QS : une culture métapolitique et postmoderne étrangère à la gauche !

Élection Québec 2012 - analyses et sondages

Pour comprendre la réalité de Québec solidaire, il faut remonter à ses origines, et aux mutations politiques profondes qui ont généré la culture particulière de ce petit parti condamné par sa nature à se situer en dehors de l’Histoire, en dehors de l’Histoire de la nation québécoise en particulier.
Du stalinisme au postmodernisme
Si l’on remonte dans le temps, en prenant en considération les groupes maoïstes «marxistes-léninistes» des années 1970 (Parti Communiste Ouvrier, groupe En Lutte, etc.), groupes peu léninistes et encore moins marxistes, on a pu constater que la grande majorité des militants de ces groupes d’essence stalinienne ont raté leur déstalinisation, au moment de l’effondrement de ces groupes au début des années 1980.
Certains militants, abandonnant leur foi maoïste et leur rigidité stalinienne, se sont dépolitisés, tandis que d’autres ont dérivé lentement mais sûrement hors de la modernité politique, vers les territoires marécageux d’un postmodernisme métapolitique d’inspiration états-unienne, dans lequel la conception de la société et de son tissu sociétal est par essence fragmentée, à travers un différencialisme sans perspectives, à travers la promotion sans limites de minorités en tant que produits de l’éclatement sociétal, à travers la mise de l’avant du droit à la différence contre le droit à la ressemblance et à l’intégration sociale, aux dépens d’une conception moderne, conflictuelle mais unitaire, de la société.
Dans cette perspective, l’action politique se fragmente dans la défense éclatée et éparse de diverses minorités, elles-mêmes divisées en catégories de différentes natures. Mentionnons par exemple les minorités sexuelles, dans la mosaïque des LGBT (lesbian, gay, bisexual and transgendered people). C’est d’ailleurs dans cet esprit postmoderne que le «Manifeste» de la CLASSE, faussement rassembleur et déjà tombé dans l’oubli, instituait les hétérosexuels en tant que «minorité sexuelle» invitée à militer pour défendre sa «fierté» !
Cette mutation de néostaliniens devenus des métapolitiques postmodernes s’est faite dans l’espace d’une vingtaine d’années, à travers la recomposition de fragments résultant de l’éclatement des groupes politiques des années 1970. Pour simplifier un processus complexe d’agrégation de micro-groupes …, on a assisté à la mise sur pied de deux organisations, l’Union des forces progressistes (une coalition de sous-groupes), et Option citoyenne (dirigée par Françoise David, une militante issue du groupe maoïste-stalinien En Lutte). L’Union des forces progressistes et Option citoyenne ont opéré une fusion en 2006, pour former Québec solidaire.
La culture et l’action métapolitiques de QS
Cette généalogie organisationnelle, mais surtout idéologique, est indispensable pour comprendre la culture et l’action métapolitiques de QS, métapolitiques dans le sens où cette culture et cette action se situent en rupture avec la modernité et ses représentations de la société et de ses conflits.
Il est vrai que quelques militants de gauche, indépendantistes et socialistes, ont fait le choix stratégique, erroné, de se joindre à QS. Mentionnons Pierre Beaudet et François Cyr (décédé récemment), qui furent parmi les rares militants de QS à s’opposer ouvertement au soutien de leur parti au NPD lors des élections fédérales de 2011. Les groupes ou collectifs politiques qui existent d’une manière autonome au sein de QS, tels que Gauche socialiste et le Parti communiste du Québec, sont soit intégralement neutralisés à l’intérieur du carcan organisationnel et idéologique de QS, soit eux-mêmes engagés dans la dérive postmoderne du parti.
Les politiques de QS contre la laïcité, avec la promotion de signes religieux ostentatoires l’espace et les institutions publics, dans leur orientation ethnodifférentialiste et curieusement traditionnaliste et patriarcale, prennent tout leur sens dans la mise en évidence de leur nature postmoderne et métapolitique.
Il en est de même pour les politiques biodifférentialistes et racistes mises de l’avant par QS en matière de droits politiques et sociaux, à travers la notion acritique de «minorités visibles».
On comprend que dans cette perspective antimoderne et métapolitique, la lutte pour l’émancipation historique de la nation québécoise, considérée une «minorité» parmi d’autres, soit devenue une lutte secondaire, ou soit même carrément prise à rebours dans le soutien à un NPD anti-indépendantiste.
Cette culture métapolitique de QS permet aussi de comprendre son ouverture aux postmodernes anti-indépendantistes qui ont développé une affligeante caricature de la culture historique anarchiste et libertaire, au point de considérer les indépendantistes comme des «fâchistes», et de ne concevoir les changements sociaux qu’à travers une mythologie insurrectionnelle et antidémocratique (voire entre autres les Invisibilistes et Hors d’Oeuvre), une mythologie qui est la copie conforme de celle des groupes d’extrême droite tels que Aryan Nation/The Order (USA) ou le groupe Troisième Voie récemment mis sur pied au Québec.
Ainsi, les apparentes contradictions de QS sur la question nationale du Québec, ne sont que l’expression de son éclatement idéologique postmoderne et de sa dérive vers le statut objectif de secte métapolitique.
QS : un adversaire objectif du peuple québécois !
QS n’est pas un parti de gauche, mais un groupe postmoderne, enflé d’une manière passagère par la récupération d’effets protestataires, un groupe voué à l’éclatement qui résultera de l’irruption du NPD dans un Québec considéré non pas comme une nation aspirant à son émancipation, mais comme un territoire provincial de chasse et pêche électorales.
Engagé contre le peuple québécois et les fragiles acquis de ses luttes sociales et nationales, en tant qu’allié électoral objectif du pouvoir néolibéral et de ses instruments politiques, le groupe s’autodésignant d’une manière abusive sous l’appellation de «Québec solidaire», qu’il ne faut pas confondre avec ses membres et sympathisants considérés individuellement, est devenu un adversaire des citoyens et mouvements de gauche dans la présente conjoncture ! Qu’on en tire les conséquences qui s’imposent !
Yves Claudé


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2012

    @ M. Claudé,
    Je ne peux que constater les différences qui opposent QS et ON sur certains points. Mais je note aussi des ressemblances dans notre vision humaniste commune de notre société vulnérable. J’observe aussi une approche authentique qui met nos convictions communes au-dessus des intérêts particuliers. Partant de ce constat essentiel, M. Claudé, ON est ouvert à toute forme de collaboration, d’alliance, de pacte ou de toutes autres formes de rapprochement ou de collaboration. Cette possibilité est déjà inscrite dans les statuts d’Option Nationale adoptés en congrès de fondation de février 2012. Il reste à QS de se tourner vers sa base pour la consulter sur la forme de collaboration que les membres accepteraient de partager avec ON.
    Pour ma part, je préconise depuis le début un pacte électoral entre les deux formations sous la forme de primaires dans chaque comté. L’exercice permettrait aux membres des deux partis de choisir démocratiquement leur représentant unique lors des prochaines élections. J’en parle depuis longtemps mais le fruit n’était pas mûr. À la fin de cette année, par contre, il est probable que nos deux formations aient le même nombre de membres. Je pense donc que se serait le moment, ou jamais, de tenir ces primaires avant que le gouvernement minoritaire qui se dessine ne retourne en élection (probablement au printemps 2013).
    Pas besoin, donc, de renier son idéologie, sa vision ou ses intérêts propres pour décider d’une action commune pour se lancer à l’assaut des ennemis du peuple. Je suis certains, qu’ensemble, nous aurons la force de vaincre les forces obscures et de mener la révolution dont nous rêvons depuis si longtemps. Je vous invite à faire preuve de souplesse et d’ouverture, d’humilité et de compassion en vue de faire naître ce grand projet de solidarité.

  • Serge Charbonneau Répondre

    30 août 2012

    Monsieur Belisle vous dites:
    « pour l’instant je suis indécis mais je pense m’abstenir ».
    À mon sens, s'abstenir c'est s'avouer vaincu, c'est donné la victoire toute cuite dans le bec à ceux qui représentent probablement votre pire choix (ou alors c'est grandement faire confiance aux autres et au hasard).
    Je suis d'accord avec vous que notre petit, tout petit vote ne vaut pas beaucoup, surtout avec le mode de scrutin que nous avons et notre "démocratie" (?&!) «représentative» (sic).
    Mais de là à abandonner le seul petit "privilège" démocratique qui compte, je l'espère, un peu…
    Non, je crois qu'il vaut mieux aller voter.
    Et si votre choix ne se fixe pas, au moins aller voter sur toutes les cases pour le signifier clairement.
    Le non-vote est un choix,, mais c'est un geste que l'on doit poser.
    Restez chez soi, ça ne sert vraiment pas la démocratie.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Il y a quelques années, j'ai fait les mêmes remarques à ce Foglia de la Presse.

  • Serge Charbonneau Répondre

    30 août 2012

    Je tiens à souligner l'excellent texte de M. Oscar Fortin - POLITOLOGUE -
    C'est toujours bon de se mettre un titre pour répondre à un titre.
    Oui, en quelques phrases qui, elles, débordent de sens et de pragmatisme, M. Fortin nous fait un survol «rapide et efficace» non seulement de Québec Solidaire, mais de toute notre société.
    Des phrases simples qui se comprennent.
    Un texte qui déborde de sens.
    Bravo!
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    30 août 2012

    Monsieur Claudé, veuillez excuser mon commentaire peut-être un peu indélicat.
    Mais votre texte…
    Il a été écrit dans quel but votre texte ?
    Est-ce pour participer à un concours de vocabulaire ?
    Ou est-ce pour participer à un concours d'analyse psycho-simili-politique ?
    À vous lire, on sent que Freud lui-même pourrait en pâlir de jalousie devant une analyse si profonde dans les entrailles du moi profond de Québec solidaire.
    Bien sûr, le style en aurait souffert, mais n'auriez-vous pas dû être plus direct et dire simplement : « Québec Solidaire me fait chier et je les encule. »
    À moins que je me trompe sur la signification et la portée de tous ces mots choisis avec soin, c'est bien votre message, n'est-ce pas ?
    Québec Solidaire vous donne la chiasse.
    Une chiasse terrible et surtout depuis qu'ils sont, selon vous, les responsables de la déconvenue du Bloc à OTTAWA.
    À OTTAWA.
    C'est important pour vous qu'on y soit à OTTAWA ?
    Moi, vous savez, Ottawa, c'est un autre pays et on devrait travailler chez nous.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Yves Claudé Répondre

    29 août 2012

    @ Monsieur Serge Savoie,
    Je suis pour l’unité des forces progressistes … mais, en dehors d’une coalition tactique et conjoncturelle, comment réaliser une alliance avec un parti qui s’oppose entre autres à la laïcité et à la défense de l’identité nationale, que ce soit dans la version d’ON ou du PQ ?
    S’il advenait que, dans le scénario rêvé par QS, ce groupe détienne la “balance du pouvoir” avec un gouvernement péquiste minoritaire, il s’emploierait, en conformité avec ses orientations postmodernes, à bloquer la promulgation d’une charte de la laïcité, pour faire valoir un multiculturalisme clientéliste, communautariste et traditionnaliste, passablement semblable à celui du PLQ !
    Comme celle de ses ancêtres « ml », la trajectoire sociopolitique de QS le mène à un inévitable éclatement, avec une minorité indépendantiste susceptible de rejoindre ON et une majorité postmoderne et fédéraliste destinée à s’intégrer dans la section provinciale et provincialiste que le NPD se propose de mettre en place au Québec, sur la base de son organisation et de sa députation fédérales.
    Yves Claudé

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2012

    Chose certaine, QS est un sujet extrêmement populaire sur Vigile.
    À chaque fois qu'il en est question, il y a beaucoup de visites et de commentaires aux articles qui en parlent.
    J'avoue qu'il y a des points qui me fatiguent dans le programme de QS et avec lesquels je ne suis pas d'accord (et ce même si j'ai voté QS aux deux dernières élections; pour l'instant je suis indécis mais je pense m'abstenir car (il était temps), je me suis enfin rendu compte que les élections telles qu'on les connaît sont une arnaque destinée à perpétuer le statu quo social, politique et économique); donc je disais que malgré certains désaccords avec QS, je reconnais que c'est le seul parti qui n'endosse pas la "sélection naturelle" du système utilitaire qui régit la société québécoise.
    Je constate que le fait que c'est dans les classes socio-économiques les plus défavorisées du Québec qu'il y a eu au cours des 25 dernières années le plus de solitude et le moins d'enfants ne préoccupe aucun autre parti politique québécois à part QS qui veut, pour combattre cela, instaurer un revenu minimum garanti afin que tous puissent vivre dignement, décemment et heureux au Québec.

  • Oscar Fortin Répondre

    29 août 2012

    OSCAR FORTIN –POLITOLOGUE
    M. Claudé, j’ai lu avec attention votre article sur le parti « Québec solidaire », sans que je puisse m’y retrouver en tant que sympathisant de ce dernier. Il me semble, vous me corrigerez si ce n’est pas le cas, que le postulat à partir duquel vous élaborez votre analyse est avant tout d’ordre « idéologique », lequel fait table rase de l’analyse politique de la société dans laquelle nous vivons. Votre référence à tous les « ismes » non capitalistes auxquels vous vous référez vous permet d’anticiper et de caractériser la clientèle qui deviendra celle de QS et, du même coup, d’associer ce dernier à tous les préjugés qui ont marqué ces multiples mouvements dans un passé encore récent.
    « Si l’on remonte dans le temps, en prenant en considération les groupes maoïstes « marxistes-léninistes » des années 1970 (Parti Communiste Ouvrier, groupe En Lutte, etc.), groupes peu léninistes et encore moins marxistes, on a pu constater que la grande majorité des militants de ces groupes d’essence stalinienne ont raté leur déstalinisation, au moment de l’effondrement de ces groupes au début des années 1980. »
    Je suis particulièrement sensible à cette approche idéologique, entre autres, pour avoir vécu plusieurs années en Amérique Latine où de nombreux mouvements et partis politiques, n’ayant rien à voir avec les idéologies que vous mentionnez, ont été qualifiés de tous ces « ismes », questions de les disqualifier devant l’opinion publique et surtout, de justifier la persécution des gens ne répondant pas aux impératifs du système.
    Cette approche, visant à qualifier idéologiquement un mouvement ou un parti, à partir des vieilles idéologies et sans la contre partie de l’analyse politique, nous enferme inévitablement dans un discours idéologique à sens unique. Je pense que les temps que nous vivons nous libèrent des carcans idéologiques et que les réalités qui s’imposent nous révèlent suffisamment de contradictions pour en chercher des alternatives sur la base de principes fondamentaux, tels ceux de la démocratie et du Bien commun.
    Personnellement, je préfère l’approche qui se développe à partir de l’analyse de la réalité, telle qu’elle se présente ici au Québec.
    Que nous révèle l’analyse la moindrement objective de notre démocratie, ce pouvoir du peuple pour le peuple ? Il n’est pas nécessaire de recourir à des idéologies pour se rendre compte que le peuple n’est qu’un rouage de figuration dans l’exercice des pouvoirs de l’État et des décisions politiques qui en résultent. M. Harper gouverne le Canada avec une autorité pratiquement absolue avec moins de 25% de l’électorat canadien. Alors que faut-il faire pour que le peuple retrouve sa place dans la gouverne de l’État ? Il faut d’abord reconnaître que ce problème existe et en décoder les causes. C’est ce à quoi les divers partis politiques sont invités à faire. C’est ce que fait Québec solidaire.
    Tous les pouvoirs de l’État et de ceux qui y exercent des fonctions reposent sur la prétention de servir en priorité le BIEN COMMUN DE LA SOCIÉTÉ. Dans les faits, et encore là, il n’est pas nécessaire de recourir à des idéologies pour constater que dans la grande majorité des cas la priorité du Bien commun est sacrifiée à la priorité de d’autres intérêts moins « communs ». Ce n’est pas être idéologiques que de parler d’oligarchies économiques et financières qui exercent sur l’État un ascendant qui s’impose aux impératifs du Bien commun. Là encore, il faut que les partis politiques analysent cette situation et nous disent ce qu’ils vont faire pour remédier à cette prédominance du pouvoir oligarchique sur celui du peuple. Pour sa part, Québec solidaire rappelle l’existence de ce problème et propose certaines actions pour y remédier. D’autres partis politiques le font également. Ces questions sont fondamentales et il faut les résoudre.
    Personnellement je suis un sympathisant de Québec solidaire et d’Option Québec tout en souhaitant que le Parti Québécois retrouve sa véritable liberté d’expression et d’action. Je me défini comme un humaniste, sans autre contenu que l’humain qui nous habite tous et toutes. J’évite, autant faire se peut, les qualificatifs idéologiques, gauches-droites, et ceux que vous mentionnez dans votre article, pour parler de la réalité qui nous parle déjà beaucoup avec ses propres mots.
    Avec tout mon respect
    Oscar Fortin, politologue

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2012

    Pour moi Qc solidaire était mieux nommée dans l'appellation Qc SOLITAIRE. Voilà que M. Claudé nous décrit Qc PARTITAIRE ( ne m'en veuillez pas pour le "néologisme" de mon cru).
    Le dogmatisme en tout cas est une caractéristique éclatante de ce parti.
    La division des forces souverainistes en est le résultat crève-cœur.
    La gauche des années 70 et 80 avait bien comme préoccupation de fonder autant de "chapelles" qu'il y avait de divergences parmi les militants.
    Cette mentalité perdure chez les représentants de QS.
    Cette gauche at-elle quitté le PQ pour mieux dénoncer ensuite l'influence de la droite au sein de ce parti?
    Pourquoi ne pas y rester pour l'influencer de l'intérieur?
    Le PQ est le véhicule qui doit nous servir de levier vers notre indépendance.
    Je trouve immature de changer d'instrument au bout de quelques décennies. Faire exister un parti politique est une entreprise si difficile que je ne souhaite pas recommencer l'exercice.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2012

    J'espère que vous vous trompez dans votre analyse de QS. Votre description ne les rend pas très sympathiques en terme de collaboration éventuelle avec Option Nationale. J'estime qu'un pacte électoral prenant la forme de primaires dans chaque comté pourrait amener un support électoral pouvant dépasser celui du PQ. Un délai d'un an à un an et demi serait nécessaire selon moi pour arriver à une entente et à un mode organisationnel national.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2012

    Monsieur Claudé,
    Ma définition de la gauche, c'est s'occuper davantage des éléments les plus faibles de la société, c'est à dire les pauvres et les démunis.
    En ce sens QS est résolument à gauche étant le seul parti à proposer l'instauration d'un revenu minimum garanti permettant une vie décente à tous.
    Cependant, vous vous tracassez beaucoup trop avec QS. Je pense que le PLQ et la CAQ sont beaucoup plus dangereux pour l'avenir du Québec que QS, surtout que le PLQ et la CAQ vont chercher des appuis, eux, dans la population contrairement à QS qui n'a jamais dépassé les 8 ou 9% d'appuis à l'échelle du Québec dans le meilleur des cas.
    QS en est à sa troisième campagne électorale et s'ils ne font pas élire plus que deux ou trois députés cette fois-ci, ce parti, selon moi, disparaîtra ayant compris le message de l'électorat québécois qui ne veut rien savoir de QS et de ses politiques.
    Pour conclure, je trouve que dans le contexte actuel, s'acharner sur QS est une perte de temps et d'énergie.