La saignée scolaire

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L'austérité dans l'éducation sabote l'avenir de nos enfants






L’éducation joue un rôle essentiel dans le développement d’une société, tant sur le plan économique que social, culturel et de la santé.




Alors pourquoi le gouvernement Couillard continue-t-il de couper dramatiquement dans notre système d’éducation?




Les gens qui ont à cœur l'éducation de nos enfants, qu'ils soient parents, professeurs, directeurs d’école ou spécialistes, n’en reviennent pas de voir le gouvernement libéral sabrer encore dans les budgets des écoles primaires et secondaires. Ce qui a pour effet de fragiliser les fondations de notre système d'éducation.




Des coupes qui ont pour conséquences directes d’abolir des postes en éducation et de couper dans les services directs aux élèves, dont les services spécialisés et les programmes spéciaux s’adressant aux enfants en difficulté. On leur réserve tout un avenir à ces enfants en difficulté après... leur avoir coupé l’accès aux psychoéducateurs, orthopédagogues, orthophonistes, conseillers en orientation, psychologues, éducateurs et techniciennes spécialisés!




Commissions scolaires




Le gouvernement Couillard persiste à croire qu’il y a encore du gras à couper dans les commissions scolaires, lesquelles sont responsables de l’administration des écoles primaires et secondaires au Québec.




Dans le cadre de l'austère budget équilibré, son gouvernement a décidé d’imposer cette année des compressions de 200 millions de dollars aux commissions scolaires.




Pourquoi ces compressions de 200 millions font-elles si mal au système actuel de l’éducation? Parce qu’elles s’ajoutent aux 800 autres millions de coupes qui ont été effectuées depuis 2010 par les précédents gouvernements Charest et Marois.




Malgré ces coupes d’un milliard de dollars dans l’aide financière à l’éducation primaire et secondaire, le gouvernement Couillard tente de faire porter l’odieux des réductions de services sur le dos auxes et dirigeants des commissions scolaires. Et ça marche puisqu’une grande partie de la population croit dur comme fer que les commissions scolaires n’ont qu’à se serrer davantage la ceinture pour éponger le manque à gagner d’un milliard de dollars que le gouvernement du Québec a coupé ces dernières années.




Les dépenses




Il est important de rappeler que les dépenses des commissions scolaires sont assujetties à des règles budgétaires de fonctionnement très strictes, lesquelles sont émises par le ministère de l’Éducation. Pour l’année scolaire en cours, les commissions scolaires doivent notamment suivre à la lettre les directives émises dans deux bibles de «règles budgétaires», quelque 230 pages au total.




En passant, les dépenses consacrées aux services administratifs représentent 5 % des dépenses totales des commissions scolaires. Pour l’année scolaire 2013-14, cela représentait des dépenses 569 millions, sur des dépenses totales de 11,4 milliards. Les salaires (enseignants et soutien à l’enseignement) accaparaient 69 % des dépenses; les biens meubles et immeubles, 11 %; le transport scolaire, services de garde et alimentaires, 10 %; et les projets spéciaux, 5 %.




Les revenus des commissions scolaires proviennent de trois sources: 75 % du gouvernement du Québec, 15 % de la taxe scolaire et 10 % de revenus autonomes.




En impôt foncier scolaire, on va verser cette année 2 milliards.



 



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