTÉ de tenir et
    poursuivre envers et contre les innombrables échecs qui
    jalonnent la route. Les gagnants ne sont pas les plus
    doués ni les mieux équipés.
    De mÊme pour nous qui avons investi 400 ans d'efforts
    pour devenir Nation et État. Le STATUT EST LA RÉCOMPENSE
    DE L'EFFORT. Cela vaut pour tout le monde.
    Ce que je comprend mal, c'est que nous refusons les
    statuts que nous avons acquis par nos efforts de
    développements d'un des territoires les plus durs
    de toute la terre, dont nous avons fait un beau
    pays Les historiens ne le mentionnent jamais, eux
    qui insistent sur des événements transitoires qui
    reconnaissent nos adversaires et nous laissent
    sur le carreau.

    Il faut changer de mentalité et procéder suivant la
    méthode géopolitique, qui nous reconnaît État Nation.
    Et agir en tant que tel.
    Salutations

    JRMS

  • Pierrette St-Onge Répondre

    28 juillet 2011

    M. Sauvé,
    Si ça pouvait nous arriver comme vous me l’expliquez, ce serait merveilleux. Cependant, j’ai pensé à la question que je vous avais posée une partie de la nuit faut croire, parce que c’est en m’éveillant ce matin que je me suis dit que j’allais vous revenir avec mes pensées nocturnes.
    D’abord pour que votre proposition fonctionne, il faudrait qu’on arrête de donner des coups à Pauline Marois. Il faudrait qu’elle puisse la gagner cette élection référendaire. Et si elle ne la gagnait pas, quelle autre chance aurait-elle de réaliser son plan de match comme elle le souhaite, aucune, parce qu’elle devra partir. Voyez-vous dans quelle situation vous la placez.
    Ne pensez-vous pas qu’il serait préférable que Pauline Marois ne fasse pas de stratégie ouverte, qu’elle garde le cap sur son plan et qu’une fois élue, elle le mette en application jusqu’à ce que l’État soit assez renforcée pour signaler au monde entier que NOUS SOMMES UNE NATION ET QUE NOUS AVONS LES ASSISES DE NOTRE PROPRE ÉTAT.
    Elle pourrait alors répondre à la question de Messieurs les Anglais : What are you going to do about it ?
    Juste à ce moment-là, elle pourrait demander aux Québécois de donner à Messieurs les Anglais toutes les réponses que vous énumérées à la fin de votre texte
    Ne serait-ce pas plus réalisable?
    Voilà pour mes pensées nocturnes.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011


    Madame Saintonge,

    Je m'explique avec plus de détails.
    1. Le Parti Québécois organise une élection référendaire
    comme je le suggère et gagne massivement son élection.

    2. Le Canada anglais, surpris, qui ne s'y attend pas,
    nous demande: ET maintenant que vous avez gagné
    votre élection référendaire, qu'est-ce que vous
    allez faire?
    3. Comme les résultats de l'élection référendaires
    sont décisifs et nous placent en position de force,
    le Québec déclare unilatéralement l'indépendance,
    afin d'être immédiatement reconnu par la commaunauté
    internationale et obliger le Ottawa et le Canada
    anglais à nous reconnaître État-Nation. Ceci veut
    dire qu'Ottawa doit quitter le Québec et procéder
    immédiatement aux transferts des pouvoirs et des
    compétences, en commençant par la fiscalité.
    4. Déclaration unilatérale d'indépendance veut dire
    que nous décidons de notre pays sans consultation
    autre que la consultation populaire que nous
    aurons gagnée par le moyen de cette élection
    référendaire. Mais il faudra que l'appui soit
    massif en partant.
    Si vous voulez d'autres explications, n'hésitez pas.
    Salutations
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    M. Sauvé je dois vous féliciter de prendre position pour une déclaration unilatérale d'indépendance s'il le faut. Votre discours est celui d'un vrai patriote, de quelqu'un qui, comme bien d'autres ici, n'a pas peur de prendre le taureau par les cornes. Malheureusement votre discours n'aura aucun échos chez les hautes instances du PQ actuel.
    Si comme moi vous souhaitez une élection référendaire il faut regarder du coté de Jean Martin Aussant. Je crois qu'il a compris que c'est l'unique voie à suivre. Présentement il mesure ses appuis pour aller dans ce sens avec un nouveau parti.
    http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/aussant-jean-martin-509/biographie.html
    http://www.facebook.com/people/Jean-Martin-Aussant/844700446?sk=wall

  • Pierrette St-Onge Répondre

    27 juillet 2011

    M. Sauvé,
    Comme je n’ai pas une très grande expérience en géopolitique, il y a des parties de votre texte avec lesquelles, j’ai de la difficulté. Je ne vous suis pas.
    C’est surtout à la fin de votre texte que ça devient plus difficile à comprendre.
    Pouvez-vous m’expliquer plus à fonds à partir de Le Canada anglais va alors nous dire : What are you going to do about it ?
    J’apprécierais… Ça semble tellement logique et évident lorsque vous l’écrivez, mais dans la vraie vie?
    Merci de prendre le temps.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Message au Pélican
    [1] Je m'excuses de vous faire revenir un peu sur terre, vous qui volez très haut dans le ciel, mais je voudrais juste vous faire remarquer respectueusement que si vous avez le temps entre 2 vols, de lire le plan Marois, vous allez vous rendre compte par vous-même que ce que vous appelez la "gouvernance souverainiste", mot inventé par les communicateurs du PQMarois pour nous faire avaler des couleuvres, est à mille lieues de distance de ce qui est proposé par le capitaine Sauvé.
    [2] JRMSauvé propose une élection de type référendaire avec un engagement ferme de la part du PQ envers l'indépendance de notre patrie qu'il exprime en 5 points dans sa conclusion.
    [3] Le PQMarois n'en veut pas d'élection référendaire et ne veut pas prendre d'engagement en faveur de l'indépendance de notre patrie lors de la prochaine élection. C'est tout le contraire. Le PQMarois veut se faire élire comme gouvernement provincial sans faire de vague et en mettant le plus possible son option dans le placard et sur la glace en plus.
    [4] Je comprends qu'à cause de vos nombreux vols, vous n'ayiez pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture, surtout aux programmes des partis politiques (c'est tellement plate) mais cela vous permettrait quand même de temps en temps de ne pas dire n'importe quoi.
    [5] JRMSauvé ne veut pas savoir ce que le PQMarois va faire une fois au pouvoir. Il veut un engagement ferme envers l'indépendance, LORS DE L'ÉLECTION. Pas pareil.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Merci Monsieur Sauve,d avoir trouve les mots pour le dire...En bref,on appelle ca la gouvernance souverainiste,ce que propose le PQ et c est ce que propose Pauline Marois.Votre beau texte m a rappele une chanson de Claude Leveillee,les Patriotes...Merci encore.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011


    Merci vous tous pour vos commentaires et vos encouragements. Je ne suis qu'un géographe spécialisé en
    géopolitique et en didactique de la géographie, qui est l'étude du problème de la perception du temps et de l'espace chez tous les âges. Dans l'extrême complication
    des communications du monde actuel, nous ne pouvons que
    nous appuyer sur les CONTINUITÉS exigeantes de la géopolitique que beaucoup, en commençant par les universités, trouvent "aberrantes".
    La principale difficulté de la géopolitique et de la stratégie d'ÉTAT vient du fait que cette discipline n'est ni littéraire, ni virtuelle, ni abstraite mais concrète et
    actuelle. Elle se base sur ce qui est FAIT, CE QUI EXISTE
    DÉJÀ mais que très peu voient parce que leur esprit est
    perdu dans l'abstrait et le virtuel. Il y a du travail à faire pour en sortir et c'est au niveau de l'enseignement qu'il faut commencer.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Je ne veux pas vous décevoir monsieur Sauvé mais je pense que les prochains pays qui feront leur entrée aux Nations-Unies seront l'Écosse dont le référendum se tiendra en 2012, la Catalogne et le Groënland.
    Avez-vous visionné le documentaire de la télévision de Catalogne? Monsieur Frappier pourrait nous le remettre sur son site.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    [1] Monsieur Sauvé, votre texte est très bien et rejoint celui ma proposition d'union souverainiste/indépendantiste lors de la prochaine élection.
    [2]Ce que vous demandez en fait c'est une élection de type référendaire avec un engagement ferme envers l'indépendance de notre patrie.
    [3] Mais c'est précisément ce que le PQMarois ne veut pas.
    [4] C'est très bien, mais vous vous trompez de parti, tout simplement et l'avenir le dira.
    Pierre Cloutier

  • Jeannot Duchesne Répondre

    27 juillet 2011

    "Notre réponse : Une déclaration unilatérale d’indépendance."
    Bien heureux que vous optiez pour la proposition de Monsieur Pierre Cloutier. En passant merci à M. Cloutier d'avoir répondu à ma demande qu'il élabore un sa proposition.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Bravo M. Sauvé!
    Quoi ajouter aux commentaires de Mme Marie-Hélène Morot-Sir, de M. Daniel Roy, C.A. et ceux à venir pour vous dire combien j’apprécie votre propos qui démontre clairement qu’il a des Québécois qui se servent de leur vécu pour composer l’avenir d’un peuple en offrant ce texte à chaque citoyen qui peut parfaitement le comprendre avant de se donner une légitimité pour la prochaine gouvernance.
    Votre propos traduit certainement ce que plusieurs souverainistes attendaient et qui ressemble à un élément déclencheur pour une coalition des forces nationalistes.
    Merci au Québécois en Vous, un vrai ! A Forgues

  • Claude G. Thompson Répondre

    27 juillet 2011

    Monsieur Sauvé.
    Juste pour m'excuser de ne pas avoir d'abord pris le temps de chaleureusement vous remercier pour votre prise de position limpide et sans équivoque.
    Votre livre « Géopolitique et avenir du Québec», ainsi que la rencontre que j'ai eu le bonheur d'avoir en privé avec vous en compagnie de M. Parent il y a deux ans, et la démonstration du bien-fondé de « l'état de nation » du Québec » à l'aide d'une carte « géomorphologique du Québec» que vous nous en fîtes, ont constitué un tournant dans ma compréhension du droit et de la nécessité que sont les nôtres de mettre au monde « l'État du Québec ».
    Ce me fût un exemple parfait de « pédagogie de l'indépendance ».
    Avec tous mes respects,
    Claude G. Thompson

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    27 juillet 2011

    Sur l'évolution des communications et l'incidence sur le politique:
    (..)
    ''Cette rupture d'avec l'ancien idéal ethnique et l'accent nouveau porté sur le Québec ne s'expliquent pas par une sorte de volonté nouvelle de repli sur eux-mêmes, de la part des Québécois francophones, qui aurait signifié l'abandon des minorités françaises ailleurs en Amérique, mais bien plutôt par le phénomène de l'intensification des communications propres à la modernisation.
    Cela apparaît clairement si l'on accepte de définir, à la suite de Karl Deutsch, la nation comme « un peuple en possession d'un État [2] » et un peuple comme un réseau de communications intenses et fréquentes. De ces définitions, ressortent deux éléments essentiels d'une nation : les communications de type moderne et l'appareil politique qui tend à contrôler ces communications. Or, il n'existe, en Amérique du Nord, qu'un seul réseau de communications francophone, et c'est l'État québécois. Voilà pourquoi le sentiment national a refait surface au moment même où les communications devenaient plus intenses et plus fréquentes et au moment où l'État du Québec modernisé, devait chercher à contrôler de façon positive le réseau de communications.
    (..)
    http://classiques.uqac.ca/contemporains/balthazar_louis/dynamique_nationalisme_qc/dynamique_nationalisme_qc_texte.html
    extrait de :
    L'État du Québec en devenir. (Boreal)
    (La genèse de l'État du Québec, période de la Révolution tranquille)
    '' L'état (Québec) devient ce qu'il fait'' (G. Begeron,commentant sur cette période).
    ...
    JCPomerleau

  • Claude G. Thompson Répondre

    27 juillet 2011

    Petite correction.
    Nous, le peuple souverain du Québec, nous reconnaissons :
    1. Le Québec comme NOTRE seule Nation.
    ...
    Claude G. Thompson

  • Claude G. Thompson Répondre

    27 juillet 2011

    Monsieur Sauvé.
    J’ajouterais à mon précédent commentaire que dans l’optique d’un appel à l’union de nos forces citoyennes et politiques, tout partis indépendantistes confondus, même celui qui nous représente à Ottawa (malgré ce qu’il en reste), je préférerais de beaucoup qu’on nous dise :
    Vous votez pour la coalition des partis souverainistes du Québec, parce que vous avez décidé sans équivoque ce qui suit :
    Nous, le peuple souverain du Québec, nous reconnaissons :
    1. Le Québec comme votre seule Nation.
    2. Le gouvernement du Québec comme le seul à qui nous accordons notre appui.
    3. Le Québec comme le seul État ayant pleine autorité sur le territoire du Québec.
    Conséquemment, nous autorisons le gouvernement du Québec :
    1. À récupérer tous les pouvoirs d’États présentement détenus par Ottawa, d’une manière ferme et digne.
    2. À organiser les relations internationales du Québec sur une base d’État.
    Nous le peuple, devons être inclus sans équivoque dans les gestes que poseront ceux que nous élirons et à qui nous confierons le mandat de mettre au monde le « 194e État » reconnu.
    Qu’une éventuelle coalition de partis ou qu’un seul parti nous fasse cette proposition et mon vote lui sera accordé avec enthousiasme.
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Enfin quelque chose de concret. Bravo Monsieur Sauvé, j'envoie une copie de cet article à tous les députés du P.Q. http://web.me.com/bernarddesgagne/PQ/Courriel.html et autres relations et j'en fais un cheval de bataille.
    Daniel Roy, C.A.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    27 juillet 2011

    Cher Monsieur Sauvé, quel texte magnifique.. merci !
    Nous ne pouvons qu’être terriblement admiratifs pour tout ce qui a été fait pour bâtir votre pays depuis les Français de la Nouvelle France, et les pères de vos pères jusqu’à vous tous, les descendants de ces hommes merveilleux, remplis d’un tel courage.. Nous ne pouvons qu’admirer comment à votre tour, vous vous êtes maintenus sans rien lâcher, et de quelle façon vous continuez à vous arcbouter de toutes vos forces pour l’avoir votre pays de Québec !..
    Il est temps à présent qu’il arrive, comme vous nous l’expliquez si clairement à l’aide de la géopolitique..
    Ah, cher Monsieur Sauvé, soignez bien les chats et les plantes de votre femme.. Skype cette petite merveille de technologie vous permettra en effet de recevoir de vive voix tous les conseils utiles..

  • Claude G. Thompson Répondre

    27 juillet 2011

    Monsieur Sauvé.
    Vous écrivez :
    “ […Beaucoup reprochent à madame Marois et au Parti Québécois de ne pas avoir suivi les plans dressés en 2005 pour l’avenir du Québec.
    Et si, comme il arrive souvent, ces plans étaient désuets avant de commencer ? Par les temps qui courent, tout se passe très vite, ceci à cause des nouvelles communications qui changent instantanément une donne et oblige à composer rapidement avec les changements qui s’annoncent et qui surgissent, toujours dans les communications..]”
    Vous terminez en écrivant :
    “[…Le Canada anglais va alors nous dire : What are you going to do about it ?
    Notre réponse : Une déclaration unilatérale d’indépendance.
    Cette perspective DOIT ÊTRE PRÉSENTE DANS LA POLITIQUE DU PARTI QUÉBÉCOIS ET CE AVANT LES ÉLECTIONS. Il n’y a plus à lésiner. La politique du Parti Québécois doit être claire et sans équivoque en partant. Tous les électeurs doivent savoir avant de voter que cette fois, s’ils votent pour le Parti Québécois, ils ont déjà décidé ce qui suit :
    Vous votez pour le Parti Québécois, c’est parce que vous avez décidé sans équivoque ce qui suit :
    1. Vous reconnaissez le Québec comme votre seule Nation.
    2. Vous reconnaissez le gouvernement du Québec comme le seul à qui vous accordez votre appui.
    3. Vous reconnaissez le Québec comme le seul État ayant pleine autorité sur le territoire du Québec.
    4. Vous autorisez le gouvernement du Québec à récupérer tous les pouvoirs d’États présentement détenus par Ottawa, d’une manière ferme et digne.
    5. Vous autorisez le gouvernement du Québec à organiser les relations internationales du Québec sur une base d’État..]”
    Si madame Marois et ses députés nous présentaient les choses de cette façon, je voterais pour ce projet avec enthousiasme. Malheureusement, rien dans leurs paroles ni dans leurs actes ne nous laisse croire qu’il pourrait en être ainsi.
    Je ne demande qu’à me laisser surprendre…
    Claude G. Thompson