Une défense de la Francophonie nécessaire

XIIe Sommet de la Francophonie - Québec du 17 au 19 octobre 2008



C'est avec une grande fierté que le Québec, à titre de co-hôte du XIIe Sommet de la Francophonie, accueillera les chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, à compter de demain et jusqu'au 19 octobre, soit 11 ans après le premier Sommet de Québec tenu en 1987.
Nous accueillerons les plus hautes instances de 68 États et gouvernements représentant quelque 800 millions de personnes, dont 200 millions partagent notre langue. Nous les recevrons dans la Ville de Québec, berceau de la civilisation française en Amérique, qui fête les 400 ans de sa fondation cette année.
Notre fierté est à la hauteur de nos attentes. Le peuple québécois est très attaché à la langue française et à sa culture. Sa volonté inébranlable de conserver et de promouvoir sa langue dans un esprit d'ouverture et de respect de la différence a forgé son identité et a fait de lui une nation en Amérique et dans le monde.
Soutenir la Francophonie
Le Québec a contribué à la naissance de la Francophonie et participe activement à son développement. Il y a investi ses efforts et son expertise. Au sein de l'espace francophone, le Québec parle de sa propre voix, fait valoir ses réalisations et partage son savoir-faire. Sa présence continue et active lui a permis de tisser un solide réseau de contacts politiques, ainsi que des liens bilatéraux sur les cinq continents. L'expertise du Québec est reconnue, et de nombreux pays font appel à lui dans différents domaines.
La Francophonie se fonde sur le partage d'une langue, le français, et de valeurs communes. C'est pourquoi le gouvernement du Québec souhaite que les États et gouvernements membres de la Francophonie s'engagent résolument à promouvoir l'usage de la langue française sur leur territoire, dans le respect de leur situation linguistique respective, et à renforcer son statut de grande langue de communication internationale. Défendre le français, c'est défendre la diversité des langues et combattre l'uniformisation linguistique.
Événement imposant
Le Québec souhaite que les chefs d'État et de gouvernement abordent les grands sujets de l'heure que sont les crises alimentaire et financière dans un esprit de solidarité et de coopération. Il a proposé de débattre de grands enjeux, dont celui des changements climatiques, qui lui semble le plus crucial du XXIe siècle. Les défis environnementaux, qui figurent déjà au coeur des relations entre les pays du Nord et du Sud, façonneront assurément leurs rapports dans la décennie à venir.
Ce sommet est un événement de grande envergure. Par-delà le protocole et les impératifs organisationnels qu'exige une telle rencontre internationale, je souhaite que chaque Québécoise et chaque Québécois se sente l'hôte de tous ces peuples de la Francophonie.
À titre de ministre des Relations internationales du Québec, c'est avec fierté que je parlerai en leur nom et défendrai les actions qu'il nous faut mener conjointement et solidairement dans le but de mettre en place et léguer à nos enfants un monde plus juste, plus respectueux des droits de la personne et de l'égalité des hommes et des femmes, un monde qui protège et promeut les diversités culturelle et linguistique, et qui place la personne au centre de toute notion de progrès.
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Monique Gagnon-Tremblay, Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie


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