Indépendance du Québec

Rome ne s'est pas construite en un jour

Il faut savoir donner du temps au temps

Tribune libre

Je ne vois qu’un seul but à Jean-Martin Aussant et aux autres de la même eau : DIVISER NOS FORCES.

Surtout diviser le Parti Québécois de Madame Marois, qu’on ne cesse de criticailler depuis qu’elle est aux commandes.

C’est de l’anarchie, et l’anarchie n’a pour objet que de demander l’impossible tout de suite, et préférablement hier ou avant-hier.

L’impossible tout de suite, c’est la tyrannie de l’enfant-roi. Pas moyen de leur faire comprendre que Rome ne s’est pas faite en un jour.


Selon les circonstances de temps et d’espace, la période formative d’un État, organisme fragile s’il en est un, peut exiger entre 1200 et 1800 ans.
La France est devenue un État sous Richelieu et Louis XIII après 1200 ans de période formative, laquelle a débuté sous Clovis. Le Portugal est né comme État en 1262, après avoir chassé les Maures de son territoire, mais l’Espagne voisine n’y est parvenue qu’en 1492, au terme d’une lutte plus longue et après 700 ans de « reconquista». La Suisse est née en 1291, après les batailles de Morgarten et de Sempach qui chassèrent les Habsbourg de son territoire.
La Russie est née comme État au quinzième Siècle après la bataille de Kazan qui chassa les Tatares Mongols de son territoire. La première armée russe a été organisée sous Ivan le Terrible.

La Suède est née en 1523, après une dure guerre contre les Danois. D’autres États sont nés dans d’autres circonstances. La Norvège en 1905, après un siècle de domination suédoise. La Finlande est née
en 1920, avec la révolution bolchévique de Russie après un siècle d’occupation russe. De même pour l’Irlande, née, ou plutôt renée, à la faveur de la Première Guerre mondiale.

Dans les Amériques, les États de l’Amérique latine se sont formés en 300 ans en moyenne, les conditions étant complètement différentes.

La plus grande exception de l’Histoire a été les États-Unis, formés et reconnus État en 156 ans seulement, à cause des qualités exceptionnellement œkoumènes du territoire américain d’une part, et de l’autre, du fait que les colons venus sur place étaient généralement instruits et s’y connaissaient en matière d’État. Troisième facteur : le territoire était et demeure aisément défendable contre les attaques de l’extérieur, comme on l’a vu avec la guerre d’indépendance américaine.

Quant au Canada, il n’est pas né par lui-même mais parce que l’Angleterre, qui s’en est servie comme d’un glacis contre les Américains, a fini par décider de le laisser aller petit à petit, la colonie étant trop dispendieuse à investir, à cause des obstacles du climat et de sa géographie en général.
Le Québec pour sa part est la tête de pont principale de cette colonie britannique, Avant que le Québec ne soit reconnu État et indépendant, il faudra que les autres provinces, surtout celles de l’Ouest du Québec, aient acquis l’envergure de véritables États et tendent elles aussi à l’indépendance, suivant l’exemple du Québec. Entre autres, il faudra qu’Ottawa se saborde comme capitale d’un État post-impérial, unitaire et arbitraire.

Qu’on se rappelle qu’un État est une société architectonique et ontologique, ou existentielle si on préfère. Architectonique comme toute œuvre architecturale qui a besoin d’un terrain sur lequel construire, l’État a besoin d’un territoire suffisamment œkoumène, défendable et défendu.
Une œuvre architecturale ne se construit pas en un jour et encore
moins un État, dont chacun est identique à lui-même et à lui-même seul.

Madame Marois le sait et agit en conséquence. Cessez de la tourmenter avec des enfantillages. Vous voulez des fakirs, des prestidigitateurs et des magiciens : elle vous offre un authentique chef d’État qui sait où elle va.

Il y a des gens brillants qui pourraient la remplacer croyez-vous? Pour réussir en matière d’État, il faut une détermination consciente et stratégique de chaque instant. Consciente veut dire consciente des limites et des possibilités du moment. Ne lui demandez pas la lune. Elle connaît ses treize principes de stratégie d’État et elle les connaît bien.

PKP est brillant. Catherine Dorion a toute mon admiration. Mais ils n’ont pas encore le sang-froid et le sens de l’action d’envergure de Pauline Marois. Laissez-là en place quelques années avant de lui coller des épithètes commodes de gérants d’estrade.
Avant tout, nous devons pourvoir à notre défense territoriale afin de dissuader d’avance le recours à la force contre le Québec lorsqu’il accèdera au statut d’État reconnu. Nous n’avons pas même reconnu notre statut de nation alors que le gouvernement fédéral actuel l’a fait.


Bonne Fête Nationale à tous.

JRMS

Featured 751d93ca198caacf4590a022022f5bc8

René Marcel Sauvé217 articles

  • 252 542

J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





Laissez un commentaire



15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Et pendant ce temps notre économie en prend plein la gueule.
    Grève de la contruction, vacances de la construction et après les gars feront de l overtime en masse pour reprendre les piasses perdues !.
    Ah oui en plus déjà 3 cimenteries qui mettent des travailleurs à pieds, d autres industries emboitent le pas.
    PAS DE DEMANDE

  • Henri Marineau Répondre

    24 juin 2013

    L’Union nationale de Duplessis a fait son temps…L’équipe du tonnerre de Jean Lesage est arrivée. Le PQ des René Lévesque et Jacques Parizeau doit maintenant céder la place! La vie politique québécoise est ainsi faite pour les partis qui véhiculent l’affirmation nationale et qui sont un jour confrontés aux aléas du pouvoir…Tôt ou tard, ils doivent s’effacer du décor politique.
    Nul n’est besoin d’être expert analyste politique pour constater que la victoire du PQ [pourtant minoritaire dans des circonstances où le PLQ atteignait des taux d’insatisfaction désastreux dans les sondages] ne représente qu’une manifestation de mécontentement de la part de l’électorat québécois vis-à-vis le gouvernement Charest. Nous sommes bien loin de l’année ’76 où le PQ ralliait une majorité de Québécois autour de l’idée de souveraineté-association de René Lévesque.
    Depuis lors, les Québécois ont atteint leur « seuil de tolérance »…et de frustration en 1995 lorsqu’ils ont vu le référendum leur échapper par une infime poignées de votes. À partir de cet événement historique, la « cause » s’est vue balayer sous le tapis au détriment du pouvoir et le PQ est devenu un parti « provincial ».
    Beaucoup d’encre a coulé depuis 1995…et beaucoup de gouvernements péquistes se sont succédés au salon bleu de l’Assemblée nationale. Pourtant, nous en sommes encore à tergiverser dans les méandres d’une gouvernance souverainiste qui nous contraint à « négocier » avec Ottawa les « empiètements » que le fédéral s’acharne à perpétuer depuis des décennies sur nos propres juridictions.
    Souvenons-nous que le RIN de Pierre Bourgault [à contrecoeur…] s’est incliné devant le PQ Lévesque et s’est rallié pour la « cause ». Toutefois, aujourd’hui, le terreau du ralliement est beaucoup moins fertile qu’à l’époque.
    Voilà pourquoi nous devons l’alimenter des terres avoisinantes. En termes clairs, les forces souverainistes doivent se serrer les coudes autour du projet d’indépendance du Québec tout comme elles l’ont fait lors de la création du PQ.
    Autres temps, autres mœurs! Toute bonne chose a une fin…Le PQ doit maintenant céder la place à la ferveur, à l’enthousiasme d’une jeunesse qui ne demande qu’à prendre « sa place » sur la scène politique québécoise.
    Le temps du renouveau est arrivé…le printemps érable doit maintenant porter ses fruits. À nous d’avoir l’humilité de céder la parole aux jeunes car, rappelons-nous que nous étions jeunes nous aussi quand René Lévesque nous a allumés sur le rêve d’un Québec souverain!

  • Tremblay Sylvain Répondre

    23 juin 2013

    Ce que je retiens de votre ode à la Première ministre et au Parti Québecois, c'est d'attendre que les Anglais soient prêts avant que nous le soyions nous-mêmes:
    "Le Québec pour sa part est la tête de pont ... ."
    Du moins c'est comme celà que je l'interprrète. Attendons ce que vont faire les Anglais et puis on verra, on agira en conséquence. Un ROC fort avant un Québec fort. Je me suis rappelé les vidéos de m. Nantel, qui nous dit que le Canada anglais s'est construit sur le dos du Québec, ce qui se poursuit toujours aujourd'hui et dans l'avenir ... jusqu'à ce qu'ils aient eu raison de nous, pourrais-je rajouter.
    Je ne pense pas que le Québec soit encore très fort lorsque les provinces et territoires anglais le seront assez pour devenir de vrais États ou pays. Nous sommes déjà à la veille de perdre le pays Innu avec le Projet de traité de l'Approche commune. Après celà, les autres nations indiennes vont aussi vouloir leur part du gâteau, et, je vous le dis, l'ayant appris par d'autres beaucoup plus au courant que moi, s'il nous reste encore l'Île d'Orléans pour faire du Québec un pays indépendant, à terme, nous serons très chanceux. Ce n'est pas pour rien que des anglophones du Québec se rangent du côté des Indiens pour justifier leur programme insensé de partition. Quand les pays Innu et Cri nous seront ravis, nous ne serons plus très forts pour défendre ce qu'il nous reste. Ce sera comme un jeu de blocs, tout tombera par la force des choses.
    Le Canada anglais s'est construit non seulement sur la Nouvelle-France, mais aussi sur les pays indiens, lesquels avaient déjà leur histoire millénaire et leur relative indépendance, en regard des forces propres à chacun, ce que le Roi de France ne leur a jamais enlevé, au contraire il protégeait ces pays. Ces pays, avec leurs implantations françaises propres au cours du temps, ont tous été détruits par le nouvel impérialisme Anglais. Les traités de cession et le partage des provinces en séparant les communautés françaises pour ne pas qu'elles dérangent ou interfèrent. Ce sont ces provinces là que vous désirez qu'elles deviennent très fortes avant nous, pour soutenir notre propre indépendance. Franchement, c'est rêver en couleurs. Ils vont nous détruire avant celà, par toutes sortes de moyens. Le Québec, ils ne l'aiment pas, un point c'est tout. Ils ne feront jamais rien pour nous.
    Comment se fonder, se fier, sur le Canada anglais pour notre propre indépendance? Des Anglais forts pour des Français forts. C'est complètement à contresens de l'histoire. Plus ils ont été forts, déjà, plus ils nous ont détruit. Et ça va continuer, je n'adhère donc pas à votre théorie d'un Canada anglais fort pour un Québec fort.
    Pour le reste, vous êtes remarquable et admirable dans vos écrits et projets. Si vous avez un blog de voyage, j'aimerais bien le connaître. Sinon, c'est une idée.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Bravo M. Sauvé. Vous ne faites jamais les manchettes mais vous êtes quelqu'un d'essentiel pour ceux qui ont compris ou qui cherchent à comprendre. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Monsieur Cloutier avant d'affirmer que monsieur Sauvé n'a jamais mis les pieds au Parti Québécois, commencez donc par vous informer correctement. Monsieur Sauvé a travaillé avec Jacques Parizeau et René Lévesque concernant les aspects militaire et géostratégique du Québec dans les années 70. C'est lui qui a permis une fuite de documents de l'armée canadienne qui a fait reculer Trudeau sur son intention, manifestée publiquement, de recourir à une intervention militaire au Québec advenant l'indépendance. Il a pris le risque de mettre en péril sa carrière pour ces gestes. Et vous, en avez-vous fait autant? L'ignorance a le mépris facile!

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 juin 2013

    Message à André Vincent
    Facile, très facile de dire que je "gueule" parce que je souhaite de tout coeur qu'un vrai leader du PQ va finir par avoir le courage MINIMAL de mettre le pays sur la table. Je ne gueule absolument pas et je le dis en toute sérénité: le meilleur programme du PQ était celui de 2005 - le projet de pays - que Boisclair et Marois ont jeté aux poubelles illégalement lors de l'élection de 2007 et celle de 2008.
    Mais, au fait, vous, avez vous déjà mis les pieds au PQ comme militant actif? Connaissez-vous son histoire, ses divers programmes, ses statuts? Pouvez-nous nous dire la différence entre le projet de pays de 2005 et la gouvernance souverainiste de 2011?
    Message à M. Sauvé
    Je ne pense pas, monsieur Sauvé vous avoir jamais traité de fou nulle part. Au contraire, je me souviens très bien avoir fait votre éloge en présence de 200 invités et de Mme Marois. Vous vous en souvenez j'espère.
    Quant à la Finlande, c'est un petit pays souverain de 5 millions d'habitants, n'est-ce pas? Qui fut le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes en 1906. Qui a vaincu l'Armée rouge en 1939 et attaqué les troupes allemandes en 1944. Cela demande un minimum de courage n'est-ce pas?
    Chez nous, tout ce que nos leaders ont à faire c'est de mettre un projet de pays sur la table et de demander aux gens de voter, mais ils ne font pas, de peur de perdre leur petit siège provincial de député, leurs salaries et leurs privilèges. Où est le courage là-dedans, cher Capitaine?
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013


    Me Cloutier, les gens courageux ne manquent pas au Québec mais si leur semence tombe sur la pierre, leur courage n'aura servi à rien.
    Madame Marois n'est pas mon idole.
    Mon idole, c'est le maréchal finlandais KGE Mannerheim qui a battu les Russes à Suomussalmi en décembre 1939.
    Cet automne, je me rend en Finlande visiter le site de cette
    bataille et aussi le musée Mannerheim à Helsinki.
    malgré mes 82 ans. Traitez-moi de fou si vous voulez. Au moins, je sais que je suis fou.
    Mannerheim avait 75 ams lorsqu'il a commandé les Forces Armées Finlandaises contre les Russes. Ses soldats étaient syndiqués, la première armée au monde de soldats syndiqués engagés dans une guerre et qui ont gagné contre un ennemi quatre fois plus nombreux.
    Une leçon pour nous.
    JRMS

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 juin 2013

    Le problème avec Monsieur Sauvé c'est qu'il n'a jamais mis les pieds une seule seconde au Parti Québécois. Il ne connait ni son histoire, ni ses divers programmes, ni ses statuts. Il ne sait pas, par exemple, qu'en 2005, les 3 000 militants réunis en congrès ont voté le "projet de pays" que Boisclair et Marois se sont dépêchés de jeter aux poubelles une fois élus. On a vu le résultat : 2 élections (2007) et (2008) perdues et une autre (2012) gagnée de justesse malgré 9 ans de pouvoir libéral corrompu, le tout avec un gouvernement erratique et des sondages désastreux avec une perspective de défaite annoncée avec le PLQCouillard.
    Cela c'est le résultat, entre autres, d'une doctrine fumeuse appellée frauduleusement la gouvernance souverainiste inventée par un autre "outsider", Gérald Larose, qui en 10 ans à la tête du CSQ n'a pas pas fait avancer la cause de l'indépendance d'un seul pouce et a été incapable en 5 ans d'efforts de faire l'union des forces.
    L'excuse qu'il nous sert - Rome ne s'est pas construite en un seul jour - je l'ai entendue des centaines et des centaines de fois provenant des éléments les plus réactionnaires et conservateurs du parti. Y a rien de nouveau là-dedans : du beau risque, aux caribous, à l'affirmation nationale, aux conditions gagnantes, à la gouvernance souverainiste et vogue la galère des petits carriéristes provincialeux du PQ pendant que les militants indépendantistes ont déserté le navire.
    Je réponds tout simplement ceci : quand on veut faire un pays, il faut avoir un minimum de courage pour le mettre sur la table de façon franche, claire et nette et le peuple en dispose. Si le peuple n'est pas prêt, il nous le dira. Pas besoin de s'enliser dans le petit pouvoir provincial de merde qui ne sert qu'à nous diviser entre nous et nous faire haïr par le reste de la population. Il y a eu 3 élections depuis 2005 et pas une n'a porté sur l'indépendance. Pas une seule. Tirez vos conclusions. Et ça se dit souverainiste la main sur le coeur. J'ai pas une poignée dans le dos...moi.
    Quant au reste du texte - sur Pauline Marois - c'est vraiment de l'enfantillage. Quand j'ai lu cela, je suis restée bouche bée. Cela m'a rappelé tous les chantres à la gloire de Mao (Le Grand Timonier), celle de Staline (Le petit Père des peuples) ou de Caecescu (Le Génie des Carpathes). Il manquait juste La Dame de Béton.
    S'il y a eu un leader au PQ qui s'est démarqué des autres par son sens de l'État, c'est Parizeau. Pas Marois. Surtout pas Marois. Parizeau n'en n'avait rien à cirer d'être premier ministre de la province de Québec. Il voulait l'État et a pris les moyens pour y arriver. A quand le prochain Parizeau?
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Il ne devrait pas être permis sur vigile de dénigrer le PQ à répétition. On peut donner son opinion comme on le pense, mais de se répéter sans cesse dans la même ligne de dénigrement ça devient suspecte et peu recommandable si on veut tous travailler dans le même sens pour arriver à l'indépendance. Attention aux taupes fédéralistes. On peut les identifier par leur acharnement à démobiliser tout le monde et à sévir continuellement en tapant toujours sur le même clou. À vouloir être fin avec tout le monde, on perd le sens du projet qui doit être mis en valeur.
    La modération a meilleur goût.

  • André Vincent Répondre

    23 juin 2013

    C'est vrai, Rome ne s'est pas construite en un jour, mais c'est un peu facile. Tout comme il est vrai que nous exigeons beaucoup de Pauline Marois, moi le premier, mais au delà des compétences et de son sens de l'État que je lui reconnaît, elle a aussi ses faiblesses, dont la plus évidente est le mamque d'audace. Un côté brouillon aussi, qui laisse une impression de manque de gouvernail.
    Je sais oui, nous sommes minoritaires, mais ça peut aussi être un beau prétexte. Mais s'il est une chose qu'il faut bien comprendre, surtout nous, vieux indépendantistes engagés, est que si le peuple du Québec était moins dans la poutine festive, et un peu plus dans dans ses racines,dans son histoire, nous serions déjà indépendant — malgré les chemins de Rome.
    Quant à Pierre Cloutier, monsieur Sauvé, il ne faut surtout pas s'en faire. Il réagit comme un vieux sergent-major frustré à la retraite,ou comme le gros gueulard de taverne à la table du fond : il gueule !
    Ave

  • Lise Reid Répondre

    23 juin 2013

    Attendons les prochaines élections et nous verrons
    dans toute sa force la grande stratégie d'état de
    Pauline Marois...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2013

    elon moi, selon ce que m'a appris un sage que j'ai fréquenté longtemps, la pire chose que l'on peut faire
    pour perdre la guerre c'est de céder à la panique.
    Et ma fois Ottawa l'a bien compris. Je remarque les
    annonce publiées sur les sites de télévision font choux gras
    Ce message payé par le gouvernement du Canda. On n'y emploi la méthode de la Bosnie.
    Le vent est en train de tourner et on se laisse aller à ses vieilles habitudes casser du sucre sur les ....
    Il faudrait se rappeler la bataille des Thermopiles
    ou une poignée de braves ont tenus l'ennemi en échec jusqu'à temps que les Grecs arrivent.
    Ce que je remarque que la souveraineté tant chérie est en train de se gagner avec la négociations des Syndicats de la construction...
    merci

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2013

    J'ai beaucoup de respect pour vous M. Sauvé mais là, votre texte en défense de Mme. Marois, dépasse la ligne bleue. Si, comme vous le dites, Mme. Marois a le génie de la politique, elle le cache bien car depuis sa venue et même avant, ce n'étaient que bévues sur valses hésitation et ça continue. Vous ne pouvez comparer la création d'un état en 2013 à ce qui s'est passé au moyen-âge, il y a tout de même des limites. À cette époque, la transmission de nouvelles consistait à envoyer un courrier à cheval ce qui pouvait prendre des jours ou des semaines suivant la destination et les difficultés. Aujourd'hui c'est instantané, légère différence. Croyez-moi, Mme. Marois ne gardera pas son poste assez longtemps pour réaliser ce que vous dites. La population a perdu confiance, les sondages le prouvent même si on pouvait croire que les sondages sont truqués, ils ne le seraient pas à ce point. Elle n'est tout simplement pas crédible, ça ne s'invente pas. Le PQ ne pourra tenir longtemps dans ces conditions. Il n'y a plus personne qui veut faire un acte de foi comme ça se faisait à l'époque et surtout pas en politique.
    Je voudrais bien qu'elle soit comme vous dites mais avouez que c'est très loin d'être évident.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2013

    Merci selon ce que j'ai appris dernièrement le mot le plus fort MERCI !
    Bonne St-Jean
    Roch gosselin

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 juin 2013

    1 - Alors on va attendre, vous et moi, de manger des pissenlits par la racine avant que des gens courageux se pointent et mettent un projet de pays sur la table.
    2 - Quant à Mme Marois, votre partisanerie vous aveugle, monsieur Sauvé. Ce n'est pas de la flatterie, mais de la flagornerie. On pourrait appeler cela en psychologie une projection. Vous projetez chez la Lider Maxima, la Grande Timonière et ou la Génie du Saint-Laurent une qualité mythique et enfantile. Ma parole, c'est quasiment comme la foi au Pape et à l'Église catholique. Comment confronter un chrétien ou un musulman? Mission impossible.
    3 - Bonne chance avec votre idole. On s'en reparlera après les élections, si la vie nous prête vie. OK?
    Pierre Cloutier