"Régler des zones grises" ce n'est pas dire non à la censure...

Censure dans le cinéma canadien - Projet de loi C-10: les conservateurs pourraient faire marche arrière

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La presse canadienne
Les conservateurs pourraient faire marche arrière au sujet du projet de loi C-10, qui, selon ses critiques, ouvre la porte à la censure dans le cinéma canadien.
Les conservateurs, écrivait Le Journal de Montréal hier, se disent maintenant prêts à faire des compromis. L'ouverture viendrait du ministère du Patrimoine, qui n'écarte pas la possibilité d'apporter des amendements au projet de loi avant son adoption. Selon Dominic Gosselin, attaché de presse de la ministre du Patrimoine, Josée Verner, la but est de régler le problème, la zone grise dans la loi.
Cette ouverture arrive alors que le ministre des Finances, Jim Flaherty, a laissé entendre que le projet de loi C-10 constituerait une question de confiance envers le gouvernement et qu'il doit être adopté tel quel.
Le projet de loi C-10, qui permettrait de retirer les crédits d'impôt à une production jugée contraire à l'ordre public, a été décrié par toute l'industrie cinématographique canadienne qui craint la censure.
Au Sénat, les libéraux ont proposé des amendements à ce projet de loi pour répondre aux craintes soulevées. La ministre Verner s'intéresserait à ces amendements dans la mesure où ils vont dans le sens de ce que l'industrie cinématographique veut, selon son attaché de presse.
Les amendements des sénateurs seront étudiés par les députés à l'automne et pourraient bien obtenir l'aval des conservateurs, suggère Le Journal de Montréal.


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