Rectificatif de l'UdeM

Conflit étudiant - grève illimitée - printemps 2012


Sophie Langlois - Directrice principale, Bureau des communications et des relations publiques de l'Université de Montréal, le 2 mars 2012
Dans une nouvelle lettre au Devoir, des professeurs de l'Université de Montréal contestent la gestion de leur université. Il importe de rectifier certains faits.
Premièrement, l'UdeM, en vendant le 1420, Mont-Royal, récupérera toutes les sommes qu'elle y a investies en achat et en rénovation et celles qu'elle aurait eues à dépenser en frais de location et installation pour loger les unités qui y sont depuis huit ans. Au total, il s'agit de 35 millions de dollars et non pas de 40 millions.
Deuxièmement, il n'a jamais été question pour l'UdeM de se départir du pavillon de la Faculté de musique et de la salle Claude-Champagne. Le plan directeur des espaces de l'UdeM, finalisé et approuvé par toutes les instances en 2008, envisage, comme un scénario à long terme, l'aménagement de la Faculté de musique sur le futur campus à Outremont. L'UdeM donnera par la suite une nouvelle vocation au pavillon qui abrite actuellement la Faculté de musique.
Troisièmement, le projet à Outremont vise, dans une première phase, la revitalisation d'une ancienne friche industrielle. C'est pour cette raison que les trois ordres de gouvernements investiront ensemble les 120 millions de dollars nécessaires à la restauration du terrain (décontamination, construction de rues, d'égouts, d'aqueduc, etc.). Utiliser ces subventions pour d'autres fins que celles qui ont été convenues n'est tout simplement pas possible.
D'autre part, les investissements requis pour dessiner un nouveau quartier, y compris des rues, des parcs et des logements, ne sont pas du ressort de l'université. Bref, quand on parle des coûts du projet de l'UdeM à Outremont, il faut distinguer les sommes requises pour la restauration du site (120 millions), la construction d'un pavillon de sciences et de services (350 millions) et l'ensemble des investissements publics et privés qui pourront éventuellement y avoir été faits pendant une vingtaine d'années pour construire un nouveau quartier résidentiel et universitaire.
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Sophie Langlois - Directrice principale, Bureau des communications et des relations publiques de l'Université de Montréal, le 2 mars 2012


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