"Gouvernance souverainiste selon le député Alexandre Cloutier" cité et commenté

Plan Marois

un article du journal Le Québécois par Julien Gaudreau
"Gouvernance souverainiste selon le député Alexandre Cloutier" cité et commenté par Robert Barberis-Gervais
Voici un document intéressant. Rappelons qu’Alexandre Cloutier fait partie du comité de députés du Parti québécois qui réfléchit sur les moyens de relancer la marche du peuple québécois vers l’acquisition des pouvoirs indispensables à l’exercice de sa souveraineté pleine et entière.
Alexandre Cloutier a prononcé une conférence à l’Université Laval le 25 mars 2009. Julien Gaudreau dit avoir réalisé une entrevue avec lui. On en a ici un écho.
Il ne s’agit pas comme le dit Patrick Bourgeois “de la position du PQ en mars”. C’est le reflet des préoccupations d’un comité de députés qui réfléchit. Ce n’est pas la position du PQ en mars. Un peu de rigueur s’il vous plaît.
Je trouve que cet article de Julien Gaudreau mérite d’être lu en entier par les lecteurs de Vigile.net.
On remarquera qu’il n’est nulle part question de “position très autonomiste” comme le rapporte Denis Lessard pour mêler les cartes en employant un mot discrédité par l’ADQ pour faire échouer la démarche et semer la zizanie.
Une remarque. Quand Pauline Marois présentera bientôt l’ensemble de la démarche, ce ne sera pas encore “la position du PQ” mais un projet soumis pour discussion. Nous aurons notre mot à dire et nous le dirons. J’imagine que Patrick Bourgeois sait que le PQ qu’il aime fustiger, ce n’est pas seulement la cheffe ou le député Alexandre Cloutier, c’est aussi les membres du Parti. Et ce projet s’adressera à l’ensemble des Québécois qui auront aussi leur mot à dire. De quoi parle-t-on ici? De démocratie.
“Source: Le Québécois mai/juin 2009
La gouvernance souverainiste: la position du PQ en mars... Hier à 15:02
Cet article a été écrit bien avant celui de Denis Lessard... (Patrick Bourgeois)
La gouvernance souverainiste
Julien Gaudreau (entrevue réalisée en mars)
Le Québécois, vol. 9 #2 (mai / juin 2009)
position d’Alexandre Cloutier
Le député du Parti Québécois responsable des affaires intergouvernementales, Alexandre Cloutier, a prononcé à l’Université Laval le 25 mars 2009 une conférence sur la nouvelle doctrine d’accession à la souveraineté du Parti: la gouvernance souverainiste. Après l’élimination contestée de l’obligation de tenir un référendum du programme du Parti Québécois, l’équipe de direction du PQ a annoncé une nouvelle approche en vue de faire du Québec un pays souverain. Jusqu’à récemment toutefois, cette doctrine restait assez floue, peu de personnes à l’intérieur même du parti étant en mesure de l’expliquer clairement. La conférence de M. Cloutier vint donc apporter des réponses nécessaires à plusieurs questions qui restaient en suspens dans la tête de beaucoup de militants. Selon M. Cloutier, l’actuelle démarche du PQ comporte plusieurs éléments.
D’abord, le PQ constate que des champs de compétences déjà octroyés au Québec, ainsi que des juridictions partagées avec le gouvernement fédéral, ne sont pas complètement occupés par le gouvernement du Québec. Un Parti Québécois au pouvoir tenterait de prendre des mesures pour les occuper. Il s’agirait, pour un éventuel gouvernement péquiste, de mener un vigoureux combat pour récupérer les pouvoirs qui sont les nôtres selon la constitution de 1867. Cela passerait par des rondes de négociation avec le gouvernement fédéral et les autres provinces dans l’optique d’en obtenir plus pour les Québécois. Le député voit dans cette démarche un moyen d’aller chercher des gains concrets pour le Québec si les négociations vont bien, et de démontrer aux Québécois la rigidité du gouvernement fédéral face aux demandes considérées comme légitimes par le Parti Québécois si les négociations échouent.
Les demandes de nouveaux pouvoirs seraient ouvertement illimitées, et excluraient une éventuelle signature de la constitution de 1982. C’est la stratégie du fromage : « Quand les Québécois vont gruger le fromage, ils vont vouloir le morceau au complet » parie le député. Dans l’optique de constituer un rapport de force suffisant pour obtenir du fédéral des concessions sur des sujets précis, M. Cloutier n’exclut pas le recours aux référendums sectoriels, tel que proposé par Jean-François Lisée dans son livre Sortie de secours, paru en 2000. Pour ce qui est de faire l’indépendance du Québec en tant que tel, le député affirme que le PQ restera à l’affût d’une bonne occasion de lancer un référendum sur l’indépendance, occasion qui pourrait venir d’un éventuel refus du fédéral de négocier l’élargissement de certains pouvoirs provinciaux.
position de Julien Gaudreau
Il va sans dire que je ne suis pas contre le fait d’abroger l’obligation de tenir un référendum. Une telle obligation est tout simplement antistratégique. Cependant, cela ne devrait pas dispenser le Parti Québécois d’avoir en poche une stratégie sérieuse, autant pour ses militants que pour son aile parlementaire, autant pour son opposition que pour son éventuel gouvernement, axé sur l’élargissement concret du pouvoir d’action de l’État québécois jusqu’à son indépendance totale. À mon avis, la position stratégique de M. Cloutier est lacunaire à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il faut constater que le Parti Québécois ne s’inscrit toujours pas dans une dynamique de rapport de force face au gouvernement fédéral. Les déclarations rapportées récemment de Jean Pelletier qui affirmait sans gêne que « dans une guerre, on ne compte pas le prix des balles » en faisant référence au comportement des hautes instances fédéral lors du référendum de 1995 devraient pourtant lui avoir mis la puce à l’oreille. Le gouvernement fédéral est en guerre, la haute bourgeoisie est en guerre, les laquais fédéraux de Québec sont en guerre. La permanence du parti doit avoir des murs épais pour ne pas entendre leurs bombes idéologiques éclater dans nos journaux chaque matin. Cette guerre est d’ordre politique, mais n’en est pas moins réelle. Nos adversaires ont prouvé maintes fois qu’ils sont prêts à aller jusqu’où il faudra pour obtenir la victoire.
À cette détermination farouche, notre parti phare répond par une stratégie naïve et bonnententiste, basée sur une « pédagogie populaire » et des demandes adressées au gouvernement fédéral comme on commande un thé. Pour être sérieux, le Parti Québécois devrait préférer la légitimité démocratique québécoise à l’ordre constitutionnel canadien. Les leaders péquistes affirment généralement sans réserve que la constitution initiale de 1867 a été maintes fois bafouée par le gouvernement fédéral et que le rapatriement de 1982 était aussi illégitime qu’antidémocratique. La constitution canadienne a été rédigée par une majorité étrangère, modifiée par une majorité étrangère, interprétée par des juges d’une majorité étrangère et de surcroît adoptée par le premier ministre d’une autre nation. Que leur faut-il de plus?
Être indépendantiste, c’est contester cet ordre. Le PQ a raison quand il affirme que dans plusieurs domaines, les Québécois veulent plus de responsabilités pour leur gouvernement national. Il a raison encore quand il voit dans cette volonté un moteur potentiel vers l’indépendance. Il a toujours raison de s’indigner quand il voit le gouvernement fédéral légiférer dans nos juridictions attribuées selon sa propre constitution! Cependant, il devrait faire le constat que si le gouvernement fédéral ne respecte pas sa propose constitution, ce n’est sûrement pas au gouvernement du Québec à le faire, encore moins à un gouvernement souverainiste !
Que le PQ respecte la volonté démocratique des citoyens québécois et renvoie unilatéralement le lieutenant gouverneur. Qu’il institue une vraie constitution nationale, telle que la voudraient les Québécois. Qu’il crée une citoyenneté québécoise s’articulant autour de l’idée que le français est la langue nationale du Québec. Le Parti Québécois ne devrait pas tenir en compte de la constitution canadienne s’il peut compter sur l’appui du Québec sur un enjeu. Le gouvernement fédéral a envahi nos juridictions, a adopté une constitution sans nous le demander, couper des transferts de fonds unilatéralement. Faisons au moins aussi dur qu’eux. Poussons-les à défendre ce que nous jugeons indéfendable. Arrêtons de gruger le fromage, mordons plutôt la main qui le tient. C’est une guerre."
Julien Gaudreau
cité et commenté par Robert Barberis-Gervais, 3 juin 2009


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8 commentaires

  • Michel Guay Répondre

    4 juin 2009

    Acceptez vous que le Québec devienne un pays francophone représenté dans toutes les instances internationales ? oui ou non

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2009

    @ M. Jean-Louis Pérez
    Je n'ai pas dit que je votais pour QS. J'ai écrit que j'avais des affinités avec QS, à vue de nez... et je prône le rassemblement autour de l'essentiel souverainiste incarné dans un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ.
    Bien sur je suis contre le multiculturalisme. Mais est-ce bien de ça dont il est question à QS ? Cela peut se discuter après nous être entendu sur l'essentiel souverainiste. C'est pour ça que les partis politiques existent nous pouvons diverger d'opinion sur un tas de sujets hors le primordial rassemblement autour de la souveraineté du peuple du Québec sur son territoire national.
    Bien sûr, je suis contre la position de QS quant au port du voile dans les institutions de l'État laïque. Selon nos affinités électives nous choisissons le parti politique souverainiste qui leur correspond, ce pourquoi je prône un GOUVERNEMENT de COALITION souverainiste qui mettra de l'avant ce sur quoi nous nous entendons, cela pour invalider l'État actuel unilatéral du Canada ET pour fonder nommément sur les voix libres du peuple souverain du Québec l'État légitime et valide qu'il espère depuis la Conquête il y aura 250 ans le 13 septembre 2009.
    Nous aurons l'éternité ce faisant pour débattre de tout ce qui nous sépare. Si en plus nous ne parvenons pas à faire l'UNION souverainiste qu'il nous faut pour fonder l'État légitime du peuple souverain du Québec, si même cela permet de nous concurrencer entre partis souverainiste, jamais nous ne pourrons avancer. Il faut apprendre à nous unir sur ce qui peut nous unir et mettre de côté ce qui nous distingue les uns des autres.
    Si nous persistons à nous tirer mutuellement des roches en prétextant qu'un tel parti n'est pas ceci ou cela, en omettant de nous rassembler sur l'essentiel souverainiste, toujours cet essence nous échappera assujettie qu'elle est à tout le reste dont on pourra discuter une fois fondé l'État valide que ce peuple espère. Il est là à attendre que nous fassions l'unité de nos forces. Pourquoi le faire attendre plus longtemps. Il n'en tient qu'à nous de faire ce qu'il faut pour ne plus le faire attendre.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2009

    Monsieur Luc Archambault,
    Avez-vous bien compris ce que prétend Québec solidaire ? Je vous laisse ce rappel du passage de Victor-Levy Beaulieu, pour saisir la portée du projet d’anachronisme politique que représente cette organisation multiculturelle contraire aux intérêts de la nation québécoise :
    « Québec solidaire ? Comment, comme Québécois indépendantiste qui veut que notre État soit français, puis-je voter pour un parti qui a entériné et fait la promotion du Rapport de la Commission Bouchard-Taylor qui voudrait nous voir devenir multiculturel, comme si nous ne devions plus exister vraiment comme nation francophone ? Comment, comme Québécois indépendantiste qui croit que notre société est et doit rester laïque, puis-je voter pour un parti qui prône le port du voile islamique, soi-disant pour que les immigrants s’intègrent mieux à nous ? ».
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2009

    @ Michel G
    Je suis d'accord il faut renverser le paradigme asymétrique canadianisateur qui jamais ne s'est nommément soumis aux voix du peuple souverain. Il n'y a rien à discuter tant que nous n'aurons pas proclamé que nous sommes le peuple souverain du Québec qui répudie tous les États qui, sur le territoire national du Québec, n'émanent pas nommément de nos voix libres, démocratiques et souveraines. Il nous faut rétablir la réciprocité des règles qui valident l'État légitime apte à nous gouverner. Cela ne se discute pas à partir du moment où une telle Proclamation obtient l'adhésion majoritaire du peuple souverain jamais appelé à se prononcer à cet égard. Et pour cause, le Canada unilatéral est répudié par les Québécois.
    Pour ce faire, il nous faut faire l'UNION de nos forces autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ. M. Michel G, quels en seraient selon vous les termes capables d'emporter l'adhésion enthousiasme de toutes les composantes de la mouvance souverainiste à faire adopter par le Congrès du PQ dans 17 mois et par tous les partis souverainistes parties d'un GOUVERNEMENT de COALITION SOUVERAINISTE ?
    Quelques-unes sont sur la table, dont celle de M. André Rousseau, d'après ce que j'ai compris : L’indépendance du Québec : un projet rassembleur, Tribune libre de Vigile 2009 06 03 ; d'autres sont à venir.
    Si nous ne devons pas perdre notre temps à discuter et négocier avec un État du Canada abusif parce que jamais soumis aux voix du peuple souverain que nous sommes, il nous faut, nous, discuter entre nous, pour mettre au point sur l'essentiel, un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable de faire face à l'UNION CANADIANISATRICE politique, sociétale et médiatique qui nous enferme dans les menaces de représailles et le chantage commanditaire.
    Êtes-vous en faveur de telle UNION SOUVERAINISTE armée d'une cohésion nouvelle d'une capable d'emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec. ? Sinon, comment ce peuple peut-il avec détermination et confiance s'engager dans une voix qui se disperse en de multiples avenues concurrentes prônées par une multitude de composantes désunies, voire hostiles ?
    Le temps presse et pour ce faire il nous faut savoir ce que nous voulons et nous devons chacun, chacune, savoir le dire. Quels sont à votre avis les termes de ce Programme qu'il nous faut mettre de l'avant ?

  • Michel Guay Répondre

    3 juin 2009

    Ne perdons pas ce temps précieux à discuter avec les colonisateurs canadians .
    Ce serait suicidaire car si par malheur les colonisateurs nous accordaient des miettes qu'ils ont grugés dans nos pouvoirs provinciaux la population considèrerait cela comme un avantage pour demeurer colonisé.
    Allons directement à l'indépendance pour notre nation québecoise et vers notre ouverture au monde comme pays francophone.
    Vive le Québec libre

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2009

    Suite
    Certes je pourrai avoir des doutes sur vos propositions, je m'engage à ne pas en faire d'emblée des certitudes contraires. OUI, nous pouvons pour l'heur douter de tout et de rien, car nous n'avons pas su encore faire l'UNION qui nous manque. Moi aussi j'ai des doutes, mais j'ai la certitude que nous pouvons faire cette UNION qui nous manque.
    Diviser pour régner - Ils règnent parce que nous sommes divisés
    Par cette division, non seulement nous nous privons de l'énergie des plus militants, des plus convaincus, des plus activistes d'entre nous quand ils ne mettent pas l'épaule à la roue, ou par leur démission, découragement et leur coûteux abstentionnisme électoral qui ne fait qu'élire leur UNION canadianisatrice, mais en plus nous, le peuple souverain du Québec, nous sommes handicapés par leur pouvoir de nuisance.
    ET, c'est toute la mouvance souverainiste qui en souffre à plusieurs niveaux dans tous les ordres du politique, institutionnel et sociétal, participant au blocage de la situation provoqué par un État du Canada qui ne table que sur un NON grégaire et atavique.
    Toute cette division encourage un improductif maraudage politique entre partis souverainistes sous tous prétextes y compris les plus primordiaux. Il nous faut rompre avec ce clientélisme électoral au moins sur l'essentiel, à savoir sur la démocratique et pacifiste fondation d'un État du peuple souverain du Québec légitime et valide émanant nommément de l'expression de ses voix libres et souveraines.
    Nous pouvons faire autrement. Il suffit de le vouloir et de dire ce que nous voulons, cela dans le but de parvenir à nous entendre sur les termes primordiaux de cette essentiel souverainiste sur lequel nous pouvons nous entendre. Quels pourraient en être les termes ? D'après vous...

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2009

    @ Monsieur Georges-Étienne Cartier
    Bien sûr que nous pouvons avoir des doutes. Mais il semble plutôt que vous n'en ayez pas, justement... Il semble que pour vous le doute est plutôt une certitude. La certitude du pire...
    Or le pire n'est jamais sûr.
    Vous semblez n'envisager que le pire. Et le pire s'il en est question c'est votre flirt avec la violence. Il n'a pas lieu d'être. Le refus de la violence n'est pas un prétexte, au contraire, c'est une exigence de l'action. Gandhi l'a bien prouvé. C'est lui qui grâce à son action a pacifié les impatients, mobilisé le peuple et obtenu qu'il fonde l'État nommément des voix démocratiques et pacifistes du peuple souverain.
    Pax facere - Faire la ce qu'il faut pour obtenir de que l'on désire hors la guerre
    Il en question d'action et non de soumission ni de passivité comme vous semblez l'entendre et ce qu'il nous faut c'est une action, une mobilisation, une VOLONTÉ en ACTE, comme le décrit bien M. Sauvé.
    En parlant de ce que vous voulez, pourriez nous nous dire ce que vous voulez ? MOI je le dis parce que je sais ce que je veux. J'ai la VOLONTÉ FORTE, en ACTE de travailler à l'UNION souverainiste autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, sans doute à travers un RIN² dont on annonce la naissance prochaine, ou à travers toute autre espèce de moyens et contenant.
    Quels seraient d'après vous les termes essentiel de tel PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ PRIMORDIAL capable d'emporter l'enthousiaste adhésion de toutes les composantes politiques et sociétales, personnelles et organisées, de la mouvance souverainiste démocratique ? Un Programme capable d'emporter l'adhésion de tout un peuple souverain dans les meilleurs délais et notamment lors des prochains rendez-vous électoraux à Montréal, à Ottawa et à Québec.
    Louise Harel pourrait être la première mairesse souverainiste de la métropole du Québec, annonçant et exprimant à la fois un renversement des tendances qui fait de la solidaire re-mobilisation souverainiste le fer de lance décisif de l'élection d'une forte députation souverainiste capable de stopper l'avancée du PrattiGescagntiévisme qui ne parvient pour l'heure qu'à combler les reculs des Conservateurs de la ART-Peur. Tout cela annonçant l'élection décisionnelle à Québec d'un GOUVERNEMENT de COALITION SOUVERAINISTE s'étant engagé pendant la campagne électorale à appliquer le PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ auquel auront d'ici là adhéré tous les partis souverainistes du Québec Bloc, PQ, QS, PI, voire les Verts et pourquoi pas l'ADQ qui a déjà voté OUI au référendum de 1995.
    Cela est-il conforme à votre VOLONTÉ ? Si oui, quels seraient les termes de cette VOLONTÉ en ACTE ? Agir, n'est-ce pas cela, dire ce que l'on veut, et participer à la cohésion de nos forces en participant à la discussion qui pourrait seule permettre de concevoir des termes capables d'assurer l'UNION de nos forces.
    Le temps presse, l'idéal serait d'y parvenir avant les prochains rendez-vous électoraux à Montréal et à Ottawa, mais au pire nous devons le faire d'ici 15 mois, et c'est vite passé... cela pour que dans 17 mois, le Congrès du PQ endosse tel PROGRAMME COMMUN, cela pour que QS et le PI fasse de même.
    J'attends avec impatience vos propositions.
    Suite ici-bas

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    3 juin 2009

    AMEN !
    POUR UNE N IÈME FOIS...
    MAIS J`AI DES DOUTES ... AVEC TOUTE CETTE LÂCHETÉ DÉGUISÉE DE PACIFISME ET DE DÉVOT "REFUS DE LA VIOLENCE", LES ALIBI NE MANQUERONT PAS...
    C`EST POUR CES GENS UNE PROBLÉMATIQUE CARACTÉRIELLE, ETCOMME "LA FAIBLESSE EST UN DÉFAUT QUI NE SE CORRIGE JAMAIS ( lA rOCHEFOUCAULD)...