<i>Moulin à paroles</i> : Marois veut des excuses de Charest

1759 - Commémoration de la Conquête - 12 et 13 septembre 2009


Au terme d'un caucus conjoint du Bloc québécois et du Parti québécois, Pauline Marois a assuré mercredi que son parti mettra sa machine au service des troupes de Gilles Duceppe.
Photo: PC

Tommy Chouinard - (Québec) La chef du Parti québécois, Pauline Marois, exige des excuses du premier ministre Jean Charest et du ministre Sam Hamad pour avoir accusé les organisateurs du Moulin à paroles de faire l'apologie de la haine et de la violence.
Selon elle, la lecture du manifeste du FLQ ne signifie pas que les organisateurs ou les participants de cet événement, qui se tiendra ce weekend sur les Plaines d'Abraham, approuvent son contenu ou le recours à la violence. Elle croit toutefois que ce document est important dans l'histoire du Québec, ce qui justifie sa lecture dans le cadre du Moulin à paroles.
Elle accuse MM. Charest et Hamad d'avoir «politisé» le débat avec leurs sorties contre le Moulin à paroles. Pauline Marois juge «inacceptable» que le gouvernement ait refusé de prendre part à l'événement.
La chef péquiste a versé 500 $ pour financer le Moulin à paroles, événement auquel elle participera en compagnie d'autres ténors souverainistes. La majorité des députés ont donné 300 $ chacun.
Mme Marois condamne la décision du gouvernement de ne pas financer l'événement.
Par son refus de prendre part au Moulin à paroles et de le financer, le gouvernement Charest pratique «une forme de censure», a dit de son côté le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville.
Au terme d'un caucus conjoint du Bloc québécois et du PQ, Pauline Marois a assuré que son parti mettra sa machine au service des troupes de Gilles Duceppe. La contribution du PQ sera la «mobilisation des militants» plutôt qu'une aide technique ou financière, a précisé Mme Marois.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé