Jean Pelletier, coupable

Trudeau, Chrétien, Pelletier, Lalonde et tutti quanti

Tribune libre 2009

Il y a pire que violer les règles de la démocratie, c'est violer la justice dont personne n'est exempté.

Les Trudeau, Chrétien, Jean Pelletier, Marc Lalonde et tutti quanti, ont commis des injustices graves et refusent de l'admettre. En position de force, ils avaient les pouvoirs et aucune obligation à part eux-mêmes et leurs amis.

Ils ont agi par cupidité, lâcheté, bassesse, petitesse, malice, méchanceté, outrecuidance, esprit chagrin.

Ce qui les guide, c'est leurs instincts, qui les rend pires que les animaux, qui ne dépassent pas leurs limites territoriales, chiens exceptés.

Pour satisfaire leurs ambitions de pouvoirs et d'argent, tout leur est permis. Ils s'en pètent les bretelles et ils en rient. Des flatteurs, philosophes, écrivains, jounalistes, leur donnent raison. C'est ce qui s'appelle rationaliser, se justifier avec des mots et des discours.

Refuser de voir la Réalité, sa radicalité, ipséité, semelfactivité, royauté qui dépasse toutes les monarchies, c'est opter pour ses intérêts mesquins, sans égard pour les autres.

C'est la première cause de guerre (casus belli ), de tueries et de massacres.

Il n'y a ni "séparatisme" ni "fédéralisme", seulement des statuts réels, reconnus ou non reconnus, des principes universels qui gouvernent l'action, dont le souci de ne causer aucune injustice à personne.

Cette exigence fondamentale, cette règle de vie, Sun Tsu la mentionne quand il s'adresse aux chefs des armées: Que ceux qui tombent sous vos ordres soient convaincus que votre premier souci est de les protéger contre toute injustice. Ceci comprend les habitants des pays ennemis et les prisonniers de guerre. C'est la seule manière de devenir le plus fort.

On retrouve le même langage chez les grands auteurs, dont Tolstoy, Dostoiewsky, Goethe, Schiller, Balzac, Shakespeare.

Avec eux, personne n'est au dessus de personne et quiconque occupe une fonction élevée doit se montrer encore plus exigeant et plus juste, envers lui-même et elle-même d'abord.

Les riches, ceux qui font de la "grosse argent" en exploitant les nécessités qui n'ont pas de loi, s'en foutent. Ils attendent que le Ciel leur tombe sur la tête.

Dsns l'Exode, Deuxième Livre de la Bible, c'est Jahweh Lui-Même qui ordonne aux Hébreux de sortir de leur captivité et menace de sanctions terribles Ègyptiens et Hébreux qui refusent d'obtempérer. Le vrai Dieu ne veut pas d'esclaves. Il ne veut que des maîtres, des sujets libres, conscients et capables de répondre de leurs pensées, leurs paroles et leurs actes, comme Dieu Lui-Même en est capable.

Très exigeante, la liberté. Elle est un devoir. Elle n'est pas un héritage.

La cupidité fait mentir. Comme Paul Desmarais qui dit effrontément à Bernard Landry que, lui, Paul Desmarais, ses valeurs de vie sont la démocratie et la liberté.

J'ai vécu longtemps parmi les Anglais et s'ils sont capables de petitesses, de méchancetés, de bassesses, par contre, ils reculent et s'inclinent lorsqu'on les place en face de la Réalité qui les oblige à obtempérer.

Les colonisés qui cherchent à exploiter l'inféodation de leur peuple à leur avantage en sont incapables.
Qui l'a dit entre autres ? Le général Charles Foulkes, "Chairman of the general staff" pendant mes premières années de service dans l'armée.

C'est Dollard Ménard qui me l'a rapporté. Foulkes méprisait ces "French Canadians" qui leur léchaient les bottes pour avoir des faveurs et écrasaient leurs propres compatriotes pour se montrer plus aplaventristes.

"Si vous voulez détruire un French Canadian, disait Charles Foulkes, faites appel à un autre French Canadian."

C'est la preuve que nous sommes encore des colonisés. Raison de plus pour réaliser l'indépendance. Nous devons en sortir. Un peuple libre et responsable de ses actes est une obligation, non une faveur.

Il y a du travail à faire.
JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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