En 2003, Jean Charest avait promis d'améliorer la situation du réseau de la santé. Quatre ans plus tard, il est loin d'y être arrivé.
Selon le sondage CROP, pas moins de 82 % des Québécois estiment que l'accès au réseau est identique ou pire qu'il y a quatre ans. Lors de la campagne de 2003, M. Charest s'était engagé à améliorer la situation «dans les heures» suivant son arrivée au pouvoir. Il avait même souligné qu'il souhaitait être jugé par les électeurs sur ce bilan.
Or, 56 % des gens estiment que l'accès aux soins est «semblable à ce qu'il était il y a quatre ans», et 26 % jugent même qu'il est «pire». Seulement 15 % des personnes sondées voient une amélioration.
Chez les électeurs libéraux, 27 % considèrent que cela va mieux, mais une personne sur cinq croit que la situation s'est dégradée. La moitié des libéraux (48 %) jugent que c'est le statu quo.
Dans l'ensemble des enjeux, la santé vient en première place pour 52 % des gens, contre 44 % lors de la précédente enquête. L'environnement a piqué du nez comme priorité. On passe de 19 à 10 % des électeurs. L'éducation, le cheval de bataille d'André Boisclair, monte un peu à 10 %, trois points de mieux qu'en février.
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