Par le plus grand des malheurs, oui, aujourd'hui, la guerre continue de faire vivre ses horreurs à de nombreuses populations humaines. La principale cause: les religions. Très étonnant!
«Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.» Ce sont là de bien sages paroles de Jésus, une belle valeur transmise par la religion.
Si seulement les hommes savaient s'en servir... Si au lieu de s'entretuer pour une terre sainte, pour leurs différences pourtant si superficielles, ils comprenaient les vrais messages livrés par les religions...

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Quoiqu'il en soit, les guerres continuent de tuer familles, amis, hommes, femmes et ENFANTS, quelles que soient les causes de celles-ci. Suite aux guerres les plus meurtrières du XXe siècle, des organisations internationales dont la plus célèbre, l'ONU, sont nées pour tenter de préserver la paix le plus possible à travers le monde. De plus en plus sensibles aux horreurs de la guerre, les sociétés de droits ont veulent désormais intervenir lorsque des populations sont victimes de cette violence de la plus grande forme. À la base, c'est une excellente initiative, mais lorsqu'il y a intérêts cachés derrières les causes humanitaires, lorsqu'il y a davantage participation aux combats qu'aide et défense des populations victimes, l'intervention d'un État en territoire étranger devient aberrante.

Le rôle d'une société pacifique comme le Québec dans une situation de guerre est la défense des populations. Cela signifie aucune participation aux combats entre deux armées. Tous les efforts doivent être concentrés sur les victimes (hommes civils, femmes, enfants), car ce sont eux qui souffrent le plus lorsque la paix disparait de leur décor. Ce principe n'écarte pas la possibilité d'intervention envers un ennemi comme en Bosnie avec l'ONU, mais il empêche toute participation aux combats. Dans ce cas, toute la configuration des troupes envoyées en mission de PAIX est changée. S'il n'y a pas de participations aux combats, pas besoin de chars d'assaut, d'avions de chasse, d'artillerie etc. Une arme assez puissante pour défendre des familles, des groupes de civils ou n'importe qui dont la sécurité est menacée portée par le soldat est suffisante.
Pour une société pacifique en mission de PAIX, la seule raison valable de se servir d'une arme est lorsque LA SÉCURITÉ D'UNE PERSONNE PLUS VULNÉRABLE QUE LE SOLDAT EST MENACÉE ou encore si sa propre sécurité est menacée. Il est faux que nous ne pouvons pas aider ces populations sans participer à la guerre, sans prendre position pour repousser un ennemi quelconque. Personnellement, je crois que défendre les innocentes victimes, au bout du compte, apporte beaucoup plus d'aide aux pays ravagés par la guerre. Faisons le choix d'être une société pacifique et assumons ce choix. Si les Américains ou d'autres États veulent se faire la guerre, participer à des guerres en sol étranger, c'est leur choix.
En tant que société développée, il est de notre devoir de venir en aide aux victimes de la guerre, mais assumons notre manière de le faire. Pas de participation aux combats, pas de tueries issues d'affrontements de deux armées, mais la défense de la sécurité, de la dignité et des besoins primordiaux des populations touchées par la pire invention de l'être humain. Là nos militaires seront des héros parce qu'ils sauveront des vies, ils défendront la paix, ils défendront des êtres humains, pas des intérêts économiques ou l'impérialisme américain.
Un pays pacifique n'a pas besoin de machines de guerre, mais de valeureux défenseurs de la paix. C'est notre choix et tenons-nous debout face à ceux qui voudraient nous faire participer à des tueries pour des causes trop souvent illégitimes. Ne contribuons pas à faire davantage de ravages dans les malheureux pays déjà ravagés par la guerre en participant à leurs combats. N'embarquons pas dans leur jeu, ne défendons que les innocentes victimes qui n'ont jamais voulu de ces horreurs guerrières. Peut-être ne changerons-nous pas le monde, mais pour celles-ci, nous ferons toute la différence!