Le coq est roi sur son fumier
Le poulailler est en plein délire
Pendant que le coq en chef se pavanait devant les députés ontariens, en chantant cocorico sur tous les tons et en battant des ailes devant son propre succès, fier de lui et parlant l’anglais avec l’aisance qu’on lui connaît, faisant des ronds de jambe devant une première ministre béate d’admiration, redisant son attachement au Canada tout en le priant de songer à reconnaître un jour la « spécificité » du Québec comme s’il venait lui-même d’y penser, le coq numéro un a gonflé le torse avec satisfaction.