Le problème du PQ est plus profond que le seul leadership

PQ - post-Marois

Tous savent que les appels se multiplient pour que madame Marois cède la place à quelqu'un d'autre à la direction du PQ.
Je ne veux pas être rabat-joie. Mais je suis réaliste et je crois que l'époque du parti Québécois est révolue et qu'un changement de direction au parti Québécois n'y changerait rien.
Et j'irais même plus loin. Même si je suis progressiste, je crois que l'époque du progressisme est également terminée. L'une des preuves de cela, c'est le surplace que fait un parti comme Québec Solidaire parce qu'il a osé mettre la justice socio-économique comme principale préoccupation avant même la souveraineté.
Les syndicats, quant à eux, avaient contribué au courant progressiste québécois, en particulier à partir de la Révolution tranquille, et ils attiraient jadis une certaine sympathie dans la population.
Mais je constate présentement un ressentiment contre le mouvement syndical, un ressentiment envers les politiques progressistes de répartition de la richesse, un ressentiment envers les plus démunis de la société, les moins adroits, les plus dépourvus, les plus âgés etc...
Et être péquiste en 2011 place le citoyen en marge du courant dominant et cette tendance ne s'est qu'accentuée depuis le début des années 2000.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont également contribué à discréditer le nationalisme et toute conviction autre que le marché et le consumérisme qui en résulte. Ce n'est pas pour rien que le président Bush avait déclaré après ces attentats qu'il fallait que les Américains retournent magasiner.
Nous sommes dans une société où l'idéal est justement d'aller magasiner et d'avoir de l'argent pour le faire. Inutile de croire à un quelconque projet de société dans un contexte semblable, surtout que la jeune génération de Québécois, de plus en plus multiculturelle en passant, est gagnée à l'idée que la consommation mène au bonheur et que chacun doit gagner de l'argent pour pouvoir consommer.
Il n'y a plus de frontières et d'ethnies en ce 21e siècle. Nous sommes tous devenus des consommateurs et cela semble désormais être notre identité à tous.
Et quiconque croit à la patrie, à l'ethnie, au pays, se retrouvera de plus en plus marginalisé dans ce monde nouveau et sera perçu comme un reliquat du passé, impertinent et dépassé.
J'aimerais qu'il en soit autrement. J'avoue que j'aimerais retourner en arrière dans le temps.
Mais on ne peut revenir en arrière malheureusement. Les souverainistes n'ont pas à prendre le blâme pour ce qui arrive. Il leur était impossible de rivaliser avec les moyens immenses dont dispose la riche élite capitaliste de la finance et des affaires qui cherche à contrôler non seulement le Québec mais la planète dans son ensemble.


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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2011


    Je voudrais être clair sur un point. Je ne suis pas souverainiste. La province de Québec, annexée au Canada, est déjà souveraine en certaines juridictions... Le mot souveraineté appartient à ceux qui ne veulent pas se prononcer clairement sur l'indépendance du Québec, comme le PQ et QS, à une certaine gauche aussi, qui considère l'aspiration d'un peuple à son indépendance nationale, comme une idée dépassée, bourgeoise. L'ex-Union soviétique nous a d'ailleurs servi un échantillon de cette conception de l'autodétermination des peuples...
    Vive l'indépendance du Québec socialiste et laïc, sans aucune association avec le Canada ennemi !
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    Ce que vous ne comprenez pas monsieur Boivin, c'est que la souveraineté n'arrivera jamais tant et aussi longtemps que l'aristocratie capitaliste de la finance et des affaires aura le contrôle des politiciens.
    Vous pensez que les politiciens du PQ sont libres de ces attaches?
    Michel Chartrand qui savait de quoi il parlait disait que le parti Québécois, le parti libéral et l'ADQ, c'était du pareil au même. Et il avait bien raison.

  • Gaston Boivin Répondre

    1 novembre 2011

    C'est ça, comme dit, monsieur Vincent, allez-donc magasiner, et, entre 2 magasinages, pour vous donner l'impression d'être plus qu'un consommateur bouffé par le capitalisme, continuez à faire l'apologie de Q.S. et du socialisme avant toute chose, et ,comme ''il n'y a plus d'ethnies'' (dites-vous), continuez de confondre, comme votre allié le N.P.D., notre nation avec la nation Canadian, et de croire que les deux n'auront de salut que dans le socialisme et d'occulter le fait qu'en pensant ainsi , vous faites le jeu de la domination d'une nation sur une autre: Pour le peuple Québécois, les premières chaînes dont il faut se défaire, ce ne sont pas celles du capitalisme, mais celles nous résultant de la conquête, savoir celle de la domination de notre nation par une autre nation. Après cela, quand nous aurons gagné à ce chapitre le respect que nous nous devons et que l'on nous doit, nous pourrons parler de socialisme et de solidarité sociale avec le peuple canadien.

  • Alex Gagnon Lacroix Répondre

    30 octobre 2011

    En fait, l'époque du progrès n'est pas révolue. Il reste le progrès matériel. On veut toujours du nouveau, et toujours plus. C'est l'équilibre des progrès qui a été brisé, c'est-à-dire que le progrès matériel a pris beaucoup d'importance au détriment des progrès social et humain. Ce "monde nouveau" est malsain. Si le taux de suicide est élevé au Québec, ce n'est pas parce que vivre au Québec est particulièrement déprimant, c'est à cause de ce mal profond de société. Avec cette nouvelle mentalité, pour s'accomplir, pour "réussir dans la vie", il faut du succès essentiellement matériel, du moins, c'est le message qui est transmis à la nouvelle génération dont je fais partie. Que pouvons-nous espérer de ce succès matériel? S'il nous permet de nous accomplir, il le fait sans espoir et celui qui s'accomplit sans espoir agonise. Continuons à espérer, cela met toutes les chances de notre côté. Si la religion était "l'opium du peuple", aujourd'hui la consommation est notre opium et pourtant, la religion a été dépassée. La Grande noirceur a été surmontée.

  • François Ricard Répondre

    30 octobre 2011

    Nous n’avons qu’un semblant de démocratie. Nous nous croyons en démocratie parce que nous votons périodiquement.
    Avec le parlementarisme à la britannique, des caisses électorales garnies par des amis et une presse à la solde des puissants, les classes dirigeantes, sous le beau nom de démocratie, contrôlent presque totalement le peuple. L’oligarchie, ce n’est pas la dictature, c’est le gouvernement par le petit nombre des puissants.
    Je défie quiconque de me démontrer que la démocratie est aujourd’hui vigoureuse, que les médias sont libres des intérêts financiers, que les politiques portent les intérêts du peuple et non ceux du capital, que les lobbies n’influencent pas en coulisse les décisions, que la publicité ne conditionne pas la culture populaire.
    La démocratie, c’est d’abord une conversation, une discussion, un débat au plein et vrai sens du mot parce que nous voulons apprendre les uns des autres, parce que nous sommes tous compétents. La racine du pouvoir des oligarques est leur prétention à être plus compétents que le peuple.
    Et ils nous ont si bien convaincus de leur compétence, que nous insistons pour nous donner des chefs qui ont de la poigne et soumettre nos élus à une ligne de parti qui fait du chef un dictateur.
    Bien souvent nous n’avons de démocrates que le nom.
    En démocratie, le chef n’est là que pour aider à arriver à un consensus et non pas à dicter une ligne de conduite. Nous sommes si peu démocrates, que nous recherchons constamment un chef “fort” qui nous dira quoi faire. Le parlementarisme à la britannique nous a ancré dans cette notion anti-démocratique.
    A tel point que nous acceptons la dictature de la “ligne de parti”. Alors pourquoi voter des représentants qui doivent nécessairement toujours dire comme le chef? Pourquoi ne pas élire tout simplement un chef? Ce serait beaucoup moins coûteux? Et nous aurions les mêmes résultats qu’aujourd’hui: une dictature élue.
    C’est possiblement la raison principale des difficultés du PQ. À la base même, il y a un fort courant démocratique. Mais les chefs, formés par notre parlementarisme dictatorial,plutôt que d’aider au processus de décision, en viennent tôt ou tard à imposer leurs vues comme dans les autres partis traditionnels.
    Avec vous, avec d’autres, tous ensemble nous pouvons changer cela. En démocratie, tous doivent s’impliquer.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 octobre 2011

    Vous êtes dans l'erreur.
    Un parti dépend à 95% de son chef et de ses qualités de Leadership. Regardez le NPD sans Layton, regardez les libéraux sans Trudeau et Chrétien, regardez l'ADQ sans Dumont, regardez les libéraux sans Bourassa ou Charest, regardez le PQ sans Levesque ou Parizeau.
    Les gens suivent un leader non pas un parti politique.
    Le PQ a besoin d'un gars comme Duceppe, c'est leur seule chance.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 octobre 2011

    La preuve est maintenant faite que le probleme du P.Q. ce n'est pas le chef mais son entourage.
    Qui aimerait confier le Québec a cette classe de politiciens?

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    28 octobre 2011

    Voici probablement mon dernier commentaire à la suite d'un texte, ici, sur Vigile.
    Je tenterai de conserver mes énergies pour le bénéfice de mes propres écrits.
    D'entrée de jeu, je trouve ce genre de texte plutôt démobilisateur et biaisé.
    Que le PQ et le mouvement souverainiste battent de l'aile n'enlève rien à la pertinence du combat pour la survie de notre culture, de notre langue et de notre nation.
    Nous vivons un passage particulièrement turbulent et éprouvant et Monsieur Didier vient en rajouter plusieurs couches en nous prévenant que le combat est perdu d'avance et que l'humanité est en train de sombrer dans la potion magique de la «consommation universelle» ...
    Premièrement, il existe bel et bien des centaines, voir des milliers, de cultures qui luttent pour leur reconnaissance et leur survie sur le globe. Ensuite, dans le sillage de la désintégration de l'U.R.S.S., plusieurs nouvelles républiques sont nées et des pays comme la Tchécoslovaquie ont été scindés en deux. Il y a même un mouvement de troupes au sein d'une douzaine d'états américains pour une partition ou un réarrangement du gouvernement fédéral au moment d'écrire ces dernières lignes.
    Didier, qui me semblait - auparavant - un jeune militant plein de fougue et d'espoir, me déçoit profondément. Ce genre de texte ne fait que miner notre cause et donne, même, l'impression que les troupes indépendantistes sont en déroute et profondément désorientées sur le plan moral.
    Est-ce le fait d'une immaturité ou est-ce une action concertée en vue de nuire sciemment ?
    La question est posée.
    Déjà, l'ennemi se frotte les mains d'aise et voilà que certains membres de Vigile viennent leur donner raison.
    C'est comme offrir sa propre tête sur un plateau d'argent.
    Je le répète, en dépit de la volonté de maintenir un certain niveau de liberté d'expression sur ce site, il faudrait qu'un comité éditorial se penche sur les orientations de VIGILE pour 2012.
    Sinon, ça regarde de plus en plus mal mes amis ...

  • François Ricard Répondre

    28 octobre 2011

    Depuis les années 1970, La Presse de Desmarais a entrepris un travail de démolition de la démocratie.Et nous nous sommes fait ses complices. Le gouvernement du Québec a permis à Desmarais de s'en emparer. Il pourrait la lui retirer. Tout-à-fait légalement car Desmarais n'a pas respecté les conditions établies par l'État.Mais personne n'ose...Desmarais abat les chefs péquistes. Mais on ne blâme pas Desmarais. Ce sont nos chefs qui n'ont pas ce qu'il faut... Desmarais nous achètent des chefs: Bouchard, Charest, Legault. Ils sont tous là à cause de Desmarais.
    On dénature sciemment la démocratie en la réduisant à une simple joute entre partis pour capter d’élection en élection les faveurs d’une population mal informée et conditionnée.
    Le jeu électoral est un spectacle soigneusement contrôlé et géré par des équipes rivales de professionnels experts dans les techniques de persuasion. Derrière le spectacle du jeu électoral, la politique réelle est définie en privé entre les élus et les élites qui représentent de manière écrasante les intérêts des milieux d’affaires,
    Et nombre de soi-disant journalistes font quotidiennement de la radio-poubelle, de la télévision-poubelle. de la presse-poubelle en recherchant constamment le sensationnalisme au détriment d'une information véritable. Sciemment ou inconsciemment, ils se font les fossoyeurs de la démocratie.
    Alors tous les partis démocrates, tous les chefs de partis démocrates sont des adversaires à terrasser.De là l'importance d'unir nos forces plutôt que perdre nos énergies en groupuscules anémiques. Nous avons une tâche énorme devant nous...si énorme, qu'on a parfois envie de baisser les bras et d'abandonner la partie.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    J'ai mentionné que notre seule identité était maintenant d'être des consommateurs. Mais j'ai omis de mentionner qu'il semble y avoir une identité que les citoyens veulent détenir outre celle de consommateur.
    Ce n'est pas pour rien que le Harper a ramené les symboles de la monarchie britannique. Il faut se rappeler que les conservateurs ont fait toute une percée à la dernière élection chez les immigrants des grandes villes des autres provinces.
    Est-ce une façon de les récompenser? En effet, tu prends du gallon quand tu viens d'un pays du tiers-monde et que tout à coup tu te sens "sujet britannique".
    Même certains Québécois pure laine ne détesteraient pas être "britanniques". Peut-être parce qu'ils ont eu un grand empire à une certaine époque, l'identité britannique est l'une des seules dans les identités ethniques à avoir encore de nos jours un certain attrait.
    Je connais même des immigrants du Québec qui cherchent en premier à épouser des personnes d'origine britannique parce qu'ils considèrent cela plus "prestigieux". Et étant donné que nous sommes à une époque où l'argent achète tout, même l'identité que l'on désire, ces choses se font effectivement...
    Mais je considère ce comportement comme étant rien de trop édifiant...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    Ce que vous pouvez être déprimant, m'sieur Didier ! « fini tout ça... tous des consommateurs... rien à faire... on peut p'us rien changer...»
    Retournez donc magasiner et foutez la paix à ceux qui ont encore envie de vivre.
    Désolé la gang des « ça marchera pas, des y'a rien à faire », j'ai pas de temps à perdre avec vous-autres, faut que j'aille changer le monde.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    Vous avez raison et pas. Une chose est certaine, c'est que tout passe par l'économie. Quand des gens quittent leur pays pour gagner leur pain ailleurs, il s'en fout de leur pays. Au Québec, on n'est pas encore rendu là, mais avant de passer à une souveraineté trop vite, le peuple va regarder avant ce que ça va lui rapporter. Mais surtout, à qui, ils feront confiance pour un tel projet et cela est bien normal?
    C'est certain que nous avons manqué notre coup, car suite au gouvernement de René Lévesque, on n'a pas su doter nos piliers économique d'une saine gestion de gouvernance, comme nos sociétés d'États qui auraient pu faire la différence pour un tel projet. Et ainsi, la corruption règne en maître sur tout le Québec et au bon plaisir de M.Harper. Leur stratégie est de ruiner la province pour que nous soyons à genoux devant eux.
    De plus, les chicanes du PQ sont suicidaires pour leur option qui risque de les faire disparaître en tant que partie. Plus encore, le manque de solidarité de certains qui veulent aller trop vite sans tenir compte des erreurs du passé et qui veulent saborder leur chef est très malsain, et d'autres, qui paniquent pas peur de perdre leur poste de député lors de la prochaine élection. C'est malheureux, mais si les Beaudoins et autres restent à l'extérieur du partie on est fait à l'OS. On est bien trop dispercé et même Québec solidaire devrait se ralier et faire front commun pour renforcir l'idéologie du partie québécois.
    Et plus encore, on a maintenant Legault, c'est vraiment ridicule. Le peuple ne veut pas d'une option où règne la chicane et la division. Ce qu'il veut c'est d'avoir, pour l'instant, un partie qui va enrayer la corruption qui ruine son économie. Et le plus ridicule, on dirait bien que c'est Charest qui aura raison, par la faute de ces adversaires qui ne s'entendent pas pour leur chef et qui est au premier plan de l'actualité.
    Voilà mon opinion, pour ma part, je ne pense pas que c'est faute du chef, car le prochain, aura à subir le même sort. C'est donc une question de SOLIDARITÉ d'options qui doit commencer par le retour au bercail de tout le monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    Paul Krugman : C'est la hausse de l'inégalité qui fait monter le scepticisme et la méfiance, et confère ainsi aux États-Unis un profil de plus en plus latino-américain. Eric Uslaner et Mitchell Brown le soulignent : « Dans un monde de nantis et d'indigents, et quel que soit le pôle où l'on se trouve, on n'a guère de raison de croire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens. La confiance sociale a pour socle l'égalité économique. »
    Il ne faut pas perdre espoir. La crise financière (tout aussi mondiale que magistrale) qui s'annonce viendra à bout de ce que Joseph Stiglitz dénonce : Le triomphe de la cupidité.

  • Henri Marineau Répondre

    28 octobre 2011

    "J’aimerais qu’il en soit autrement. J’avoue que j’aimerais retourner en arrière dans le temps."
    Même s'il nous est impossible de "retourner en arrière dans le temps", nous avons le devoir d'enseigner à notre jeunesse les valeurs que nos ancêtres ont toujours perpétuées, à savoir, la fierté d'appartenir à une nation française en terre d'Amérique, l'étendue et la protection de nos ressources naturelles, la richesse et la qualité de notre culture québécoise, les talents reconnus mondialement de nos créateurs artistiques, le génie de nos chercheurs dans tous les domaines scientifiques et les nouvelles technologies, etc...
    Allez, monsieur Didier, restez du combat...un jour, ce sera notre tour!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    27 octobre 2011

    Disons que les Canadiens anglais, de même que les richissimes oligarques, vont vous adorer...
    Soit, l'heure est très grave, mais je regarde autour de moi, et je vois plein de gens qui aspirent à plus de justice sociale. Et toujours autant de Québécois qui ne croient simplement pas au Canada.
    Vous ne voyez pas ce qui se passe, pourtant? Avec la crise de 2008, cette fois, les gens en ont vraiment assez. Ou en tout cas, ceux qui sont doués au moins d'un minimum de lucidité.
    Vous parlez de la génération Y... cette génération de Québécois est assez portée sur la consommation, oui, mais s'il y a une génération de Québécois qui n'a rien à faire du Canada, et qui pense de manière internationale (donc ne voudra jamais voir ses horizons limités par le Canada et son gouvernement central qui passe son temps à nous inférioriser), c'est bien celle-là!
    Ne jetez pas la serviette trop vite. Il y a encore des efforts à faire, et tout n'est pas perdu.
    J'ajouterais que ce n'est pas parce que par exemple, un animateur de radio-poubelle qui prêche pour la cause des propriétaires torontois de sa radio, affirme que la souveraineté, c'est supposément dépassé, que vous devez gober ce qu'il dit.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2011

    Prendre conscience que ce n'est pas un parti politique qui va nous mener à l'indépendance national c'est un pas immense. Prendre conscience que la gauche, le progressisme, ou la droite c'est du pipo, c'est excellent.
    Mais ce n'est vraiment pas le temps de se décourager.
    Il y aura une crise grave. Pas de doute là dessus, et il faudra être prêt quand elle sera là.
    Voici un dialogue sur la vraie démocratie entre un militant de gauche et un militant de droite qui ont étudié à fond la question et dont les conclusions neutralisent complètement ces faux concepts qui les séparaient.
    Voilà ce qu'il faut être prêt à faire au milieu de la crise qui vient :
    http://www.dailymotion.com/video/xlz6kr_debat-entre-etienne-chouard-et-yvan-blot-sur-la-democratie-reelle_news

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    27 octobre 2011

    Voici mon point de vue.Le PQ n'est pas un parti comme les autres. Ce parti a été créé pour amener notre Nation à l'indépendance. Depuis 1995, le PQ et le Bloc québécois sont devenus des partis caractérisés par l'immobilisme. Autrement dit, des assistés sociaux en politique. Bref, le temps est venu pour renforcer nos institutions et je vois dans Option nationale et QS — pour ceux et celles qui ne sont pas nationalistes — l'avenir de notre Nation!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2011

    Le monde a bien changé depuis cinquante ans, M. Didier. Dans les années soixante, l’ordinateur personnel n’existait pas encore. La Chine connaissait famine par-dessus famine et ne parlons pas de l’Inde. Les nouvelles internationales n’intéressaient que les quelques rares privilégiés qui avaient une scolarité supérieure à une sixième année. C’était l’époque où les échanges économiques internationaux comptaient pour un faible pourcentage du PIB. C’était le règne des tarifs douaniers. La production des biens se faisait localement parce que les moyens de transport n’étaient que peu efficaces et à faible porté. Le commun des mortels n’avaient aucune idée du concept de mondialisation. Alors vous savez, le progressisme était vu comme quelque chose d’extraordinaire qui ne posait aucun problème et qui était même essentiel pour maintenir le système capitaliste face à l’hégémonisme communiste. C’est celà la réalité ! Depuis l’implosion du système communiste et la chute du mur de Berlin, pourquoi les Capitalistes se priveraient-ils pour s’accaparer toutes les richesses du monde ? Il n’y a plus de concurrence !
    Aujourd’hui, nous constatons les limites de la mondialisation. Ce nouvel ordre mondial qui était supposé éliminer la pauvreté n’a été profitable finalement que pour 1% de l’humanité mais la cause de souffrances scandaleuses pour la multitude. Nous en sommes arrivé là tout simplement parce que le système de commerce international imaginé et imposé essentiellement par les anglo-saxons s’est développé sans règles d’équité, d'une manière sauvage. Les États mis en concurrence les uns contre les autres, ont dû abdiquer leur souveraineté. Ils ont ainsi été neutralisés laissant le champ libre à l’Oligarchie et privant les pays de la possibilité de répartir la richesse.
    Alors, pour reprendre le contrôle de notre État et rétablir une certaine forme de progressisme, il nous faut aujourd’hui dire OUI à la dé-mondialisation. Non pas en dressant des barrières douanières et en restreignant le commerces international mais en exigent de nos partenaires commerciaux la RÉCIPROCITÉ. Ainsi, les pays émergeants qui ne respectent pas l’environnement, qui n’ont aucune politiques sociales ou qui manipulent leur devise doivent être sanctionnés. Si nous ne le faisons pas rapidement, les déséquilibres vont se perpétuer et nous courrons à notre perte. Voilà, M. Didier, où nous en sommes aujourd’hui.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2011


    Très vrai ! nous vivons sous le règne de l'insignifiance. Nous en sommes au « les idées, cher Edgard, c'est pour les imbéciles ! » (Chanson de Reggiani). Le Parti québécois a ses indépendantistes et ses progressistes comme le Parti socialiste, en France, a son aile gauche.
    Le respect de l'opinion de l'autre... de ses croyances, l'ouverture sur tout ce conservatisme importé qui nous opprime, nous occulte, surtout si cela permet de détruire des pans complets de progrès social, d'émancipation de la nation québécoise.
    La propagande du capital par la voix de sa médiasserie, nous dit chaque heure, chaque minute, chaque seconde, ce que nous devons penser, pour qui nous devons voter, etc.. Gobons, avalons, consommons comme elle nous le commande. Ne sommes-nous pas après tout …des cons fédérés !
    La démocratie n'existe plus. Ce que nous subissons, tous les peuples d'Occident le subissent. Obama, Sarkozie, et autres, ne sont que des fonctionnaires du capital, à la tête des zombies qui les regardent béatement manger dans la main des riches.
    Tout ce qui se trouve à l'Assemblée nationale est au service du capitalisme sauvage, dont le PQ qui avait commencé bien avant les dernières innovations des techniques de la propagande. Tout ce qui se trouve à l'Assemblée nationale doit disparaître.
    Je me permets, juste pour le plaisir, uniquement pour me donner la satisfaction de dire ce que le capital ne veut pas entendre :
    Vive l'indépendance du Québec, socialiste, laïc, et sans aucune forme d'association avec le Canada ennemi !
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2011

    Triste constat mais c'est exactement ce qui se passe. Comme vous le dites avec justesse «Quiconque croit à la patrie, à l’ethnie, au pays, se retrouvera de plus en plus marginalisé dans ce monde nouveau et sera perçu comme un reliquat du passé, impertinent et dépassé.».
    Rappelez-vous ce poème d'Aragon chanté par Brassens:
    Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
    Ni sa faiblesse ni son coeur. Et quand il croit
    Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix.
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    Sa vie est un étrange et douloureux divorce...
    Et je me dis que c'est bien ce qui se passe présentement. N'est-ce pas ce que vit madame Marois?
    N'est-ce pas ce que vivent tous les Québécois en attente du pays qui ne vient pas?
    Peut-être qu'à la fin il faudra que nous acceptions de donner au temps, le temps de faire son oeuvre.
    Tôt ou tard il y aura soit un réveil, soit la mort. Et pour l'heure j'ai le sentiment que bien peu d'entre nous malheureusement y peuvent grand chose.

  • Henri Marineau Répondre

    27 octobre 2011

    "J’aimerais qu’il en soit autrement. J’avoue que j’aimerais retourner en arrière dans le temps."
    Si vous désirez vraiment "retourner en arrière dans le temps", il n'en tient qu'à vous de remettre notre jeunesse sur les vraies valeurs, à savoir la fierté de faire partie d'un peuple courageux, le sentiment d'appartenance à une nation distincte en Amérique du Nord, l'étendue de nos ressources naturelles, la richesse de notre culture québécoise et de notre langue!
    Allez, un peu de courage, M.Didier!