Coup de théâtre à Victoriaville

7 mai 2012


Je tiens à préciser que je ne sesonde absolument pas la violence qui s'est déployée de parts et d'autres lors de cet événement. Bien au contraire, je la qualifie de désolation. Ce texte n'a pas la prétention non plus de porter des accusations formelles. Ceci dit, les tensions étant au maximum, les responsables devaient prévoir la possibilité d'un dérapage et sécuriser les lieux de façon à éviter une scène déplorable comme celle à laquelle nous avons assisté. Or, je juge que ce travail a été très mal fait. Et, oui, au final, il y a eu récupération médiatique et politique de l'événement. Je ne suis ni stratège ni spécialiste en intervention tactique, mais je peux vous assurer que j'aurais condamné ce terrain adjacent, ce fameux champs de roches, par simple précaution. On peut dès lors se demander pourquoi cela n'a pas été fait. Pour ma part, je vais plus loin, je doute sérieusement qu'on ne l'ait pas venu venir. Quant au terme «intifada», mon intention n'était pas de comparer la lutte des étudiants à celle des Palestiniens, mais plutôt faire référence à l'emploi de cailloux par les Palestiniens contre les forces armées. Enfin, Mon intention n'était pas de justifier et légitimer le dérapage qui s'est produit, la violence dont certains ont fait preuve. Mais je tends à placer d'abord la responsabilité sur le gouvernement qui se voit incapable de gérer cette crise et qui de ce fait contribue à l,explosion de la violence. Violence que je condamne à tous les niveaux.