Gesca - Conglomérat de propagande

Par Marcelin Gélinas

2006 textes seuls


Cyberpresse - Gesca adore publier ce type d'opinion. Jour après jour, semaine après semaine. Constamment. On croirait le même plat reconduit à des milliers de reprises l'année durant. En modifiant au passage, selon les cas, ou la température du mets, ou l'assaisonnement, ou la sauce eau et farine.
Il y a plus des deux tiers de vos lecteurs («les francophones québécois qui lisent les journaux», selon la formulation des sondeurs) qui aspirent à l'Indépendance du Québec. Mais... on aime bien laisser croire, chez Gesca que la majorité est tout autre dans ses opinions...
Pendant ce temps, on y publie même des textes anonymes (!) comme celui-ci, de... Mme Marie-France Legault (alias Monique Desautels et combien d'autres identités pseudonymes: ces «haineux» qui dégobillent à la journée longue sur le projet de Libération nationale des Québécois, et qui pratiquent à grande échelle ces méthodes aussi honnêtes, on le devine, que la vertu qu'ils réclament à grands cris d'indignation de leurs «adversaires»). Ce qui est du reste fort aisé à repérer: quand on écrit partout le même texte, depuis une bonne douzaine d'années, chez Gesca-Cyberpresse la plupart du temps, on reconnaît le style et le propos au quart de tour. En effet.
Pendant ce temps encore, lorsqu'il est possible pour les gens aux opinions divergentes de réagir, vous vous abstenez de publier une bonne partie des commentaires qui ne vont pas dans le sens des préférences idéologiques de votre conglomérat de presse. Votre équipe de «modérateurs» chez Cyberpresse est en fait l'équipe d'une «gare de triage»: on publie massivement ce qui relève du «bien canadien», et on rejette largement ce qui relève du «mal québécois». Plus caricatural que ça, on retourne dans l'Union soviétique d'avant le Mur...
C'est en effet effarant de constater combien les forums de discussions chez Cyberpresse sont littéralement piégés: on envoie son mot, mais un sur... huit sera retenu.
Inversement, la personne d'allégeance... «cyberpressienne» qui défielle 23 heures par jour (on le croirait dans bien des cas: insultes, rage, haine, salissage à n'en plus finir contre tout ce qui est susceptible de promouvoir un Québec mûr, debout, adulte et responsable) aura, elle (et ses quatorze pseudonymes), toutes portes ouvertes pour déverser en ces lieux son ressentiment maladif contre tout ce qui est susceptible de mettre «en danger» son plusse meyeur pays du mond'...
Gesca, conglomérat de presse ? Point du tout !
_ Conglomérat de propagande, si !
Gesca, La Presse, Cyberpresse et vos différents quotidiens en région (voire en Capitale) : vous avez perdu toute crédibilité intellectuelle.
Vous n'êtes plus qu'une machine à vendre du Canada.
C'est profondément méprisable.
Et je n'ai plus aucun respect pour vous. Aucun.
(C'est un jeu dangereux, vous savez, de tenter de faire de la chair à saucisses avec les opinions de son lectorat. Un jour, vous vous en mordrez cruellement les doigts. Forcément. Mais il sera alors un peu tard pour vous confondre en mille excuses à la Tartuffe)
Marcelin Gélinas,
_ citoyen québécois


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