Jean Charest et le projet de citoyenneté!

Tribune libre - 2007

Voilà que Jean Charest, indigne serviteur de l'État du Québec de langue
française, utilise René Lévesque pour dévaloriser un projet de ses
adversaires.
Il faut vraiment le faire, puisque cet individu fut parmi les
ennemis de l'indépendance du Québec, un des plus acharnés à combattre notre
projet d'indépendance avec Jean Chrétien, cet autre amant que la démagogie
n'a jamais repoussé. Lorsque nous n'avons pas d'autres motifs que ce genre
d'arguments pour combattre un projet «démocratique» qu'on pourrait modifier
s'il avait le courage de l'étudier en commission parlementaire, on doit
éviter de se prononcer sur un sujet, à moins que notre servitude nous
incite à obéir aux motifs du plus fort!
Malgré tout, mais surtout malgré ses
propos «déplacés», cet illustre personnage du «NON» à «une partie» de son
être, devrait pouvoir juger des événements et des philosophies, ce qui
semble lui échapper? Lorsqu'il attaque Mme Marois et son projet, en faisant
dire à René Lévesque qu'il n'aurait pas accepté de créer des citoyens de
seconde classe, c'est la mémoire de cet «illustre» serviteur de l'État du
Québec qu'il blesse par ses propos démagogiques.
En utilisant les mots des
représentants de ses concitoyens Anglais et Anglophones, toutes ethnies
confondues, il se fait le porte-parole des ennemis de son peuple, ou si
l'on veut, d'une partie de son être!
Mais ce qu'il semble ignorer dans la
«démesure» des propos qu'il utilise, c'est qu'un jour prochain, il devra
répondre devant son peuple de la justesse de ses paroles, ou disparaître de
la scène politique québécoise, ce qui devrait arriver, j'en suis même
certain, lors du prochain rendez-vous électoral.
J'ai vaguement l'impression
qu'il se prépare à remplacer un certain individu, dirigeant d'un parti
politique «fédéral» outre Outaouais, grand ennemi du Québec; à moins qu'il
ne lorgne le «sénat», là où il pourra continuer à servir le Canada anglais
de toutes ses forces, et avec la «hargne» qu'on lui connaît contre le désir
d'émancipation politique du Québec.
Voilà assez de motifs pour que Mme
Marois et le Parti Québécois n'abdiquent pas devant les ennemis du projet
de «citoyenneté». Si les «Anglophones», avec la complicité de plusieurs
journalistes Canadiens-français, sont contre ce projet, c'est que ce projet
est excellent.
Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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1 commentaire

  • Gaston Boivin Répondre

    30 octobre 2007

    Peut-on vraiment s'attendre à une autre attitude de la part de monsieur Jean Charest, se surprendre de ses paroles, positions et décisions face à la destinée du Québec? Pour lui, la cause est entendue, cette destinée doit être à l'intérieur du Canada coûte que coûte, peu importe les conséquences pour le Québec et sa nation: Toute affirmation du Québec, fut-elle dans le sens de ses intérêts, doit-elle être automatiquement écartée si elle risque d'affaiblir son appertenance à l'identité canadienne! Cet homme est avant tout au service du Canada et, à ce titre, je le considère comme un usurpateur de sa fonction de premier représentant du Québec et de son peuple et nation. Rappelons-nous en mars 2007, lors des dernières élections provinciales, sa déclaration sur la partition du Québec, qu'il a par la suite mis sur le compte d'un lapsus. Mais qu'est-ce qu'un lapsus sinon, plus souvent qu'autrement, la révélation d'un état d'âme: C'est généralement le trop plein qui jaillit des profondeurs de son être, un peu comme la lave le fait d'un volcan! Dans la même veine, si vous voulez connaître les intentions réelles d'un individu, comparez ses paroles à ses agissements. C'est toujours très révélateur. À ce propos, n'est-ce pas le conseil des ministres du gouvernement de cet homme qui a procédé, en 2005, à la nomination au conseil d'administration de l'Office de la langue francaise de monsieur John E. Trent, l'un des fondateurs d'Alliance Québec : On appelle cela joindre l'eau au feu! Jamais un tel individu n'appuiera un projet de citoyenneté québécoise, d'autant moins s'il privigie la prédominance de la langue francaise, à l'encontre même de la citoyenneté canadienne. Pour le reste, nonobstant le tout et plus particulièrment le fait que cette attitude risque de lui faire perdre encore un peu plus de votes de la majorité francophone, il n'en demeure pas moins qu'il conservera les votes de ceux, qui parmis cette majorité, sont viscéralement et aveuglement fédéralistes et qui, ajoutés aux votes presque monolithiques de la minorité anglaise, risque de le maintenir encore une fois au pouvoir lors des prochaines élections comme ce fut le cas lors des élection de 2007, le tout eu égard au fait que les votes de la majorité francophone se diviseront pincipalement entre l'A.D.Q. et le P.Q. et, pour le reste, entre les divers autres partis.