Gratuité scolaire

Intervention condescendante de Marie Malavoy

Gérald Godin a dû se retourner dans sa tombe!

Option nationale - Jean-Martin Aussant

Marie Malavoy est intervenue dans le débat sur la gratuité scolaire que veut initier Option Nationale et Jean-Martin Aussant. Avec le ton condescendant et la suffisance qui caractérisent les députés du Parti québécois, tous pris de panique par les temps qui courent. On comprendra que leurs culottes sont à terre. Ça explique pareille attitude hautaine. Et bien sûr, hors du Pq, point de salut.
« Des gens veulent refaire le monde, c’est leur droit » nous dit madame Malavoy. On s’entend-tu pour dire que le monde a en effet crissement besoin d’être refait? Iriez-vous jusqu’à dire que le monde va assez bien pour renoncer à y changer quoi que ce soit, chère Marie? Sinon que penserait de vos propos l’un des plus grands Québécois de l’histoire, le poète Gérald Godin? Il a dû se retourner dans sa tombe en entendant vos déclarations hargneuses.
Puis la « brillante intellectuelle » de poursuivre à propos de la gratuité scolaire proposée par Option Nationale et Jean-Martin Aussant : « Je ne pense pas que la gratuité absolue soit la solution pour les Nord-Américains. Ça ne fait pas très réaliste par rapport à notre situation géopolitique (...) » Fin de la citation.
J’aurais besoin de plus d’explication sur cette lumineuse assertion. Pourquoi la gratuité n’est-elle pas possible et en quoi notre situation géopolitique a-t-elle à y voir? Que veut dire cette phrase que bizarrement, aucun de nos brillants journalissss à gage n’a tenu à creuser ? Comme à l’école, voici un choix de réponse. On va voir si madame Malavoy passe le test…
Que veut dire la phrase suivante : « Je ne pense pas que la gratuité absolue soit la solution pour les Nord-Américains. Ça ne fait pas très réaliste par rapport à notre situation géopolitique (...) »
A) avec les loups, on doit hurler
B) si ton voisin est assez cave pour faire payer ses étudiants, il faut que tu en fasses tout autant.
C) Il faut faire payer les étudiants pour que la mafia puisse continuer d’engraisser avec des contrats sans appel d’offres.
D) Quelqu’un doit payer pour la mafia universitaire des recteurs qui gagnent plus que des ministres à faire tourner les facultés et départements dont les déficits s’accumulent même en administration où l’on forme des comptables sensés savoir compter.
E) En raison de la corruption généralisée, et de la nécessité de graisser les amis du régime, le Québec n’a pas les moyens d’offrir la gratuité scolaire.
F) L’ensemble de ces réponses.
Non mais comprenez-vous maintenant pourquoi le Pq s’en va sur la bum ?


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7 commentaires

  • François Ricard Répondre

    7 octobre 2011

    Droits de scolarité : une approche à revoir
    Dans les universités états-uniennes, les droits de scolarité, pour une année scolaire, se situent à environ 25 000$.
    Une bonne partie de nos diplômés s'en vont ailleurs et ne travaillent pas au Québec à la fin de leurs études, la raison étant qu'ils sont d'ailleurs et retournent chez eux. Ils ne sont venus au Québec que parce que les droits de scolarité étaient plus bas que chez eux. Nous subventionnons des gens d'autres provinces et d'autres pays.
    Il faut aussi admettre que le Québec a un besoin criant de diplômés dans tous les domaines.
    Alors pourquoi ne pas mettre sur pied un système de tarification à deux vitesses.
    1- L'enseignement gratuit pour chaque étudiant qui s'engage à travailler au Québec pour 5 ans ( baccalauréat et maîtrise), pour 7 ans (doctorat) à la fin de ses études.
    2- Un droit de 25 000$ pour chaque étudiant qui refuse de signer un semblable engagement.
    Ceci mettrait fin aux subventions outre-frontières et à la pénurie de diplômés que nous avons.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2011

    @M. Lévesque
    Heureusement que vous ne me faites pas de procès d'intention (tout en m'en faisant un). Je suis diplômé universitaire et je gagne très bien ma vie, merci. Quand j'étais étudiant c'était autre chose.
    J'ai eu deux "prétentions": que les étudiants universitaires viennent généralement de milieux plus aisés, et que les diplômés universitaires font de meilleurs revenus que les non-diplômés. Le contestez-vous? Pour moi ce sont des évidences incontestables, mais bon vous pouvez voir par exemple Moussaly-Sergieh et Vaillancourt pour une référence. Je n'ai jamais dit que les étudiants ont des revenus faramineux **au moment de leurs études**. Relisez plus attentivement ce que j'ai effectivement écrit.
    Il découle de cela qu'exiger la gratuité revient à demander que les petits salariés subventionnent la formation universitaire des étudiants provenant de familles plus fortunées (en fait, ils le font déjà, mais les étudiants trouvent qu'ils ne leur versent pas **assez** d'argent et en demandent encore plus). Une réalité que des étudiants qui se croient probablement progressistes préfèrent ne pas regarder en face. Bref, les hautains, les progressistes et les condescendants ne sont peut-être pas là où vous le pensez.
    Les universités bénéficieraient certainement du ballon d'oxygène financier que leur apporterait un dégel des frais de scolarité. Ceci étant dit on peut concevoir d'autres changements. Pourquoi par exemple ne pas moduler les frais de scolarité suivant les facultés? Les différences des frais de formation en médecine, en génie ou en lettres sont énormes. On pourrait facilement concevoir geler les frais dans certains domaines, et hausser d'autres plus radicalement.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2011

    Les riches sont deja trop privilgies par les frais a rabais de notre education. Les jeunes qui veulent aller a l'universite doivent savoir que rien n est gratuit dans ce monde.Les universites sont deja en perte de cerveaux,de chercheurs et des meilleurs parmi nos jeunes qui partent, par manque de soutien financier qui pourrait etre comble par des frais scolaires plus eleves.

  • Daniel Lévesque Répondre

    3 octobre 2011

    @ Nickel
    Sans vouloir vous adresser un procès d'intention, disons que votre missive empeste la jalousie à plein nez. Bref, un comportement du Québécois typique qui trouve que l'herbe du voisin est trop verte comparativement à la sienne. Et c'est en envoyant son chien pisser qu'il pense pouvoir régler le problème.
    Par ailleurs, vos prétentions sur le niveau de vie des étudiants qui viendraient de milieux soi-disant aisés ne tient pas la route. C'est documenté qu'on ne retrouve à peu de chose près que des "tout-nus" dans les CEGEP et les Universités. Le mythe de l'étudiant riche a la couenne dure. Pourtant, ce sont les sociétés les plus instruites qui sont aussi les plus prospères.
    Finalement, c'est le Pq qui a sonné le glas de l'enseignement de l'histoire au secondaire. Et en vous lisant, j'avoue qu'on en constate les tristes effets.
    Bonne chance avec madame Marois!
    Daniel Lévesque

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    Je ne me ferai pas d'amis, mais voilà...
    La plupart des étudiants viennent de la frange la plus à l'aise de la société. La plupart des diplômés feront un meilleur salaire que la moyenne des Québécois. Les frais de scolarité (disons 2200$/an) sont bien inférieurs au coût d'un diplôme (disons 20K$/an).
    Tout ceci revient à dire que les étudiants pas-du-tout-hautains exigent que le Québécois moyen se saigne pour subventionner un diplôme dont ils seront les premiers bénéficiaires. En fait, il semble qu'ils exigent **ne pas payer un sou** pour s'instruire et s'ouvrir les portes des professions les plus payantes.
    Le PQ s'en va sur la bum, parce que chacun a sa liste d'épicerie d'intérêts égoïstes, sans quoi il menace d'abandonner le navire.
    Merci de travailler à réélire Jean Charest.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    « Je ne pense pas que la gratuité absolue soit la solution pour les Nord-Américains. Ça ne fait pas très réaliste par rapport à notre situation géopolitique (...) »
    Pour moi c'est une évidence.
    La gratuité à McGill et autres institutions anglophones provoquerait un raz-de-marée d'étudiants anglophones venant de toute l'Amérique du Nord vers la province de Québec.
    J'ai fait part de ce problème à Aussant, mais sans obtenir de réponse.
    Aussant évoque l'exemple de la Norvège, mais l'enseignement s'y fait en norvégien. La seule exception est la minorité autochtone Sami de 2,000 âmes qui peut enseigner dans sa langue.

  • Pierre Cloutier Répondre

    3 octobre 2011

    La gratuité de l'éducation du primaire au post-universitaire devrait être un droit protégé par la constitution du Québec.
    Le financement pourrait être assuré par une surtaxe sur les hydro-carbures. Si les prédateurs privés veulent s'en mettre plein les poches avec le pétrole d'Anticosti et le gaz de shit, ils doivent faire en sorte de payer pour que nos enfants soient bien éduqués et instruits. Point final.
    Pierre Cloutier