Canada-Québec - sortir ou rester ? <br>Il faudra bien se décider un jour...

De nouveaux pays sur la carte?



Car le Québec et Taïwan sont probablement les deux seuls endroits au monde où des formations indépendantistes ont longuement gouverné leur «province»... sans jamais pouvoir faire aboutir leur projet!

Ne nous leurrons pas



Le premier ministre du Canada Stephen Harper affirme que «reconnaître la nation québécoise favorise la réconciliation». Et il ajoute: «Nous sommes plus unis que jamais». Ne nous laissons pas leurrer: la reconnaissance de l'existence d'une «nation» au Québec par le gouvernement canadien maintient le «nous» québécois à sa réalité provinciale. Cette reconnaissance nous enferme dans l'ethnicité propre au multiculturalis...

Québec

Le dollar québécois vaudrait 73 cents US



Vincent Brousseau-Pouliot - Combien vaudrait un dollar québécois s'il y en avait un? Propulsé par le prix du pétrole et des métaux, le dollar canadien vaut 93 cents US et se dirige vers la parité avec le billet vert de l’Oncle Sam. Sa vigueur, le dollar canadien la doit surtout à l’Ouest canadien, qui vit un boom économique sans précédent. Au point où si les provinces de l’Ouest avaient leur prop...

Inquiétantes autocongratulations canadian...

Who would have believed it?



A little over a decade ago, the breakup of Canada was a clear and present danger. People were so worried that they were moving out of the province. Today, a list of the Top Ten Political Concerns of the day would see separatism ranked as 11th. Take a look at what happened on Quebec’s Fête Nationale. Nothing happened. Decades ago, even a francophone prime minister like Pierre Trudeau was greeted with boos...

Le dollar québécois vaudrait 73 cents US



Vincent Brousseau-Pouliot - Combien vaudrait un dollar québécois s'il y en avait un? Propulsé par le prix du pétrole et des métaux, le dollar canadien vaut 93 cents US et se dirige vers la parité avec le billet vert de l’Oncle Sam. Sa vigueur, le dollar canadien la doit surtout à l’Ouest canadien, qui vit un boom économique sans précédent. Au point où si les provinces de l’Ouest avaient leur propre d...

Michel Seymour: Le philosophe de la nation



En l'espace d'une décennie, Seymour s'est imposé comme un des intellectuels québécois incontournables sur les questions de l'identité, de la citoyenneté et de la nation. Il a développé une conception de la nation dite "socio-politique" qui évite d'une certaine façon les pièges des conceptions "pures": ethnique et civique.

L'Europe sur les rails



L'Europe n'aura pas de nouvelle «constitution», comme l'avaient laissé croire les opposants français au traité constitutionnel européen. Ce mot, qui déplaisait suprêmement à l'ancien commissaire européen Jacques Delors, sera définitivement enterré aujourd'hui à Berlin, où se réunissent les 27 chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne. En ramenant de manière forte les nations au coeur de l'Europe, les «no...

La résistance des Etats-nations



Il y a quelques mois, à l'occasion du dixième anniversaire de l'association Notre Europe, fondée par Jacques Delors, l'ancien commissaire européen Pascal Lamy, devenu directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), se demandait avec inquiétude si la "pulsion d'unification européenne" née au lendemain de la seconde guerre mondiale n'était pas en train de prendre fin. La crise que traverse la constr...

La chicane continue

Pour sa part le fédéralisme permet de gérer de façon fort efficace les inévitables collisions d'intérêts divergents. C'est bruyant et lassant, c'est vrai. Mais, en définitive, ça marche.


«La longue chicane épuisante et stérile entre les provinces et le gouvernement fédéral est finie », annonçait fièrement le ministre des Finances, Jim Flaherty, lors de la présentation de son dernier budget. Trois mois plus tard, il est clair que la chicane n'est pas finie du tout. Elle s'est seulement déplacée du Québec - grand gagnant du budget - à trois autres provinces: Terre-Neuve, la Nouvelle-Écosse et la Sas...

Canada could be vision of future, happy to be defined by its diversity

Par Ruadhán Mac Cormaic


The summer afternoon traffic shoots north along Yonge Street, the bolt-straight avenue that cuts Toronto into east and west, and at Dundas Square streams of suits and shoppers ascend from the subway and fan out in a multilingual sweep. A large crowd stands by the Eaton shopping centre, where amid the bustle a wizened Chinese man sits with his chess set, a stool and an upturned cap. An Arab girl is taking him on, and...

Québec

Mondialisation et souveraineté n'ont rien d'incompatible, selon Parizeau



S’il est convaincu des vertus de l’indépendance, Jacques Parizeau semble surtout en avoir assez que le Québec soit entre deux eaux. « Éventuellement, il va bien falloir se brancher ; il va falloir cesser de dire non à tout », a dit Jacques Parizeau. Soit être Canadien en acceptant d’être une province comme les autres. Soit en choisissant un Québec indépendant, « pour être capables de participer aux débats et aux décisions qui s’y prennent ». Et s’il sait que le choix est difficile, il termine en disant « qu’au bout du compte cependant, être responsable de soi-même reste la plus belle caractéristique du citoyen ».

Hockey Québec

Les Glorieux de 2008

Le gouvernement du Québec pourrait contribuer à la mise sur pied d'Équipe Québec en offrant un congé fiscal de 10 ans aux Glorieux s'ils sortaient vainqueurs des Jeux de 2008.


Dans la Grèce antique, les vainqueurs des Jeux olympiques étaient honorés comme des demi-dieux. Dans leur village, ils étaient reçus avec tous les honneurs - on leur manifestait une gratitude sans borne: entretien à vie, une maison, les honneurs civiques, etc. Dans le Québec moderne, nous n'en sommes pas là... Mais la chose pourrait nous inspirer. Ainsi, le go...

Les vieilles histoires

Qui, à Québec ou à Ottawa, avait envie de se rappeler l'accord du lac Meech, conclu le 3 juin 1987?


Dans le brouhaha de la crise budgétaire à Québec, puis du sommet du G8, on a oublié de souligner le vingtième anniversaire de ce qui aurait pu être la grande réconciliation entre le Québec et le Canada. Peut-être a-t-on préféré l'ignorer. Qui, à Québec ou à Ottawa, avait envie de se rappeler l'accord du lac Meech, conclu le 3 juin 1987? Même si Robert Bourassa qualifiait lui-même de «minimales» les dispositions de l...

Québec

Voir aussi [Pelletier se définit comme « autonomiste »->6394]...

POINT DE VUE

L'autonomisme, une coquille vide



Mario Dumont propose maintenant l’autonomisme comme voie d’avenir pour le Québec en ce qui touche aux relations intergouvernementales. Mais de quoi parle-t-on au juste? En réalité, l’autonomisme ne constitue pas une nouvelle forme de gouvernement en soi. Il ne s’agit que d’un principe d’affirmation politique, qui n’a d’ailleurs de sens que lorsqu’il est mis en contexte. Au Québec, depuis longtemps, l’autonomi...

Rappel

Pelletier se définit comme «autonomiste»

Le ministre des Affaires intergouvernementales évoque l'abolition de la royauté, mais il est aussitôt rabroué par Jean Charest


Benoît Pelletier estime que Mario Dumont lui a volé le concept d'autonomie, qu'il défendait depuis longtemps. Bien qu'il reconnaisse que la formule d'amendement constitutionnelle est ultrarigide, il refuse de dire que «le fruit ne sera jamais mûr pour une réforme constitutionnelle» et croit qu'«un jour», la volonté politique existera. À ce moment, pourrait-on remettre en question la monarchie? Il le souhaitera...

Mission en Afghanistan: critiquons, critiquons, critiquons

Si le soldat canadien est prêt à mourir pour instaurer « nos » valeurs en Afghanistan, il va survivre à l’expression de ces valeurs ici. Sinon, qu’il change de métier.


Beaucoup de réactions à ce billet sur les politiciens canadiens qui se disputent à propos de l’Afghanistan. Quelques mises au point s’imposent. D’abord, j’écris que l’Albertain du 24 Sussex commence à m’énerver. Il n’en fallait pas plus pour que quelques génies, dotés d’une loupe, toujours à la recherche d’une sympathie souverainiste au détour d’une virgule ou d’un participe passé, m’ «accusent» de sympath...

Harper's frustration is showing

Frustration, under pressure, generates stupidity


Harper himself has never been in the military, and he certainly has an opinion about O'Connor's capabilities. And he knows that every citizen, every taxpayer, every pacifist, every relative of a soldier, all Canadians in fact, can, even should, have an opinion about political matters.

Stephen "Guignol" Harper - seuls les militaires peuvent critiquer l'armée - vraiment bushé, le gars !!!

Funérailles de soldats canadiens

Le débat tourne à la foire d'empoigne



Faut-il avoir servi dans les Forces canadiennes pour pouvoir interroger le ministre de la Défense? Pour le premier ministre Stephen Harper, il semble que la réponse soit oui. Jeudi, M. Harper a fait bondir l'opposition libérale durant des débats houleux à la Chambre des communes sur le remboursement des frais funéraires aux familles de soldats morts au co...

Le Bloc creuse l'écart



Ottawa -- La volte-face surprise du chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui a changé d'avis sur son avenir politique en 24 heures le 12 mai dernier, n'a pas érodé la confiance que les Québécois ont en lui. Au contraire, depuis quelques semaines, le parti souverainiste à Ottawa a même accentué son avance sur le Parti conservateur dans les intentions de vote au Québec. C'est ce qui se dégage du volet fédéral du sonda...

The scary lesson of Meech



Twenty years ago, Canadians awoke to a historic surprise. While they were sleeping, their first ministers were meeting privately in the woods, remaking the country. At the end of their long day's journey into the night, the premiers and the prime minister would emerge proud and confident. One by one, they would fix their feet triumphantly before the microphones and declare something strange and wondrous: a new cons...

Poussières d'étoiles



Le nom Trudeau n'a peut-être plus la magie d'antan, mais il en avait encore assez, hier après-midi, pour donner une victoire honorable sans être glorieuse à Justin, le fils de l'ancien premier ministre, qui sollicitait l'investiture libérale dans la circonscription de Papineau, une forteresse libérale passée au Bloc québécois en janvier 2006. Pour ces immigrants de 50 ou 60 ans - ils formaient l'essentiel des v...

Le ciment du Bloc



Il y avait 25 ans hier, la reine Élisabeth II, Pierre Elliott Trudeau et Jean Chrétien apposaient leur signature au bas de la nouvelle Constitution canadienne et de sa charte. Un geste fait malgré l'opposition de l'Assemblée nationale mais avec l'appui de la majorité des députés fédéraux du Québec. Pendant des années, chaque camp a justifié sa position en invoquant le caractère légitime du vote tenu dans son assemblée ...

Le cégépien



Quand le chef a si peu à dire dans un discours qui se voulait majeur, il n’est pas étonnant que les troupes soient sorties de là quelque peu démoralisées. Il y a quatre mois, à peine, Stéphane Dion était élu chef de ce parti. Aujourd’hui, les libéraux semblent surtout chercher le meilleur moyen de sauver les meubles lors du prochain scrutin en pensant déjà à l’après-Dion.

Un apartheid référendaire - Les immigrants, «qu'ossa donne»?



J'ai été surpris, comme certainement beaucoup d'autres personnes, par les propos que Raymond Lévesque a tenus au sujet du «vote des immigrants», devant la Commission des aînés. Ma surprise fut encore plus grande quand je constatai, en lisant Le Devoir des 4-5 mars 1995, que l'un de nos artistes que j'aime persiste et signe les mêmes propos. J'ai eu le souffle coupé quand La Presse canadienne a rapporté dans Le De...

Péril en la demeure

Dans son ouvrage <i>La négation de la nation</i>, Eugénie Brouillet explique pourquoi le fédéralisme canadien ne correspond plus aux aspirations du Québec


"L'équilibre entre l'ouverture sur le monde et la recherche légitime d'identité est un des plus grands défis de notre époque, conclut Eugénie Brouillet. Il faut voir si la nation québécoise saura relever ce défi."

Le "nouveau nationalisme politique", cheval de Troie de la mondialisation



L'affaire Michaud sert de prétexte, sous le couvert d'un débat entre "nationalisme ethnique" et "nationalisme civique", d'une offensive néolibérale qui s'attaque aux fondements de l'existence même de la nation québécoise. Le texte le plus percutant à cet égard est celui paru dans Le Devoir du 9 janvier signé par 15 personnes se présentant comme des jeunes de moins de 35 ans, - dont on a su qu'ils gravitaien...