Tout projet de vente, même en partie, d’un joyau tel qu’Hydro-Québec est à
mon avis une insulte à l’intelligence de la collectivité. C’est
certainement à mon avis, une insulte à ceux et celles qui se sont battu
d’arrache pieds pour nationaliser cette ressource unique au monde. Ce
serait encore une fois permettre aux plus nantis de s’approprier d’un
bien national, qui est une des rares propriétés du gouvernement qui
rapporte aux Québécois et Québécoises.
Comment les familles qui sont déjà surtaxées et qui ont peine à finir
leurs fins de mois et qui ont déjà du mal à payer leurs factures
d’électricité peuvent-elles même entrevoir une participation à l’achat
d’intérêts dans Hydro-Québec? Encore une fois, c’est un bel exemple où les
biens du peuple qui rapportent financièrement sont vendus à ceux qui ont
les moyens de s’en approprier, et on garde sous l’administration
gouvernementale les biens qui ne sont pas payant et qui perdent
financièrement. Je ne suis pas économiste ni comptable mais il me semble
qu’à mon avis toute personne raisonnable pourrait comprendre qu’on se
ferait berner non?
Ça ressemble de beaucoup à la fameuse pensé de « l’école de Chicago » et
des théories de Milton Friedman, dont certains politiciens et politiciennes
supportent pour ne pas les nommer. Des théories dénoncés avec ardeur par
Naomi Klein dans son excellent livre « La stratégie du choc ». Si ma
mémoire est bonne il me semble que certains politiciens Québécois ont
déclaré publiquement dans certains médias leur support aux méthodes et
pensées de Friedman.
D’ailleurs, l’élection Présidentielle aux États-Unis, à fait en sorte que
le gouvernement qui appliquait si ardemment les principes de la pensée
Friedman, s’est fait sortir par le peuple et « pas a peu près! »
Les citoyens et citoyennes du Québec ne doivent pas accepter et doivent
dénoncer de tels projets de dilapidation du bien publique et cela, dans
l’intérêt évident du Québec, peu importe nos convictions politiques
personnelles.
Yves Ross

Victoriaville
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