Agissons vite!

Ne laissons plus le PQ aux mains des "briseurs de rêves"

PQ - post-Marois

L’heure est grave et solennelle. On a peut-être encore une chance de sauver le Parti québécois. Il est possible que ce soit ici que se joue l’avenir du mouvement souverainiste et par ricochet, de tout le Québec. Écoutez bien! Lisez! Et réfléchissez-y! Il n’y aura pas d’autre chance.
Denis Lessard nous apprend ce matin que les carottes de Pauline Marois sont cuites. Ça, on le savait. Les seuls à qui il aura fallu un dictionnaire pour comprendre ça, c’est Marois elle-même et sa garde républicaine rapprochée. Mais la glace a cédé semble-t-il, et la débâcle ne devrait plus tarder.
D’ici aux fêtes nous devrions donc voir une fois de plus un chef du Pq venir brailler à la tivi pour annoncer qu’il s'en va. Les journalistes bien entendu mettront une fois de plus le blâme sur les militants, principalement les radicaux; air connu!
En ce moment, l’agonie de la cheuf du Pq se poursuit. Mais déjà, les apparatchiks grenouillent pour nous ficeler une course à la chefferie bidon. Car il n’est pas question bien entendu de laisser le parti tomber aux mains des vrais indépendantistes.
Ils laissent donc courir le nom de Gilles Duceppe en tête de liste des favoris pour remplacer Marois. C’est celui qu’ils veulent bien entendu pour mâter les résistants dans le parti. Duceppe pour la continuité de l’immobilisme actuel. Duceppe, le sauveur qui n’a même pas été en mesure de sauver le Bloc avec toute sa suite d’incompétents qui jouait du fessier à Ottawa en pensant qu’ils seraient là pour toujours.
Et vous pensez qu’après Lulu, Dudu, qui vient du même parti qui a végété pendant vingt ans à Ottawa va nous sauver? Non, mais je rêve!
Je l’ai dit et redit, il faut un vrai rinçage au Pq. Il n’y a pas que Marois qui pose problème. Les Maltais, Simard, Doyer, Léger et autre bois mort doivent lever les feutres. Ces farfelus-là ont causé un tort immense au parti.
Et pour chef, le Pq doit avoir quelqu’un qui croit en l’indépendance et qui est prêt à en faire la promotion de manière active. Et non pas un fendant comme Duceppe qui sans même le regarder dans les yeux, narguait Jack Layton en lui disant que jamais il ne serait premier ministre…
Il faut avoir de la classe pour faire de la politique. C’est quand on se pense au dessus des autres qu’on se fait rappeler à l’ordre. Et cela ne se fait pas dans la douceur à une époque où le cynisme envers la classe politique bat tous les records.
En y pensant bien, il nous faut un tribun capable de mobiliser les troupes. Il faut qu’il soit connu du public. Il faut qu’il soit politiquement vierge. Il faut qu’il soit à la fois robuste et agressif. Et finalement, il faut qu’il soit minimalement aimé de la population.
Ça prend quelqu’un capable d’adapter son discours à celui des Québécois. Non pas quelqu’un qui va perler avec la bouche en trou de cul de poule, non pas quelqu’un de la haute société qui va discourir sans que personne ne comprenne quoi que ce soit. Non, ce qu’il nous faut, c’est un homme simple, intelligent avec un discours limpide. Un communicateur né.
Que va proposer le Pq au Québécois lors du prochain rendez-vous électoral? La gouvernance souverainiste? Ça ressemble à s’y méprendre à la patente à Legault.
Le prochain chef du Parti québécois devra avoir le courage de ramener l’indépendance au cœur du débat public et non pas seulement lors des conseils nationaux pour tenter d’amadouer les militants. Il devra confronter les fédéralistes avec leur propre discours. Il devra poser la question des finances publiques sous l’angle de l’indépendance et dire haut et fort, ce qu’il en coûte pour vivre dans le Canada. Il devra s’attaquer aux millions de mensonges qui caractérisent le discours fédéraliste.
Il faudra que le Pq montre ses vraies couleurs. Il faudra convaincre les anglophones et les allophones que notre projet c’est pour eux aussi et qu’ils auront tout à gagner d’y prendre part. Il faudra lutter contre la peur panique face à l’indépendance, arme favorite des fumistes fédéralistes. C’est de cette façon que nous y parviendrons.
Le seul individu que je connaisse et qui selon moi serait capable de faire ça, c’est Bernard Drainville. Bien sûr, il n’est pas temps pour lui d’étaler son jeu. Mais tous conviendront qu’il devra le faire plus tôt que tard.
En attendant, pour celles et ceux qui désirent avoir une chance de modifier le cours de l’histoire, il n’y a pas de temps à perdre si on ne veut pas se faire fourrer une fois de plus par les bonzes du parti qui déjà, mijote l’infecte « Duceppe peas soup ».
Il faut donc dès maintenant acheter des cartes de membre pour avoir un pouvoir décisionnel sur l’avenir de ce parti. Si avenir il a encore… Et surtout, ne plus le laisser aller aux mains des destructeurs de rêves.



Laissez un commentaire



11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Entièrement d'accord avec vous M.Cloutier. Mais pour ma part, je ne suis pas encore convaincu du bien-fondé de voter encore pour ce parti. S'il se brassait la moitié des idées qui se brasse sur Vigile, j'y penserais peut-être. Mais la dure réalité, il y a trop monde dans ce parti qui sont sur le pilote automatique et qui devrait partir.
    Autrement comment expliquer que ce parti n'ait pas appuyé l'ADQ sur la motion contre l'augmentation du quota d'immigration, alors que cela réduit les chance de faire la souveraineté et que cela augmente les problèmes linguistiques?
    Un Montréalais en Taba*****e .

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    « Agir vite » c'est justement le modus operandi du "national" du Pq et de la presse à la solde d'Ottawa et de Bay Street; agir dans l'urgence. C'est ce qui s'est produit avec le couronnement de Marois en 2007. Ne tombons pas encore dans le panneau. Bien avant de se choisir un autre « citron » comme » cheuf », il me semble qu'il serait important que les résistants indépendantistes qui sont encore au Pq identifient et nomment publiquement les traîtres qui représentent la garde rapprochée ( et non républicaine ) de Marois et du "national" du Pq.
    Nous avons TOUS ET TOUTES travaillé (souvent au péril de notre santé, de nos familles, etc.,) investi temps et argent pour ce parti ; pour ces raisons et par dépit ou écoeurement , nous l'avons quitté mais en tant qu'indépendantistes il est du devoir de ceux qui sont encore au Pq de DÉNONCER les faux frères ! Les traîtres !
    Dehors les fédéralo-monarcho-référendistes !
    -

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    26 octobre 2011

    Puff... Est-ce que c'est plus important le PQ que notre Nation? Je l'avais dit. Il y a une chose plus importante que le PQ et c'est la dignité d'un peuple. Je ne suis pas de gauche ni de centre et moins de gauche. Je veux que le Québec AVANCE et pour moi, le seul crédible est Aussat avec Option nationale.

  • Jonathan Godin Répondre

    26 octobre 2011

    Excellent texte qui me rejoint tout à fait.
    Jean-Martin Aussant serait aussi un candidat intéressant, mais je verrais bien Drainville chef du PQ aussi.

  • Pierre Schneider Répondre

    26 octobre 2011

    J'ajouterais l'ex-député de l'Assomption, Jean-Claude Saint-André à ma liste de "dream team".

  • Pierre Schneider Répondre

    26 octobre 2011

    Non, pas Duceppe à qui le peuple a déjà réservé son jugement au sujet de son immobilisme à Ottawa. Je verrais fort bien Pierre Curzi (un excellent tribun et un indépendantiste à tout crin) entouré d'Aussant et de Mme Lapointe pour redonner à ce parti moribond un deuxième souffle qui lui manque tant.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    En connaissez-vous UN au PQ prêt à se consacrer à la cause de l'indépendance du Québec? Je n'en vois aucun.
    Surtout pas Drainville. C'est un autre Duplessis.
    Les indépendantistes ont quitté le PQ. Le jour où les indépendantistes comprendront cela, ils agiront, non pas à l'intérieur d'un maison délabrée, vermoulue, crevassée, mais à l'intérieur d'un authentique parti séparatiste...
    Tout le reste est du rafistolage....Vous ne pouvez pas changer le PQ. La preuve, le parti change de chef, et c'est toujours du pareil au même. Ce parti est CONFÉDÉRALISTE (dois-je vous l'écrire avec des lettres de 30 pi. ?)
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Objectivement et peu importe ses résultats, une course à la chefferie ferait un bien immense au Parti québécois et à l'indépendance de la patrie puisque ces 2 éléments seraient présents dans l'actualité dans une période relativement longue avant les prochaines élections.
    Concernant le programme, il ne serait pas nécessaire de convoquer un congrès extraordinaire pour le modifier.
    Il suffirait juste de le faire par une plate-forme électorale qui adopterait un projet de loi transitoire sur la nation québécoise incluant des clauses emballantes et concrètes pour les citoyens et des clauses de rupture qui entreraient en vigueur après un référendum gagnant.
    On ferait donc d'une pierre deux coups : consolider l'État provincial actuel au bénéfice des citoyens et illustrer le pays à venir, ce qui donnerait une marge de manoeuvre suffisante à un éventuel gouvernement.
    Ce projet de loi pourrait également servir de programme commun qui unirait les forces souverainistes/indépendantistes, chacun parti gardant les éléments les plus importants de leur programme particulier.
    En tout cas, la démission de Pauline Marois permettrait de débloquer une situation pourrie et empêcherait l'élection du tandem Legault-Sirois.
    Ce ne peut pas être une mauvaise chose. Bien au contraire.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011


    Il y en a un autre : Jean-Martin Aussant. Il est vrai qu'il est moins connu, mais il a du bagou, et une colonne vertébrale.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Entièrement d'accord avec vous!
    De plus, le ou la prochaine chef(e) de notre nation est mieux de ne pas avoir un nom anglophone, comme John-James. Eille, imaginez-vous ça???
    Moi je veux un francophone pure laine, blanc, catholique. Il devra s'appeler Jean-Guy ou Ti-Guy.
    Contrairement à Pauline, il ne devra pas habiter un château de 8 million $ sur l'Ile Bizard, mais plutôt sur une ferme dans le fond d'un rang, afin de mieux représenter la population du Québec.
    Il nous faudrait un autre Parizeau; un homme qui est prêt à dire les vraies choses sur l'argent et le vote ethnique! - un vrai Québécois.
    Un pays en 2012!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Le PQ vit une période bouffonne.
    http://depeches.ameriquebec.net/2011/10/25-le-quebec-vit-une-periode-bouffonne.qc
    Le PQ est foutu. Les députés péquistes qui veulent la démission de Marois devraient plutôt quitter le PQ, et joindre au plus vite Option nationale. http://depeches.ameriquebec.net/2011/10/25-option-nationale-le-programme-se-precise-le-parti-se-cherche-un-logo.qc
    Le PQ sera de toute façon sali, sûrement pas autant que le PLQ, mais quand même sali par l'éventuelle commission Charbonneau.
    Il faut de la vraie nouveauté. Le PQ n'est l'incarne pas du tout. Pire, Charest vient encore de mettre Pauline Marois dans les cadres:
    http://www.journalmetro.com/linfo/article/1007091--placement-syndical-charest-interpelle-marois