L'affaire Mulroney

Tribune libre - 2007

Il est bien bizarre que l'on fasse tout ce tapage au sujet des " dernières
révélations " de M. Schribert. cette déclaration sous serment ne nous
apprend rien de nouveau, sauf la lettre destinée à M. Harper. Tout le reste
est du réchauffé, du déjà lu et entendu.
Quelle drôle de façon de faire ce métier de journaliste ou de politicien.
M. Harper décide de laisser tomber M. Mulroney parce que le soutenir
risque de l'entrainer vers le fond. Primo vivere, de dire M. Harper, et M.
Mulroney est désormais un excédent de bagages dont on doit se débarrasser.
Comme ils disent en anglais, en vous enfonçant le couteau dans le corps "Ce n'est rien de personnel". Ça va lui faire une belle jambe, ça, à M.
Mulroney.
M. Mulroney a toujours su s'entourer de gens parfaitement malhonnêtes.
Dans son parti, au départ, et comme on le voit depuis sa retraite, d'hommes
d'affaires pour qui la corruption est monnaie courante.
On récolte ce que l'on sème.
Ce qui me chagrine, dans toute cette histoire, c'est que M. Mulroney
était l'un des rares politiciens ami véritable du Québec.
J'espère que M. Mulroney ne se fera pas prier pour nous remettre les 2$
millions qu'il a injustement réclamés et reçus de notre part, les
contribuables. Ce n'est pas le Parti Libéral du Canada qui a donné cette
somme, c'est nous, les contribuables canadiens. Il faudra abouler,
Monsieur.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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