Sarkozy et le Québec

L'indépendance, c'est NOTRE problème!

«la France» fut la première nation, «avant toute autre», à reconnaître l'indépendance des États-Unis d'Amérique

Tribune libre 2008

En ce samedi matin ensoleillé, nous est-il possible d'analyser sereinement
la situation de notre peuple et de notre pays, le Québec,dans le monde en
l'année de grâce 2008.
Quelques pensées relues sous les rayons de la
liberté, en ce «29ème» jour de mars 2008, nous amènent à nous interroger
sur l'indépendance du pays que «certains» d'entre nous veulent voir devenir
indépendant.
Afin de nous guider dans nos réflexions, relisons quelques
pensées de quelques grands de ce monde qui n'ont pas craint de s'exprimer
et de prendre position sur l'Indépendance des peuples.
Visitons le
Cardinal Charles Journet qui disait: «Il est clair que les peuples,
surtout s'ils sont petits», qui font passer le souci de leurs intérêts
«économiques» avant celui de leur vocation «spirituelle»
sont d'avance perdus pour l'histoire! Il y a peut-être ici une certaine
ressemblance avec le peuple du Québec?
Continuons avec cette autre pensée,
celle d'un certain «Benjamin Franklin», un des pères de l'indépendance des
États-Unis d'Amérique: Ceux qui abandonnent une «liberté essentielle» pour
une «sécurité temporaire» ne méritent ,«ni la liberté», «ni la
sécurité»! On peut retrouver, «Place de la Concorde à Paris», une plaque sur
laquelle est inscrit que «la France» est la première nation, «avant toute
autre», à reconnaître l'indépendance des États-Unis d'Amérique. On retiendra
qu'à cette époque, 18ème siècle, les dirigeants de la mère-Patrie des
Canadiens-français québécois et de ceux du Canada, sans oublier ceux qui
s'étaient installés aux «ÉUA» ou aux «USA», ne craignaient pas de s'exprimer
sur la liberté et l'indépendance des peuples, ce qui
n'est, malheureusement, pas précisément le cas de ceux et celles qui
dirigent la France aujourd'hui.
Dans notre réflexion sous les rayons du
soleil d'un mois de mars enneigé, on voudra se souvenir de la pensée de
«Honoré Mercier», alors Premier ministre du Québec, «conviant» son peuple à se
(à nous) donner un pays indépendant, capable de participer au bonheur des
peuples du monde, dans le concert des peuples libres et indépendants».
On
pourrait ajouter plusieurs autres pensées de «pères» de pays ayant accédé
à l'indépendance, pour lesquels la liberté des peuples n'a pas de prix. Si
nous étions capables de convaincre nos soeurs et nos frères qu'il serait
préférable que notre pays soit le «Plus Grand» parmi les petits
pays, (Suisse, Belgique, Norvège, Finlande, Suède, Irlande et de nombreux
autres) plutôt qu'un «peuple inconnu» jouant dans la «cour des grands pays
de ce monde», nous croyons qu'ils opteraient pour l'indépendance du Québec,
pays de langue française, et foyer de tous les locuteurs de notre langue en
terre des Amériques, capable de participer au bonheur de son peuple et de
celui des autres peuples de la terre!
Est-ce qu'ensemble, dans un même geste
de liberté, nous pouvons convaincre nos soeurs et nos frères que
l'indépendance du Québec leur (et nous) permettrait de jouer un «grand
rôle» dans l'histoire des peuples, alors que leur subordination au Canada
les garde dans l'obscurité des peuples soumis et colonisés. Si nos
concitoyennes et nos concitoyens pouvaient interroger l'esclave affranchi,
ils (elles) opteraient immédiatement pour la liberté et l'indépendance de
leur pays, le Québec de langue française, seul motif, au-delà de toutes les
philosophies sociales, capable de rallier nos soeurs et nos frères dans un
même combat émancipateur.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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