Réplique
Le gouvernement du Québec souhaite créer une plus grande synergie avec les différents groupes et organisations québécois qui agissent sur la scène internationale mais, au premier chef, il voudra travailler plus étroitement avec les grandes institutions publiques que sont les villes et les institutions d'enseignement". (Politique internationale du Québec, 2006, page 37)
Il faut croire que ni [Mme Beaudoin, ni M. Paquin->2789] n'a pris le temps de lire attentivement La Politique internationale du Québec - la force de l'action concertée rendue publique en mai 2006. Elle a pourtant fait l'objet d'une très large diffusion tant au Québec qu'à l'étranger et, surtout, elle est disponible dans le site Internet du ministère des Relations internationales tout comme le plan d'action qui l'accompagne.
Mais mieux encore, l'ensemble des publications, informations, actualité internationale, fiches pays et plus encore sont également accessibles dans le même site. Il est donc surprenant que les auteurs en aient fait complète abstraction dans leur lettre d'opinion parue dans Le Soleil du 9 novembre.
Partout, la Politique fut reçue très favorablement notamment en raison de la justesse de l'analyse qui a prévalu au choix des priorités d'actions et du fait qu'elle était accompagnée d'un plan d'action concret et réaliste. Il importe de préciser que l'élaboration de la Politique internationale a été précédée d'une vaste consultation au cours de laquelle des Québécois de tous les horizons ont eu l'occasion de s'exprimer. La nouvelle Politique est le fruit d'un important dialogue. Il est donc faux d'affirmer que les Québécois sont les grands absents dans les relations internationales.
Les auteurs affirment également que "... peu de chercheurs dans nos universités sont spécialisés dans les questions concernant la mondialisation et les relations internationales du Québec". Ils ignorent sans doute que jamais les universités n'ont compté autant de spécialistes s'intéressant à la question internationale. Le ministère est partenaire de plusieurs chaires d'études à l'Université de Montréal, à l'Université Laval ainsi qu'à l'UQAM. J'ai, en outre, demandé à ce que soit créé le Laboratoire d'étude sur les politiques publiques et la mondialisation (LPPM) à l'École nationale d'administration publique (ENAP), afin qu'il conseille le gouvernement en matière de mondialisation.
Je remercie les auteurs d'avoir ainsi démontré la pertinence de notre Politique et de l'action du ministère des Relations internationales. En affirmant "Une bonne politique étrangère commence toujours par une bonne mobilisation en politique intérieure", ils appuient notre plan d'action. En effet, ce dernier amène le ministère des Relations internationales à "développer les liens et le partenariat avec les institutions publiques et les organismes de la société civile afin d'accroître la capacité d'intervention du Québec dans les divers forums internationaux". (Plan d'action 2006-2009, page 34).
Enfin, si Mme Beaudoin tenait tant à une commission parlementaire, elle n'avait qu'à la créer alors qu'elle en avait le pouvoir en 2002, lors de la refonte de la Loi sur les relations internationales du Québec.
Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales, responsable de la Francophonie
Une politique internationale pourtant bien diffusée
17. Actualité archives 2007
Monique Gagnon-Tremblay5 articles
Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie
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