Du soulagement à la déception

Chronique de Patrice Boileau

Il se fait tard. L’horloge indique maintenant l’heure qui annonce l’arrivée de mercredi. Comme plusieurs indépendantistes, l’auteur de ces lignes a poussé un soupir de soulagement face au ralliement soudain qu’ont finalement effectué les Québécois envers le seul parti qui défend réellement leurs intérêts à Ottawa. Malgré tout, l’amertume persiste.
Plusieurs circonscriptions majoritairement composées d’un électorat francophone ont en effet choisi d’appuyer des partis politiques canadians qui n’hésiteront pas à déclarer fièrement que le Canada demeure toujours leur choix de pays. La région de Québec en compte plusieurs. Idem pour le Lac-Saint-Jean, jadis bastion indépendantiste par excellence. Et que dire de la circonscription montréalaise de Papineau -- comble d’ironie de par son nom — qui a vu Justin Trudeau battre la candidate bloquiste!
Avouons également que le chef du Parti libéral, Stéphane Dion, fut un puissant agent répulsif qui a propulsé un grand nombre d’électeurs québécois vers d’autres formations politiques, dont le Bloc québécois. Sans la présence du député libéral de la circonscription de Saint-Laurent-Cartierville, il n’est pas certain que la formation souverainiste de Gilles Duceppe aurait réalisé le résultat que l’on sait. L’humiliante défaite qu’a subie celui qui a travaillé si fort pour affaiblir le Québec s’avère tout de même une douce revanche dont on ne pouvait se passer. L’homme entêté à demeurer à la tête du PLC se verra sans doute montrer la porte rapidement par l’intelligentsia de son parti. Ce qui procurera aux souverainistes québécois une seconde jouissance en peu de temps! Reste que son départ ne garantit pas aux bloquistes que le successeur génèrera le même effet repoussant, lorsqu’il y aura un nouvel appel aux urnes.
Au chapitre des bonnes nouvelles, les Québécois auront donc affirmé haut et fort qu’ils n’adhèrent pas au Canada de Stephen Harper. Les valeurs conservatrices qui répondent visiblement aux attentes des Canadians, amènent ainsi les deux nations, forcées de cohabiter dans le même espace politique, à négocier de nouveau au sein d’un gouvernement minoritaire. Véritablement, la présence du Bloc québécois à Ottawa procure une voix forte aux Québécois au Parlement fédéral. La formation souverainiste montre donc inéluctablement sa grande pertinence au gouvernement canadien, quoi qu’en disent ceux qui ont fallacieusement tenté de démontrer le contraire tout au long de la campagne électorale. D’où l’obligation de le répéter inlassablement, à chaque scrutin fédéral, puisque les adversaires du Québec jouissent de puissants moyens médiatiques.
Gilles Duceppe a mené une excellente campagne. Son discours de victoire a fait beaucoup de place à un vibrant plaidoyer en faveur de la souveraineté du Québec. Voilà qui détonne dans le paysage politique québécois car ce propos trouve présentement peu d’écho à l’Assemblée nationale. C’est paradoxalement Jean Charest qui fait actuellement le plein de votes des gens qui sont mécontents des mesures adoptées par le gouvernement canadian. Voilà qui est malheureux car l’élan qui découle de la victoire bloquiste ne sera pas canalisé par le PQ, lui qui a décidé de ne pas mettre en avant son article 1 lors du prochain scrutin québécois.
Une victoire éclatante du Parti libéral à Québec pavera-t-il la voie à une nouvelle tentative de Gilles Duceppe de s’emparer de la direction du Parti québécois? L’homme jouit d’une grande crédibilité dans la population. Le chef bloquiste ne posera néanmoins aucun geste douteux pour précipiter le départ de l’actuelle leader péquiste. Assurément, le député bloquiste de Laurier-Sainte-Marie attendra élégamment le départ de Pauline Marois avant de songer à plonger dans l’arène politique québécoise.
Chose certaine, les députés bloquistes ne pourront continuer d’essayer de mousser l’option souverainiste à partir d’Ottawa, si personne ne prend le relais clairement à Québec. Les choses doivent changer rapidement au Parti québécois afin de solidifier le mouvement de solidarité générale qui a été observé au sein de la nation québécoise durant l’élection fédérale. Cette nation a en effet choisi d’exprimer démocratiquement son indépendance face aux choix politiques canadians. Plus que jamais, celle-ci a manifesté sans complexe qu’elle préférait d’autres avenues pour se développer. Il peut être très pédagogique d’expliquer aux Québécois que cette liberté de choisir se décuple chez tous les peuples souverains. Mais il faut pour cela détenir à Québec un parti qui offre cette option au prochain scrutin.
Patrice Boileau


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    @ Nestor Turcotte
    Il n'y a pas une telle chose que des « fédéralistes-confédéralistes » au PQ et au BQ. S'il y a des « confédéralistes », il s'agit de « souverainistes-confédéralistes », nuance ! Nuance importante à moins qu'on veuille tout mélanger. À moins qu'on veuille faire le jeu des canadianisateurs.
    Il n'y a pas une telle chose qu'un PQ et un BQ, qui ne parle pas de souveraineté. Il n'en parlent peut-être pas assez selon vous, admettons. Mais de dire qu'ils sont devenu des fédéralistes pour autant n'est que partie de la propagande canadianisatrice pour :
    - diviser le vote souverainiste ;
    - isoler les « indépendandistes » ;
    - et surtout, pour écarter le Bloc et le PQ de la députation du Québec pour refaire de coup de force de Trudeau. Le Canada ne pourra éternellement être un État en sursis. Il n'attend que le bon moment pour agir et se réformer de manière cosmétique pour se valider auprès du peuple souverain du Québec.
    Il n'y a pas une telle chose que des intentions malveillantes qui feraient de la députation du Québec des personnes qui « vivent » sur le dos des souverainistes. Cela encore participe au dénigrement fédéraliste, qui se fonde sur le dénigrement démagogique des politiciens, pour favoriser le discrédit et la démission à l'égard du politique.
    Motivation de l'action VS L'action de l'action
    Il n'y a rien d'étonnant cependant à ce que vous confondiez motivation et action. On peut à bon droit penser que la direction souverainiste pourrait faire ceci, ou cela, faire mieux, faire pire aussi, faire mal, faire bien aussi. On peut tous et chacun penser qu'à leur place les choses iraient dans le sens qu'on pense. Le PI a été créé pour ça. Il existe, il pense pouvoir mieux faire. C'est ce qui a motivé sa création et ce qui motive ses membre. Maintenant, reste l'action. Or l'action ne consiste pas à faire l'étalage de ses motivations, l'action politique consiste à proposer un programme politique. Le programme politique du PI serait à ce que je crois en comprendre, pallier tout ce qui le motive, pour parler davantage de l'a propos, du bien fondé des l'accession à la souveraineté de l'État. Ce qui se trouverait à appuyer, compléter l'action des souverainistes du PQ et du Bloc.
    Par contre, le fait de sans cesse attaquer le PQ et le Bloc ne peut faire du PI que l'allié objectif des canadianisateurs, et transformer son action non plus en appuie aux souverainistes du PQ et du Bloc, mais bien en appui aux canadianisateurs. Je ne crois pas, comme certains, que le PI soit un parti qui appuie la canadianisation du Québec. Je prends le parti de dire qu'il s'agit d'une mouvance qui se veut appuyer, compléter, la lutte souverainiste historique.
    Le PQ et le BQ ne vient pas « chercher les votes des indépendantistes » pour les trahir ensuite. cette affirmation est méprisante, dénigrante et trahi votre calcul politique. Ce que vous voulez c'est gonfler le membership du PI en maraudant le PQ et le Bloc. Vous voulez remplacer le PQ et comme le PI n'a pas de branche au niveau fédéral, vous dénigrez l'impact du Bloc à Ottawa, toujours pour gonfler les rangs du PI. Dans le but de remplacer le PQ. Ce qui n'a de sens que dans une lutte opportuniste qui est l'alliée objective de la division souhaitée par les canadianisateurs.
    Maraudage VS Mobilisation
    Que des souverainistes veuille quitter le PQ pour joindre les rangs du PI soit ! Mais je vois le PI autrement. Je le vois utile dans la mesure où il est dans l'action. Dans la mesure où cette action parvient à motiver les souverainistes qui ont délaissé le PQ et le Bloc. Qui pour mil et une raison, ont cessé de s'intéresser à la cause, qui ne trouve plus de motivation à continuer la lutte. Le PI de l'action pourrait être donc à la fois un appui à la cause du peuple souverain du Québec hors la division souverainiste souhaitée par les canadianisateurs, et à la fois un agent mobilisateur qui pallie à la démobilisation des personnes qui aimeraient participer à la défense et l'illustration du projet de pays, cela, en définissant ce qu'il serait, en rédigeant un projet de Constitution, en participant à la dénonciation de la propagande canadianisatrice, bref en contribuant à l'attaque contre nos adversaires. Il y a tant à faire.
    Il y a tant à faire
    Il faut cesser de remettre son pouvoir entre les mains des autres, y compris d'attendre que d'autres prennent la parole, ou quand il s'en trouve, de s'en contenter. Il faut cesser de remettre son pouvoir entre les mains de nos chefs. Seuls, ils ne peuvent rien. On s'est trop longtemps contenté d'applaudir au lieu de prendre la parole, au lieu d'agir. Trop longtemps contenté d'applaudir les charismatiques René Lévesque, Pierre Bourgault, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Trop longtemps contenté d'attendre qu'ils trouvent le moyen de nous sauver, de nous réunir, de nous motiver, de nous mobiliser, de nous animer, de nous féliciter, de nous entendre. Ils ne peuvent rien si nous ne prenons pas nous aussi la parole, si nous ne posons pas de gestes, si nous ne nous efforçons pas d'agir, de poser des geste citoyens, de concevoir des actions directes. Il y a tant à faire, et... on en a vu des exemples récemment.
    L'opposition des artistes a montré ce que peut produire le fait de cesser d'attendre, de cesser de remettre son pouvoir entre les mains de nos chefs. Ils ont sans attendre, sans mot d'ordre précis, produit une action salutaire, sans ces actions, le Bloc allait tout droit à l'abattoir. Des artistes se sont réunis en petits groupes fondés sur des amitiés et connivences électives, ils ont produit des oeuvres des actions citoyennes, un clip qui a fait un malheur, Culture en péril , suivi d'autres clips citoyens dans unissonsnosvoix.ca , sans parler des manifestations à Québec et Montréal, des entrevues dans les médias, etc.
    Une action des souverainistes qui serait autre chose que d'attendre que nos chefs nous motive ou nous anime reste à entreprendre, et pas seulement à travers le PQ, le Bloc, QS ou le PI du reste. Les partis politiques sont des porte-avions difficiles à manoeuvrer. Ce qu'il nous faut aussi, non pas pour leur rentrer dedans mais pour les appuyer, des destroyers, des vedettes, et tout ce qui peut contribuer à tous les combats, sur tous les terrains. Voilà ce qu'il nous faut construire. Et, il faut cesser d'attendre.
    Votre déception du PQ et du Bloc me semble de l'ordre de l'attentisme, votre réponse à votre inaction, au fait d'adhérer à la culture de l'applaudissement de nos chefs, ( Parizeau est le seul indépendantiste du PQ avez vous dit me semble-t-il quelque part ), culture partager par beaucoup, et beaucoup trop, me semble devoir se transsubstantier en culture de la prise en main de soi, d'abord. Non pas pour faire mieux que les autres, mais pour faire, tout court, pour faire quelque chose qui soit soi. Au meilleur de soi. Avec ce qui anime ce soi, ce qui est parti de ces forces, de ses talents, des ses intérêts, sans attendre et avec les moyens que l'on a soi, ou que l'on peut réunir autour de soi. Et, ça tombe bien, on a tous des talents, et ils y a tant de talents qu'on ne peut chacun, tous les avoir. Ainsi on trouve des gens qui ont le talent, la capacité, le plaisir d'exercer, de la parole, d'autre de l'écrit, d'autres de penser, d'autres professer, d'autres de communiquer, d'autres d'animer, d'autres de foncer, d'autres de réunir, d'autres d'exécuter une tâche technique, mécanique, etc. etc.
    L'action citoyenne - L'action directe
    Il y a tant à faire... par exemple, aller filmer à la caméra cachée les lieux où l'on ne parvient pas à se faire servir en français, les dépanneurs, les restaurants, les aéroports, des actions directes pourraient être faites en ce sens. L'idée pourrait être reprise par des producteurs militants, à la manière des clips diffusés dans Internet récemment, pour constituer une banque de documentation. Le tout en tout respects, sans diffamation et en cachant les visages des personnes incriminées, il ne s'agit pas de détruire des commerces, mais de dénoncer une situation sociologique et politique.
    Bref, il y a tant à faire et tant de choses peuvent être faites, pour peu que l'on se rapproprie son pouvoir. Pour peu que l'on cesse d'être des spectateurs, dès lors oisifs et mécontents quand le spectacle n'est pas assez ceci, ou pas assez cela...
    À l'action donc... en solidarité en appuie à toutes les autres...
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    A Monsieur L.A.
    Je n'attaque pas les souverainistes qui sont au PQ et au BQ. Ou ailleurs.
    J'attaque (si cette expression vous va....) les fédéralistes-confédéralistes qui sont dans ces formations politiques et qui viennent chercher les votes des indépendantistes et ensuite, ne parlent plus de ce qui devrait les faire vivre.
    Étonnant, hein!
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2008

    @ M. Turcotte
    Soit ! Admettons que le PQ soit confédérationniste à savoir, en faveur d'une fédération d'États souverains.
    Soit ! Le PI, est indépendantiste ! Et après !
    Reste que vous considérez ou pas les souverainistes du PQ et du Bloc québécois comme des adversaires. S'ils sont ne sont pas vos adversaires, attaquez les fédéralistes. S'ils sont vos adversaires, nous le sommes aussi. Si nous sommes vos adversaires, vous faites le jeu divisionniste des fédéralistes. La belle affaire ! Nous vous combattrons comme tels, alliés objectifs des canadianisateurs. Ce que bien sûr je ne souhaite pas, mais s'il le faut...
    Pour ma part, les indépendantistes du PI, et les souverainistes du PQ et du Bloc québécois, de QS, voire des souverainistes de l'ADQ, voire des souverainistes de droite qui votent pour les Conservateurs, sont au service du peuple souverain du Québec. Ils sont du même côté ultimement. Du côté d'un État émanant du peuple souverain du Québec, contre un État imposé d'autorité. Faites valoir votre option non pas contre les souverainistes mais contre les fédéralistes, ce sont eux qui enferment le peuple.
    Le peuple souverain du Québec décidera.
    Luc A.

  • Frédéric Picard Répondre

    17 octobre 2008

    Le simple fait que ce ne soit pas des fédéralistes qui occupent les sièges à Ottawa fait de la victoire du bloc une bataille décisive. Le fait que le bloc rend le Canada dysfonctionnel ajoute la cerise sur le sunday.
    Nos ennemis sont donc désorganisés au fédéral. Il devient très difficile pour eux de faire de la convergence politique sur les "pork barrel" et autres nominations et contrats politiques. Ainsi, une personne faisant un don au PCC ne pourra pas s'attendre à recevoir un contrat du ministère des transports du Québec. Ou inversement, quelqu'un donnant à l'ADQ ne doit pas s'attendre à un contrat du canadian foreign affairs. Un tel contrat risque d'être soumis à l'oeil de lynx du bloc et pourrait être défait sur motion.
    La victoire a donc quelquechose de positif.
    Maintenant, est-ce que le bloc a parlé suffisamment de souveraineté ? Est-ce qu'il a proposé le rapatriement intensifs de pouvoirs vers Québec ? Je ne le crois pas. Dans ce sens, monsieur Turcotte a raison.
    Le bloc pourrait faire mieux. Proposer un programme de pays, en proposant un projet de loi sur le désistement du fédéral dans l'immigration, par exemple. Ou sur le désistement du CRTC au Québec. Ou la non-application des jugements de la cour suprême au Québec. Ce raisonnement pourrait certainement permettre au bloc de mener un campagne positive. On ne pourra pas compter éternellement sur les erreurs de nos adversaires. Dans cette mesure, les commentaires de monsieur Turcotte doivent être considérés.
    Toutefois, ces critiques, même si elles se veulent constructives, doivent être adressées de l'intérieur. C'est à dire que le bloc parlera de souveraineté et le bloc proposera le rapatriement intensif de pouvoirs que si ses militants lui montrent la voie. Voir, lui forcent la main. Par exemple, l'élection de "durs" sur l'exécutif national du BQ pourrait dramatiquement changer le discours du bloc.
    Ainsi, le bloc pourrait reconquérir Papineau et s'attaquer aux comtés de Québec. Mais pour ça, il faut participer à la vie politique du bloc. Bien plus qu'une chronique dans Vigile ou une lettre ouverte dans le Soleil ...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2008

    A monsieur LUC A.
    Je ne m'étenderai pas davantage sur le sujet.
    Le BLOC est confédéralitste. C'est écrit dans les textes du parti.
    Le PQ l'est tout autant. Bernard Landry est le promotteur no. 1.de cette vision des choses. Je n'ai pas à vous faire de dessin. C'est écrit aussi dans le Devoir de mars 2003. Il veut le Québec dans LE CANADA. Le journaliste cite mot à mot ses propos.
    Quant à Boisclair, on n'a jamais su ce qu'il voulait. Pauline a mis au rancart l'article I sans consulter les membres. René Lévesque était confédéraliste. C'est écrit aussi dans les gros volumes que j'ai lus. Et j'ai bien connu Monsieur Lévesque. Je l'appelais souvent le futur président de la République. Il n'aimait pas ça...Il faisait la moue.
    Seul Parizeau était séparatiste. Je ne parle pas des membres du RIN. La question ne se pose même pas.
    Je ne dénigre pas le PQ et le BQ. Je ne fais que rapporter les faits. Si rapporter les faits c'est dénigrer quelque chose, alors je suis ce que vous pensez.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2008

    Peu à peu, les Québécois remplacent les Canadiens-français à Ottawa. Au Parlement fédéral, l'ancien Canada-français s'estompe graduellement au profit du Québec. L'élément ethnique se dissout lentement et cède la place à l'élément national. En somme, côté indépendance, le Québec se comporte avec le Canada comme le Canada s'est comporté avec l'Angleterre. Voilà un bel exemple d'accession à la souveraineté de type très britannique.
    Intéressant, n'est-il pas ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2008

    Monsieur Boileau,
    Monsieur Luc dépense beaucoup d'énergie à refuser de blâmer des petits valets provocateurs, soit disant membres du PI. Il est vrai que des ténors de cette faction se sont d'abord exprimés de cette façon excessive mais des ennuis récents semblent les avoir ramenés à la raison et ils reviennent à un plus juste milieu.
    Mon expérience avec ces zélés qui font le jeu des fédés est qu'il vaut mieux les ignorer puisqu'ils se nourrisent de la hargne des rejetés pour harcèlement dans des partis qui ne s'en laissent pas imposer.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2008

    Bravo M. Archambault ! D'accord avec vous, c'est bien envoyé, juste, clair et respectueux...facile à comprendre sauf si on ne veut pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2008

    Face à la désunion pérenne des Canadiens français concernant le Pouvoir centraliste d'Ottawa, voici une sentence irréfutable du philosophe et fondateur du positivisme, Auguste Comte, pouvant être appliquée afin d'en finir avec cette désunion castrante due à la soumission à ce pouvoir arbitraire, pervers et colonisateur : Seuls les bons sentiments --patriotiques-- peuvent nous unir, l'intérêt --éphémère-- n'a jamais produit d'unions durables .
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2008

    @ MM Nestor Turcotte et Grégory Vézeau
    Tout ce débat est régulièrement partie des travaux de la Tribune libre de Vigile, dont tout récemment dans les contributions au titre « [Politique non-partisane
    GO CANADIENS GO !->http://www.vigile.net/Politique-non-partisane]
    » par Caroline Moreno - Tribune libre de Vigile 2008 10 07
    Mais puisqu'il le faut... poursuivons le débat...

    @ M. Turcotte
    Je constate que sans être tacticien vous tenez à vous attaquer au PQ et au Bloc québécois qui sont des partis souverainistes. Vous dites qu'en dépit de son programme politique souverainiste, le PQ est « confédérationniste », « preuves à l'appui ». Vous vous attaquez aux souverainistes, aux « fédéraliste, péquiste, désillusionniste ( ?), je m’en foutiste. etc... » à tous ceux qui « ne sont pas massivement des indépendantistes. »
    Le PI est selon vous le seul parti vraiment en faveur de la souveraineté de l'État du Québec. Soit ! Or, pour parvenir à réaliser cette souveraineté de l'État il vous faudra emporter l'adhésion de qui, sinon les Québécois, les souverainistes, les autonomistes, les indécis « désullionnistes » ou « j'm'en-foutistes » ? Comment y parvenir si d'emblée vous dites qu'ils sont « confédérationnistes » ? Comment ferez-vous pour les convaincre et convaincre les Québécois tout ce que vous trouvez à dire, ici ou ailleurs, c'est de les dénigrer ?
    C'est vrai qu'un nouveau parti commence quelque part, qu'il peut le faire sans « vedette », sauf que pour emporter l'adhésion, il faut proposer quelque chose. Non pas discréditer, dénigrer celles et ceux qui sont le plus susceptible d'adhérer à votre cause.
    Par ailleurs, le PQ a pu emporter en peu d'année l'adhésion d'un plus large groupe de personnes que n'a pu le faire le RIN, parce que M. Lévesque était une « vedette » et qu'il a su en attirer d'autres. C'est pourquoi M. Bousquet a raison de dire que le PI aurait plus de chance s'il parvenait à attirer plusieurs personnalités crédibles et reconnues. Ce qui ne discrédite pas vos efforts en cette absence, mais qui induit que cela nuit vos chances de progression.
    Si le PI est le parti souverainiste qu'il nous faut, il lui faudra convaincre la masse des Québécois souverainistes actuels à laquelle devront se joindre autonomistes et des fédéralistes qui décideraient de changer d'option. Pensez-vous pouvoir les convaincre en les dénigrant.
    Le PQ ne s'est pas attaqué aux nationalistes du PLQ que M. Lévesque venait de quitter en disant qu'ils n'étaient pas assez nationalistes. M. Lévesque a proposé un projet, a publié « Option Québec » pour attirer les nationalistes fédéralistes du PLQ et attirer les indépendantistes du RIN. Il a mis de l'avant son projet de « souveraineté association » et la manière de le défendre a emporter l'adhésion d'un nombre toujours plus croissant de personnes.
    Pour que la souveraineté de l'État se réalise, il faut continuer à convaincre un plus grand nombre de personnes encore. Non pas, discréditer celles qui déjà adhèrent à cette option, plus ou moins bien, plus ou moins mal, peut-être selon votre avis, mais qui sont les plus susceptibles d'y adhérer, cela en faisant tout ce qu'il faut pour agrandir le cercle.
    J'ai de gros doutes sur la capacité du PI de le faire, s'il compte comme vous semblez le faire, sur l'administration de plaintes, de reproches, de dénigrement, s'il compte sur la tenue de procès d'intention, s'il compte sur le « vous-n'êtes-pas-souverainistes-j'ai-raison-et-je-peux-le-prouver ». Il a par contre des chances s'il fait réellement mieux que les autres en parlant davantage de souveraineté, en donnant des arguments pour la rendre attrayante, en donnant des raisons de la faire, en s'attaquant aux méfaits des canadianisateurs, en démontrant que la situation actuelle nous fait être dans la soumission, l'enfermement et le blocage.
    Pour l'heure, vous tenez absolument à vos reproches et vos procès d'intention et voulez poursuivre le débat à cet égard. C'est une voie sans issue. C'est la voie de la division. Tout le contraire de ce qu'il vous faut pour réellement emporter l'adhésion majoritaire du peuple souverain du Québec. Le PQ et le Bloc sont des partis souverainistes. Il ne le seront plus quand, comme l'ADQ qui a appuyé le OUI au dernier référendum, il renonceront à travailler pour créer l'État souverain qu'on espère et se diront en faveur d'une autre option, autonomiste comme l'ADQ ou fédéraliste rénovateurs comme le PLQ.
    Reste aux PIistes à faire la preuve qu'ils peuvent mieux que le PQ et le Bloc, être en mesure d'emporter l'adhésion des Québécois en faveur de la création de l'État du peuple souverain du Québec, si tant est qu'il est vrai que et le PQ et le Bloc ne sont pas capables de le faire. Le fait qu'ils ne puissent le faire, ne veut pas dire qu'ils ne sont pas souverainistes. Cela voudrait tout au plus dire qu'ils ne parviennent pas à faire ce que le PI prétend pouvoir faire. Et, le PI ne pourra le faire que s'il se fait des souverainistes du PQ et du Bloc, des alliés, et non des ennemis. Vos reproches constants, vous fait adversaire, et non allié. Cela n'est pas acceptable, viable, congruent, logique.
    Si cette approche perdure dans le PI, si cette approche n'est pas dénoncée par le PI, il faudra se rendre à l'évidence. Le PI, est source de division, il veut se construire sur les ruines du PQ et du Bloc qu'il veut détruire. Il ne veut pas augmenter le nombre d'adhésion au projet de souveraineté de l'État, il veut débaucher les adhérents de ces partis pour se substituer à eux, et non pas compléter, appuyer, contribuer à l'avancement de la cause du peuple souverain du Québec en tentant de convaincre celles et ceux qui n'adhèrent pas déjà au PQ ou au Bloc.
    S'il est vrai que des souverainistes ne se retrouvent pas dans le PQ et le Bloc, s'il est vrai que cela nuit à la cause de la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec, s'il est vrai que le PI peut être un bon véhicule pour fédérer cette portion de l'électorat orpheline, cela doit se faire non pas en retranchant des appuis au PQ et au Bloc, mais en additionnant à ceux-là, d'autres appuis qu'ils n'ont pas. Pourrait ainsi se constituer une masse critique d'appui plus grande en faveur de notre cause commune. Ce qui est tout le contraire de la division. Du reste, cela permettrait au PQ et au Bloc de paraître plus attrayant à cette autre portion de l'électorat indécise, autonomiste, voire fédéraliste. Ce qui est nécessaire pour obtenir l'appui à la souveraineté de l'État dont nous avons besoin pour la faire. Ainsi, plus le PI cessera de discréditer le PQ et le Bloc pour les affaiblir, plus le PI parviendra à convaincre des personnes qui n'adhèrent pas déjà au PQ et au Bloc, plus le nombre d’adhérents à notre notre cause commune aura des chances de grandir. Moins elle le pourra si le PI compte sur le maraudage pour se constituer la base militante qui lui manque pour devenir un grand parti. Ce à quoi vos reproches contribuent.
    @ M. Vézeau
    Les débuts du PQ ne sont pas ceux du PI. Le PQ a été fondé sur la base du « Mouvement souveraineté-association » de René Lévesque, une vedette de la politique qui a amené avec lui des ténors de la politique qui ont créé le PQ. Les débuts du PI s’apparenteraient plutôt aux débuts du RIN. Ce qui n’est pas rien et qui milite en faveur de ce regroupement. Cela, pour peu qu’il cesse de faire du maraudage, pour peu qu’il devienne un parti proposant l’enthousiaste et positive adhésion au projet de souveraineté du Québec.
    Quant au dénigrement dont vous vous dites victime, il n’a pas lieu d’être, mais il s’explique par l’antagonisme que provoquent les attaques incessantes de certains contre la PQ et le Bloc. Ce qui doit cesser.
    Je suis péquiste, bloquiste, je suis pour la souveraineté de l’État. J’estime que j’ai parfaitement le droit, sans blâme ni reproche, de considérer ces deux grands partis comme étant toujours des partis en faveur de la souveraineté de l’État du peuple souverain du Québec. Toute accusation contre ce qui me semble être un fait avéré aura davantage pour effet de m’éloigner du PI, et non de m’en rapprocher. Est-ce ce que vous souhaitez ?
    Par contre, si le PI cessait ses attaques, dénonçait celles et ceux qui s’emploient à les mener, s’il montrait qu’il sait bien et mieux parler de l’à propos, du bien fondé, de la souveraineté de l’État du peuple souverain du Québec, cela permettant de faire grandir le nombre d’adhérents à cette cause qui est la nôtre, le PI aurait tout mon appui. Il l’a, même si je n’adhère pas au parti, parce que je crois qu’il saura faire la part des choses. Il l’a, parce que je crois que le PI est susceptible de jouer un rôle positif de rassemblement. Il cessera bientôt d’avoir mon appui si celles et ceux qui s’en réclament, ne cessent pas de contribuer à la division, en mettant de l’avant les reproches, les édits d’excommunication, des procès d’intention, contre toute évidence. Si les stratégies du PQ et du Bloc sont toujours des éléments en constantes évolutions, constants questionnements, si on peut ou pas entièrement les endosser, reste qu’il s’agit incontestablement des partis souverainistes. C’est pourquoi j’y adhère, c’est pourquoi j’appuie les PIistes. En espérant les voir tous marcher ensemble sur la route qu’emprunte ce peuple souverain du Québec qui est le mien.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2008

    A Monsieur Luc A.
    Je ne suis pas tacticien. Je ne mousse aucun parti en soi. Je vois les choses telles qu'elles sont.
    Le PQ ne parle jamais de son option. Pourquoi? Parce qu'il n'est pas ce que bien des péquistes pensent qu'il est. Il est n'est pas indépendantiste. Il est CONFÉDÉRALISTE. Je vous réfère toujours à Bernard Landry. On organise une conférence sur le sujet. Je suis preneur. J'apporte mes preuves. Vous apportez les vôtres. Le public jugera.
    Pour les bloquistes, on repassera. C'est un ramassis de toutes les tendances: fédéraliste, péquiste, désillusionniste (?), je m'en foutiste. etc....Ce ne sont pas massivement des indépendantistes.
    Le Parti indépendantiste n'est pas parfait. Mais il a au moins le mérite de dire carrément ce qu'il est. C'est un début....
    Nestor Turcotte

  • Grégory Vézeau Répondre

    15 octobre 2008

    Monsieur Bousquet,
    Combien de fois devrais-je le dire.
    Madame Marois ma confié personnellement qu'elle évitait de parler de souveraineté, car il y a des péquistes non souverainistes.
    Cela s'est passé le 14 avril dernier à Amos, devant plusieurs témoins.
    De plus, dites vous une chose, ce n'est pas avec des élites au dessus du peuple que nous ferons l'indépendance, c'est des gens du peuple avec le peuple qui la feront.
    Vous rappelez vous les débuts du PQ? Une belle bande d'inconnus qui sont parvenus à faire élire 1 député puis par la suite ont pris le pouvoir.
    Donc l'argument des poids lourd ne tient pas la route. Surtout quand on voit ce qui est arrivé avec l'ADQ récemment. Ce qui compte c'est le travail sur le terrain.
    Mais je suis d'accord, il y a encore des souverainistes parmi les péquistes. Cependant c'est bien beau le dire, mais il faudrait agir en ce sens.
    Or au parti québécois, on se dit souverainiste sans plus, un peu comme Stéphane Dion qui se dit nationaliste québécois. Les belles paroles pleuvent, mais pas les actions.
    Aussi, avez-vous une simple idée de la difficulté à l'heure actuelle de mettre sur pied un parti politique?
    Les gens ne crois plus les politiciens, ils ne croient plus en la politique et très peu s'engagent à militer pour les trois ''grand'' partis. Il sont pris par acclamation lors des assemblées, car il y a trop peu de volontaire pour les postes à combler.
    Donc imaginez si les ''grands'' partis recrutent n'importe qui et sont en manque de personnel, comment il est difficile de trouver des gens près à travailler pour un nouveau parti, qui ne bénéficie d'aucune publicité.
    En conclusion monsieur Bosuquet continuez à dénigrer ceux qui agissent si cela vous plaît, mais cela n'avance en rien le jour où le peuple québécois sera libre.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    Le malentendu du pays ( P. I. )
    Je n'ai jamais prisé la division souverainiste. Le PI m'a toujours semblé incarner cette division.
    Par contre, il existe, c'est un fait. Passons sur les raisons et les cause qui ont mené à sa fondation. Il existe. Autour de lui sel rassemblent des souverainistes intéressés à faire avancer notre cause commune. Cette nouvelle entité stimule leur mobilisation. Il plutôt que de faire semblant qu'il n'existe pas. Plutôt que de tenter de contrer leurs actions, voire tenter de voir disparaître le PI, les PIiste, je me suis convaincu qu'il fallait intégrer cette donnée pour résoudre l'équation qu'il nous faut résoudre.
    L'équation PI ( π ≈ 3,1416 )
    π x diamètre = la circonférence des cercles qui nous enferment
    Le PI me semble mobiliser des militants et militantes qui autrement se trouvaient mal entendu, mal animé, mal mobilisé par ailleurs. Tant pis ! Et... Tant mieux s'ils et elles trouvent là leur bonheur. Un fait demeure, ils et elles compte et participent à la mobilisation de nos troupes. Voire, stimulent celles qui dans le PQ se trouveraient ne pas trop savoir s'ils doivent y rester ou pas. Le spectre de la division qu'incarne à priori le PI les stimule au contraire à demeurer militant en leur donnant de nouvelles raisons pour l'être. Ainsi, le PI pour ma part me donne des raisons pour appuyer plus intimement le PQ et le Bloc. Je vois donc un intérêt à prendre acte de l'existence du PI.
    Le PI répond donc à la difficulté de mobiliser des partisans, répond à un besoin qu'ils ont de se faire entendre, ce qui leur donne l'impression là, d'être entendu, pris en compte. Ils ont raison.
    Là où le bat blesse, c'est quand certains PIistes ne trouvent comme moyen de s'imposer, de se distinguer, de s'affirmer, que dans le dénigrement du PQ ou du Bloc, que dans les escarmouches et les rivalités avec les Péquiste et bloquistes qui protestent. Quand on est en présence de telle stratégie, l'évidence de la division s'impose. Or, « il ne suffirait de presque rien » comme dit la chanson, pour que cela se transforme de manière à participer à une mobilisation des souverainiste solidaire et solide dans l'aire politique qui est celle du peuple souverain du Québec.
    π x par le rayon pour pulvériser le cercle de l'enfermement
    Le PI, pour le pays, serait un PI qui refuse le « divisionnisme » et décide de systématiquement diriger ses critiques contre nos communs adversaires tout en faisant ce qu'il dit vouloir faire, parler de souveraineté. Cela en cessant aussi de dire que le PQ, les péquistes, le BQ et les Bloquistes n'en parle pas assez. Ça on le sait. C'est délibéré, et c'est très bien ainsi. Passons à autre chose. À savoir, parler davantage de souveraineté, attaquer nos adversaires. Ce qui du reste, à force, finit par advenir. Les PIistes me semble avoir compris. Certains d'entre eux du moins.
    Comme on le lit ici, le débats contre le PQ, contre le Bloc engagé par des souverainistes doit cesser. Ici, dans Vigile, comme ailleurs. La fiction d'un Bloc et d'un PQ à ranger du côté des adversaires du peuple souverain du Québec n'a pas lieu d'être. L'idée qu'ils aient renoncé à la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec est nulle et non avenue et se ridiculise d'elle même.
    Que le PI parle de souveraineté, cesse de se tromper d'adversaire, et s'il doit être négativiste, que négativiste, qu'il le soit contre nos adversaires. Je propose qu'il ne soit pas que négativiste... Je propose qu'il soit positif. Il est question d'obtenir un OUI à la souveraineté de l'État. C'est maintenant qu'il faut changer la culture de la lutte négativiste si bien décrite par Denis Monière dans son texte intitulé « Campagne électorale - La spirale de la négativité », est le standard actuel de la lutte politique de cette ère du temps qui est la nôtre. Un mode qu'il importe de changer, une mode qui ne peut qu'engendre des NON ! Tout le contraire de ce que l'on désire...
    Ainsi, M. Turcotte ferait bien de changer de tactique, et nous, les péquistes, ferions bien de nous garder de minimiser un apport vrai des PIiste et du PI, tel qu'il pourrait se faire si le PI cessait de faire son pain et son beurre avec le « divisionnisme ». Qui sait si le PI se trouvant à faire ce qu'il nous dit de faire, ne pourrait pas devenir une force conséquente. Restera à voir, en tout respect et solidarité, comment parvenir à ce que cette force puisse se manifester aussi lors des prochaines élections, pourvu que cela ne fasse pas pour autant élire nos adversaires.
    Si cette menace s'avère, ne restera qu'à convenir ensemble de manières à ce que cela ne survienne pas, du moins, pas tant que le PAYS ne soit créé. Une formule de mot d'ordre de désistement en faveur du candidat souverainiste du PQ, du PI ou de QS, voire du PV, le plus près de renverser nos adversaires fédéralistes dans le cas de résultat serrés, pourra faire l'affaire.
    Ainsi, le peuple souverain du Québec pourra s'engager sans mal dans toutes organisation souverainiste solidaire des autres partis ou mouvement, hors la division. Dans la synergie, la complémentarité et la solidarité.
    Je ne vois que ça. Sinon, il faudra vraiment penser faire du PI un adversaire s'il persistait à nous tenir pour tel. Bien sûr, je ne le souhaite pas, au contraire.
    Il faut prendre la mesure du rayon qui nous ferait focaliser nos énergies. Le multiplier, démultiplier par tous les « π » qui soient, me semble être la seule stratégie capable de faire éclater le cercle vicieux qui nous enferme dans le blocage de l'enfermement canadien. Hors la division et le négativisme anti-souverainiste.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    M. Gregory Vézeau écrit : «Dans le cas contraire, une fois que la soupe sera prête, vous viendrez y manger comme les autres.»
    Si le PI ne colle pas au fond comme il l'a fait aux élections complémentaires, ça voudra dire qu'il divisera encore plus les votes des souverainistes/indépendantistes avec le PQ et Québec Solidaire. Beau programme !
    Si le PI avait des poids lourds connus dans sa direction, peut-être qu'il y aurait plus de monde pour préparer votre soupe.
    Le PI qui voulait parler d'indépendance 24 heures par jour ne semble pas trop suivre son idée de base parce qu'on ne l'entend pas beaucoup ce temps-ci. Qu'est-ce qui se passe dans ce parti à part d'avoir obtenu 0,50 % à la dernière élection complémentaire dans Jean-Talon ?
    Le mantra du PI, pour se déculpabiliser, à l'effet qu'il ne divise pas les votes parce que le PQ n'est pas indépendantiste est complètement déconnecté.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    On ne fera pas l'indépendance en en parlant.
    Il faut au contraire arriver à faire parler d'indépendance les fédéralistes.
    Ça très bien fonctionné dans cette campagne du Bloc.
    Il faut constamment exposé les problèmes et les crises, mais surtout laisser "l'autre" émettre la solution lui-même ou lui donner l'impression que la solution vient de lui.
    C'est la même chose pour les partis. Si nous voulons un PQ qui agira en indépendantiste, il faut alors créer nous-mêmes l'événement qui s'imposera comme sujet central de la campagne.
    Ce fut évident dans cette élection. Les Conservateurs ont tout essayé pour imposer le sujet (culture, économie, jeunes contrevenants) mais sans succès car l'Internet a donner pouvoir à la population qui a elle même imposer les Conservateurs comme le sujet principal avec la campagne du peuple "Ne Votez Pas Conservateur" et "Anyone But Conservative".
    Le peuple ne croit plus aux partis et politiciens.
    Les indépendantistes devons nous regrouper hors des partis et nous devons faire nos propres campagnes afin d'influencer les actions des partis en influant sur l'opinion publique.
    C'est pas pour rien que Larose a mis la hache dans le forum du CSQ juste au moment ou nous commencions à parler organisation et stratégie.
    Il faut rassembler tous les indépendantistes en un seul lieu, sur Internet, sous un Conseil libre des partis.

  • Grégory Vézeau Répondre

    15 octobre 2008

    Monsieur Bousquet,
    Attendez de voir les prochaines élections générales au Québec avant de dire que le PI reste collé au fond depuis sa fondation.
    Vous serez surpris, croyez-moi!
    De plus, un coup de main de votre part ne ferait qu'accélérer le processus d'accès à l'indépendance.
    Dans le cas contraire, une fois que la soupe sera prête, vous viendrez y manger comme les autres.
    Pour en revenir au texte, c'est effectivement vrai que le P.Q. met de côté l'article 1 de son programme, malheureusement.
    Les péquistes ont changé leur fusil d'épaule, et ceux qui s'y sont refusé n'ont trouvé que pour seul moyen de poursuivre le combat de l'indépendance que de fonder un autre parti.
    Et contrairement aux indépendantistes qui sont devenus péquistes (le parti passe avant la cause) il n'y aura pas de piistes, seulement des indépendantistes qui savent que la cause est plus grande que tout le reste.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    Monsieur BOUSQUET
    Je ne mousse rien. Je ne mousse surtout pas le PQ et BQ qui sont conféfédralistes comme vous et non indépendantistes.
    Je pousse sur l'indépendance du Québec. Point à la ligne.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    Un petit bémol ici. Le Bloc a obtenu 38,5 % des votes au Québec sur 59 % de Québécois qui se sont déplacés pour voter. C'était 42,1 % des votes exprimés, en 2006. C'est excellent pour le nombre de sièges "50" mais un peu pourri pour ce qui est de vérifier le degré d'acceptation de la souveraineté des Québécois vu qu'un souverainiste convaincu doit bien voter pour un parti souverainiste au provincial comme au fédéral, s'il voulait être logique.
    Il semble que nos jeunes, qui arrivent en âge de voter, ne sont pas tellement souverainistes ni le groupe de 50 000 immigrés qui viennent s'ajouter aux autres à chaque année au Québec.
    Une bonne occasion pour M. Nestor Turcotte de critiquer le Bloc et il en profite pour grafigner le PQ au passage. C'est quoi votre but M. Turcotte, rabaisser le Bloc et le PQ pour mousser le PI qui est resté collé au fond depuis sa fondation ?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2008

    Le Bloc mousse la souveraineté?
    Je ne savais pas. Pendant toute la campagne électorale, les candidats bloquistes n'en ont pas parlé.
    Duceppe, lors de son discours, hier soir, en en parlé en termes tellement mous qu'il est à se demander s'il se sentait obligé d'en parler un peu pour ne pas perdre la face. Comme le PQ d'ailleurs....
    Ce n'est qu'un début, continuons le ....combat !
    Nestor Turcotte