Manifestement, Pauline Marois cherche un moyen de se sortir de ce bourbier.
Si Mme Marois tient à faire preuve d'audace, étendre au cégep les règles qui régissent l'accès à l'école primaire et secondaire anglaise soulèvera un tollé comparable à celui des deux dernières semaines, mais d'un point de vue juridique, ce serait inattaquable
Le premier ministre Jean Charest n'allait évidemment pas aider Pauline Marois à se tirer du pétrin dans lequel elle s'est fourrée avec son projet de loi sur l'identité.
Mme Marois devrait faire marche arrière et, forte de cette malheureuse expérience, apprendre à se méfier des amateurs de gadgets politiques
Voir là un gain substantiel pour le Québec équivaut à prendre des vessies pour des lanternes.