Avant les motivations financières, le coup d'éclat du gouvernement Charest s'explique d'abord par des motifs politiques.
Du même souffle, il a condamné le ton outrancier d'une certaine presse opposée à l'événement.
Un projet ambigu? Ce n'est pas parce qu'il a échoué ou n'a pas encore parfaitement réussi que le projet d'assimilation du peuple québécois par les anglo-Canadians est ambigu!!!
Dans l'ensemble, on peut dire qu'on a évité le pire, non pas parce que l'économie est très performante, mais parce qu'elle est résiliente. Ce n'est pas rien. Mais ce n'est pas assez.
En choisissant le manifeste du FLQ, on allait immanquablement susciter un profond malaise chez beaucoup de Québécois. En faisant fi de ce malaise, on abandonnait l'aspect rassembleur du projet pour privilégier sa vocation de propagande.
Gilles Duceppe ironise: à la prochaine visite du président Nicolas Sarkozy, le premier ministre Charest interdira que l'on joue La Marseillaise, l'hymne national français: «Cela commence par: Aux armes, citoyens!» a-t-il rappelé.