L'autoflagellation des colonisés

Le colonisateur comprend très bien qu'il n'y a rien comme un colonisé pour écraser d'autres colonisés

Tribune libre 2008


Je ne me porte pas à la défense de VLB. Il est très bien capable de le faire lui-même. Mais je veux juste apporter une réflexion sur l'auto-flagellation des colonisés.
Si un roi-nègre comme Trudeau déclare que l'indépendance du Québec serait un crime contre l'humanité, le Canada et le Québec le réélisent malgré que cet homme soi-disant intelligent ait proféré des conneries de ce calibre. Les rois-nègres Chrétien, Martin et Dion ont fait de même. Le colonisateur comprend très bien qu'il n'y a rien comme un colonisé pour écraser d'autres colonisés.
Mais si Parizeau émet des vérités, soit l'argent et les ethnies qui ont été responsables de l'échec du 2e référendum, vérités confirmées par le scandale des commandites et les études des politicologues, les colonisés le crucifient sur la place publique.
Par contre, si William Johnson ou Diane Francis profèrent les pires Quebec bashing, aucun colonisateur ne va les condamner. Voilà un exemple flagrant de colonialisme. Le colonisé s'autoflagelle pendant que le colonisateur le dénigre et le méprise sans coup férir, sans le moindre frisson de mauvaise conscience.
Normand Rousseau

Gatineau


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2008

    J'ai écrit proptention à la place de propension. Deux T de trop, s'cusez !

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2008

    Vous avez raison, c'est un peu le syndrome de Stockholm qui est la proptention des otages qui partagent longtemps la vie de leurs geoliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.
    C'est aussi l'histoire des noirs américains du sud qui combattaient au côté de leurs maîtres blancs sudistes, les blancs nordistes, venus, en partie, combattre pour les libérer. L'histoire en est pleine.