Il faut le faire !

André Pratte atteint des sommets.

Faut-il qu’ils en aient peur du Parti Québécois ?!

Tribune libre

Dans son éditorial du 31 août, André Pratte, l’éditorialiste en chef de La Presse, nous a pondu un véritable chef-d'œuvre d’analyse biaisée, de demi-vérités, de grossière manipulation des faits et d’aplaventrisme corporatif dont je n’aurais jamais cru capable même le plus servile des valets, prêt à toutes les humiliations et à tous les reniements de soi pour plaire à son maître.
Je ne reviendrai pas sur le contenu de son texte à propos des partis politiques, de leurs chefs et de leurs programmes. Je n’en mettrai en exergue que la fin qui nous montre de la plus éloquente des façons l’absurdité de sa position éditoriale et l’hypocrisie de son commentaire à propos de cette dernière.
Ainsi écrit-il : “…[Pourquoi La Presse prend-elle position ?
À chaque élection fédérale ou provinciale, certains de nos lecteurs sont étonnés de voir l’éditorial de La Presse prendre position en faveur d’un parti. Cette tradition est pourtant bien établie dans les grands quotidiens d’Amérique du Nord, que ce soit au Canada ou aux États-Unis. Sa raison d’être est simple : si la colonne éditoriale s’exprime quotidiennement sur les enjeux auxquels la société québécoise est confrontée, pourquoi se tairait-elle au moment où les Québécois doivent choisir leur prochain gouvernement ?
Il ne s’agit pas d’imposer un point de vue à nos lecteurs, mais de leur proposer un raisonnement qui, nous l’espérons, alimentera leur propre réflexion. D’ailleurs, dans le même but, au cours des dernières semaines, nos pages Débats ont offert un vaste éventail d’opinions sur les thèmes-clés de la campagne électorale.
Une rédaction indépendante
Cet éditorial n’engage en rien la rédaction du journal, qui continue de travailler en toute indépendance. À La Presse, une muraille de Chine sépare l’information et l’éditorial. Ce mur est étanche, en campagne électorale comme à toute autre période…]”
Il faut le faire !
Il faut avoir perdu tout respect de soi pour écrire pareille ânerie. Il faut avoir atteint des sommets dans l’ignominie pour croire que ses lecteurs goberont pareil appât. Il faut être d’une malhonnêteté intellectuelle que tout sens moral et tout éthique ont fuie. Il faut vouloir désespérément tenter de faire croire que l’ennemi que l’on veut abattre est disqualifié et ne saurait prendre le pouvoir sous peine de voir s’installer le chaos.
Et il est clair, même pour moins qualifié des lecteurs, que l’ennemi de l’oligarchie pour lequel on se prostitue est le parti politique qui risque de déranger ses plans affairistes que des notions comme la liberté d’un peuple, son droit à l’autodétermination, son indépendance et sa naissance en tant que Nation pourraient mettre en péril.
Faut-il qu’ils en aient peur du Parti Québécois ?!
Claude G. Thompson


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2012

    Votre intervention M. Thompson est, en fait une évidence. Même si tout le monde devrait savoir depuis longtemps que La Presse est u organe de désinformation, de propagande financé par Paul Desmarais pour protéger ces acquis présents et futurs, il semble que certaines personnes ne voient pas cette connivence entre la nouvelle et la portion éditoriale C’est tellement gros qu’il semble que cela passe inaperçu aux yeux de certains. M. Savoie ne comprend pas ce qui vous motive….! Il me semble pourtant que c’est évident. Comment ne peut-on pas se scandaliser de se faire publier de la désinformation, du mensonge par cette feuille autrefois prestigieuse qu’est La Presse par un larbin qui a mis sa plume au service de son maître, reniant l’exactitude de la nouvelle, donc, trompant le public. Il y a vraiment de quoi protester, ce que vous avez bien fait M. Thompson. Merci d’avoir écrit ce que nous pensons tous…ou presque.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2012

    Oui ils ont vraiment peur de Mme Marois et il faut se fier à eux parce qu'ils savent que Mme Marois est très déterminée à compléter l'oeuvre de René Levesque car il était son mentor.
    Pour ceux qui doutent de Mme Marois, prenez les au mot car ils ont vu ce que vous ne voyez pas!...une femme déterminée à sa manière, et non à la manière des hommes, de faire un pays. «Tout ce que femme veut...» je vous laisse deviner la suite.
    C'est la peur qui va leur faire faire des bêtises et leur faire perdre la partie ces fous du Dieu capitaliste.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2012

    Ce qui me met en rogne M. Thompson c'est que le peuple ne peut même pas s'exprimer sur des T-shirts et que Pratte et donc Desmarais peuvent utiliser tout un journal à leur propre fin politique. Ce n'est pas une dépense politique cela? Qu'est qu'il fait ce trouillard de DGE? Plus facile de cogner à la porte d'un petit commercant que de cogner à la porte du château des Desmarais...
    http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2012/201208/30/01-4569560-le-dge-interdit-des-t-shirts-humoristiques.php

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2012

    Les partis fédéralistes de l'establishment ont deux épouvantails à toute épreuve qu'ils brandissent à chaque élection pour faire peur aux électeurs: le référendum et la dette.
    Ça fait quelques décennies que c'est comme ça mais l'épouvantail a toujours son effet sur l'électorat.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2012

    J'ai ma place. François Legault
    Le message de François Legault mal interprété dans la région de Québec.
    Il voulait dire:
    J'ai ma place, au Domaine Sagard.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2012

    Si je vous entends bien, vous ne croyez pas l’éditorialiste quand il écrit "une muraille de Chine sépare l’information et l’éditorial. Ce mur est étanche, en campagne électorale comme à toute autre période". Outre votre indignation, il serait intéressant de comprendre les motifs qui vous poussent à douter de cette affirmation.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2012

    M.Thompson
    Au même titre que Jean Lapierre ou Martine Biron, André Pratte ne décrit pas la nouvelle, il l'espère.
    Ce n'est pas ce qui se passe au cours de l'histoire qui est important, c'est qui l'écrit.
    Staline