— Bonour Madame Marois.
— Bonjour monsieur... ?
— Vincent, André Vincent ; en 1961, J'ai choisi l'indépendance et n'ai point changé d'idée depuis...
— Et vous vouliez me demander quelque chose ?
— Ouais... ce serait à propos de l'essentiel ; quand vous dites que vous voulez retouner à l'essentiel, non mais pour vous là, ce serait comme quoi au juste ?
— Cher monsieur Vincent, nous avons réuni notre comité de stratégie et suite à plusieurs « focus group », à quatre sondages d'opinions, plusieurs réunions, analyses et réflexions, le comité nous a fortement recommandé de mettre le cap sur l'ESSENTIEL.
— Ouais mais... comme l'essentiel de quoi mettons?
— Le Québec monsieur,le Québec dans sa québécitude, dans son essence même; nous allons revenir à la base, vous comprenez, recentrer le parti sur sa raison d'être, retrouver nos véritables sources,nos racines profondes, et poser des gestes de souveraineté tout en maintenant le cap sur l'ESSENTIEL...
— Ouais ouais... je comprends mieux maintenant. À votre place je parlerais plutôt du Super-Hyper ESSENTIEL, me semble que ce serait plus... comme le savon à linge voyez, ou les balayeuses électriques... En tous les cas ça m'a fait plaisir de vous rencontrer madame Marois. Oh! en passant, très-très intéressant votre petit colloque de la fin de semaine madame Marois, ç'a l'air que vous avez colloqué en masse en masse ...faudrait peut-être aussi que vous lisiez ce livre publié en 1961 : J'ai choisi l'indépendance, ça parle justement de ça :
L'ESSENTIEL !
L'Essentiel
Ou l'art de parler pour e-rien
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8 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
18 mai 2010@ M. Gilles Bousquet:
Pour faire d'une longue histoire une courte, du temps de Jacques Parizeau (partisan du projet de pays, pas confédérationiste, lui), on en parlait très ouvertement et très clairement, du projet de pays. Et l'homme savait bien expliquer pourquoi ce projet, représentait le seul véritable avenir possible pour nous. Même si quand ce dernier est devenu chef du PQ, l'option ne semblait pas populaire dans les sondages.
Aujourd'hui, Pauline fait les choses de manière électoraliste; elle suit les sondages; elle ne veut pas déranger les fédéralistes, espérant qu'ils voteront de manière à faire d'elle la première femme premier ministre du Québec.
Pauline, par ailleurs, a renié Patrick Bourgeois et le RRQ, monsieur Bourgeois, militant convaincu et charismatique, ayant été faussement accusé d'avoir personnellement lancé des appels à la violence dans le cadre de la préparation de la reconstitution de la Bataille des Plaines d'Abraham.
Je pourrais ainsi continuer pendant longtemps, mais je dirais que le PQ, au niveau de la qualité de ses principaux acteurs, n'est plus le même.
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2010J'espère que tout le monde aura compris enfin: le PQ ne veut que le pouvoir. Pour enterrer définitivement le rêve des indépendantistes.
L'essentiel, c'est le pouvoir. Comme RENÉ LÉVESQUE, en 1976....Et puis après, on s'habituera au pouvoir. On aimera ça. On metlra en sourdine le rêve. Et on donnera comme raison que le peuple ne suit pas...
Il reste deux choses à faire: (ne me répondez pas M. Bousquet, je connais votre réponse): recommencer autrement ou se la fermer.
LE PQ est confédéraliste. Il veut faire deux choses en même temps: se séparer et se remarier. Pour se remarier, il faut divorcer. C'est la simple logique. Au PQ, on l'a vu en fin de semaine, on ne veut que l'opportunisme. Je croyais rêver lorsque j'ai entendu Pauline dire: «Je le ferai»....hahhahahahha....
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2010PQ: l'art de se tirer dans le pied.
[ « La chef du Parti québécois s'est fait dire sans ménagement par ses militants et députés qu'ils ne sont pas prêts à la suivre dans ses projets de réforme. Pauline Marois est incapable d'obtenir l'appui de son parti pour aller à l'«essentiel».
Pauline Marois n'arrive pas, malgré les déboires de Jean Charest, à s'imposer de façon décisive.Son parti exprime publiquement des doutes sur son leadership.
Le PQ démontre qu'il n'est pas prêt à proposer de véritables changements et que sa chef n'a pas les coudées franches.
Les militants ont accepté d'éjecter le club politique SPQ Libre des instances du PQ et ont consenti à mettre le mot «référendum» au frigo. Mais Mme Marois aura du mal à les faire bouger sur les «vaches sacrées».
Avant de tenter de forcer le jeu, elle aurait dû s'assurer de l'appui de ses troupes ou, à tout le moins, du soutien de quelques poids lourds de son caucus.»]
Source ; Vincent Marissal,La Presse,18 mai 2010
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2010@ Gilles Bousquet,
C'est drôle, votre pensée me repose
comme le feuillage au milieu des roses...
André Vincent
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2010La chef du PQ a rejoint le club des lucides bouchardiens.
C’est le retour du bon gouvernement provincial de René Lévesque.
« Les Québécois veulent en avoir pour leur argent et si nous devons débureaucratiser le système et faire preuve d'audace, allons-y », a dit la chef Pauline Marois.
Comme rêvait François Legault, Mme Marois veut s'attaquer aux vaches sacrées. Le PQ a décidé de se débarrasser de sa culture d’entreprise qui consistait à gonfler l'appareil de la gouvernance. Le Parti québécois milite en faveur de l’essentiel ;un dégraissage de l’État et une hausse de la productivité des organismes publics.
Le PQ, croit toujours en la doctrine du déficit zéro, en la nécessité de réduire la dette .
La troupe péquistes de Mme Marois veut valoriser une gouvernance de l’efficacité,de la performance,du rendement,de la rigueur et de la transparence.
Pour prendre le pouvoir,la chef du PQ veut jouer sur le terrain des libéraux, celui du contrôle des dépenses, de la remise en cause des façons de faire de l'État.
La troupe péquistes de Mme Marois est muette sur un Québec unilingue français et laic,muette sur le logement social.Mme Marois ne parle jamais de l’indépendance du Québec.
Maintenant le PQ et le PLQ c’est du pareil au même,maintenir la province de Québec dans la fédération monarchique du Canada,en se conformant à la mode de quémender des accommodements administratifs raisonnables pour les gentils moutons québécois.
Gilles Bousquet Répondre
17 mai 2010Jean-François-le-Québécois qui écrit : «Quand je pense que quand j’ai eu l’âge de voter, peu de temps avant des élections provinciales, j’étais tout fier de pouvoir voter PQ... Les temps ont changé ; le PQ aussi.»
C’est quoi exactement qui a changé au PQ qui vous déçoit tant ? Le PQ n’a jamais voulu autre chose que la souveraineté-association, seulement quand les Québécois seront majoritaires à le vouloir, ce qui n’est pas encore le cas. Vous voulez le PQ plus à gauche à droite, au centre ? .Un nouveau chef ? Quel changement s.v.p. ? Plus séparatiste ?
Jean-François-le-Québécois Répondre
17 mai 2010@ André Vincent:
Merci pour ce texte, monsieur Vincent. Je crois que ça décrit plutôt bien le discours actuel du PQ.
Quand je pense que quand j'ai eu l'âge de voter, peu de temps avant des élections provinciales, j'étais tout fier de pouvoir voter PQ... Les temps ont changé; le PQ aussi.
Mais il faut dire que si à la base, les Québécois veulent demeurer soumis, comme les nègres blancs d'Amérique auxquels on nous comparait, au lieu de se donner un pays par voie démocratique, quel parti, avec quel chef, arriverait à leur donner ce dont ils ont besoin... mais ne veulent pas?
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2010Ha!Ha!Ha!Ha! !!!
- Très bon ! M'sieur Vincent...
On aurait cru entendre André Boisclair...
Christian Montmarquette
GÉNÉRATEUR DE LANGUE DE BOIS :
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