La lutte pour la liberté est universelle

Billet de Caroline


L’Écrivain, nouvelliste, poète cubain Reinaldo Arenas né à Holgin le 16 juillet 1943 est décédé le 7 décembre 1990 à New York.
« Adolescent, Arenas avait participé à la révolution conduite par Fidel Castro. En 1969, son livre « le Puits », recevait le Médicis du meilleur roman étranger. Dans son pays, plusieurs de ses manuscrits furent confisqués et son homosexualité le fit taxer d’ « élément asocial ». De 1974 à 1976, il connut la prison pour « activités contre-révolutionnaires », puis le camp de travail forcé où il coupa la canne à sucre. En 1980, Arenas faisait partie des 125 000 « marielitos » qui, à partir du port de Mariel, gagnèrent les États-Unis avec l’accord du régime cubain. Depuis, il partageait son temps entre New York et la Floride, où il enseignait. » (L’Humanité)
« Le romancier cubain émigré aux États-Unis Reinaldo Arenas a mis fin à ses jours à New York en absorbant une dose massive de médicaments. Il avait 47 ans. Il était atteint du sida. C’est l’infirmière qui lui prodiguait des soins qui a découvert le cadavre vendredi dernier dans l’appartement de Manhattan loué par le romancier. Arenas a laissé une lettre. » (L’Humanité)

Chers amis : en raison de la précarité de ma santé et de la terrible dépression sentimentale dont je souffre, ne pouvant plus continuer à écrire et à lutter pour la liberté de Cuba, je mets fin à mes jours. Ces dernières années, bien que me sentant très malade, j'ai pu terminer mon œuvre littéraire à laquelle j'avais travaillé durant près de trente ans. Je vous lègue donc en héritage toutes mes terreurs, mais aussi l'espoir que bientôt Cuba sera libre. Je me sens satisfait d'avoir pu contribuer, même modestement, au triomphe de cette liberté. Je mets fin à mes jours volontairement, car je ne peux continuer à travailler. Aucune des personnes qui m'entourent n'est impliquée dans cette décision. Il y a un seul responsable : Fidel Castro. La souffrance de l'exil, la douleur de l'expatriation, la solitude et les maladies que j'ai pu contracter en exil, je ne les aurais certainement pas subies si j'avais pu vivre en liberté dans mon pays.
J'exhorte le peuple cubain de l'exil comme de l'île à continuer à lutter pour la liberté. Mon message n'est pas un message de défaite, mais de lutte et d'espérance. Cuba sera libre. Moi je le suis déjà.
Signé : Reinaldo Arenas.

Avant d’être une lutte

pour l’éducation, l’environnement,

la santé, les finances publiques

la lutte des Québécois

doit redevenir

UNE LUTTE POUR LA LIBERTÉ.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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