François Gendron fait une sortie contre les démissionnaires

Ce Ducon, vénérable vénéneux, illustre bien ce qu'est devenu le PQ - des champions arrogants du déni.



La Presse Canadienne Saint-Catherine-de-la-Jacques-Cartier - Le doyen du caucus du Parti québécois, François Gendron, a fait une sortie mercredi pour ridiculiser les raisons qui ont mené cinq députés à claquer la porte pour siéger comme indépendants.
M. Gendron a affirmé que les démissionnaires ont choisi de «se regarder le nombril» et ont quitté le navire péquiste à cause d'un «petit mal de ventre».
Reconnaissant que ces départs pourraient provoquer l'implosion du PQ, M. Gendron a rappelé que son parti avait accompli de grandes choses au fil des ans.
Alors qu'il s'apprêtait à prendre part à un caucus extraordinaire visant à juguler l'hémorragie dans l'aile parlementaire péquiste, M. Gendron a tenté de minimiser les propos de l'ancien premier ministre péquiste Bernard Landry, qui a qualifié cette vague de démissions de «crise sans précédent».
M. Gendron a soutenu que les démissionnaires avaient tous des raisons différentes de quitter le navire péquiste et il a affirmé qu'il lui importait peu que M. Landry ait formulé cet avis.
Les députés péquistes sont réunis dans une station de villégiature dans la région de Québec. Cette réunion doit servir à présenter une image unie derrière la chef péquiste Pauline Marois.
Le député Bernard Drainville a affirmé que les discussions, qui se déroulent à huis clos mercredi après-midi, doivent cimenter le groupe de manière à contrer les apparences de division dans les rangs péquistes, alimentées par cinq démissions.
Un sixième député a été expulsé du caucus en raison d'une enquête policière en cours sur un de ses anciens attachés politiques.


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