Les politiques de QS : antinationales, sexistes et racistes !

Élection Québec 2012 - analyses et sondages

Sur la question nationale, QS prétend faire la leçon au PQ, alors que sa direction a mobilisé l’appareil du parti pour appuyer le NPD en 2011, un parti centralisateur qui s’employé en tant qu’opposition officielle à servir les intérêts du Canada anglais, et qui vient d’annoncer une offensive fédéraliste sur le Québec avec la mise sur pied un parti provincial !
Résultat d’une convergence de divers groupuscules des années 1970, QS n’est pas le jeune et innocent parti qu’il prétend être…, et il a passablement de “squelettes dans le placard”, entres autres une culture stalinienne persistante, sans compter la position contre l’indépendance du Québec que Madame David et d’autres militants défendaient, lorsqu’elle était membre du groupe maoïste En Lutte en compagnie de Monsieur Pierre-Karl Péladeau ! Les récentes “professions de foi” indépendantistes des leaders de QS, dans leur tentative de discréditer le PQ, ne font pas illusion pour des citoyens avertis …
Alors que le PLQ n’est plus en mesure de déployer sa démagogie au sujet de la crise étudiante, alors que le slogan «Madame Marois, c’est la rue !» tombe à plat, on peut constater que QS est devenu un pion majeur dans la partie d’échec planifiée par la coalition d’un patronat fédéraliste. Ce parti est devenu allié objectif de premier plan pour un pouvoir néolibéral qui le lui rend bien. … Les récents commentaires élogieux de Monsieur Charest au sujet de Madame David n’étaient sans doute pas désintéressés…et ils sont révélateurs, sinon d’une complicité organisée, du moins d’une convergence stratégique.
En 2011, lors de la Marche des Patriotes, Monsieur Khadir avait affirmé «regretter» la défaite du Bloc québécois … défaite à laquelle lui et son parti avaient activement contribué. QS «regrettera»-t-il sa stratégie de division du vote, si elle aboutissait à une défaite du PQ, et à une victoire d’un des deux partis de droite et antinationaux que sont le PLQ et la CAQ ?
Sur la question de la laïcité, QS met de l’avant des politiques des plus rétrogrades. La soi-disant «laïcité ouverte», promue par QS, avec l’imposition de signes religieux ostentatoires et sexistes dans les institutions publiques, est une porte ouverte à tous les intégrismes, c’est une menace pour une modernité acquise d’une manière incomplète mais de haute lutte dans notre société, en particulier de par les mobilisations du mouvement des femmes. Ce clientélisme ethno-religieux et traditionnaliste de QS est une copie conforme de celui du PLQ.
Ce qui est peut-être moins connu et publicisé, est le fait que d’une manière répétitive, lors de ses congrès annuels, QS met de l’avant une politique objectivement raciste qui consisterait à moduler les droits sociaux des citoyens, mais aussi leur droits politiques (via la Loi électorale), selon le degré de pigmentation de leur peau, et selon d’éventuelles caractéristiques morphologiques émergeant de la notion anti-moderne de «minorité visible» ! Il n’est pas nécessaire d’être soi-même un Albinos d’origine africaine, pour saisir la réalité non seulement absurde, mais aussi et surtout perverse de cette forme de racisme préconisé par QS.
De telles positions discréditent radicalement une formation politique qui s’est signalée par ailleurs par de dangereuses improvisations et provocations durant la crise étudiante. Le verni populiste du discours de QS ne doit pas faire illusion quant à ses politiques antinationales, sexistes et racistes.
Yves Claudé


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19 commentaires

  • Yves Claudé Répondre

    27 août 2012

    Monsieur Jim X,
    Votre anonymat n’apporte pas particulièrement de crédit à une définition du racisme qui date du XIXe siècle, et qui a été intégralement remise en question par les sciences humaines.
    Par ailleurs, votre intervention serait plutôt de nature à nuire à Québec solidaire.
    Cordialement
    Yves Claudé

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2012

    @Yves Claudé
    Votre définition de racisme est erronée.
    Vous écrivez : "il s’agit donc d’une pratique de raciologie, d’une forme de classification raciale que l’on ne peut qualifier autrement que de racisme ; le racisme étant une pratique de classification des humains en catégories physiques appelées « races »."
    Cela est faux! Le racisme est plutôt une « Idélogie fondée sur la croyance qu’il existe certaines races supérieures qu’il faut préserver de tout croisement et qui sont destinées à dominer les autres. »
    Québec Solidaire n'a jamais dit que certaines races sont supérieures à d'autres.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2012

    "avec l’imposition de signes religieux ostentatoires et sexistes dans les institutions publiques"
    Voilà entre autres pourquoi je voterais pour QS : ils ne cherchent pas à réécrire notre histoire en se pliant comme des carpettes devant les extrémistes athée. Enlever tous les symboles religieux ? Pourquoi pas enlever les triangles, la couleur rouge et la musique tant qu'on y est ?
    Ça vient des mêmes qui s'insurgent contre le voile mais qui promeuvent la femme objet qui se promène seins nus en public.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2012

    M. Claudé,
    merci pour votre réponse, elle renforce mon impression de départ sur QS, meme si ça reste une impression étant donné que je n'ai pas exploré moi-meme le sujet dans ses détails et qu'il me manque donc encore de "faits" pour étayer mon intuition.
    Connaissant mieux la politique française que québécoise, il m'était venu à l'idée que QS était peut-etre à quelque part entre le Front de Gauche (Jean-Luc Mélanchon) et le défunt NPA (Olivier Besancenot)...ce dernier étant le plus caricatural dans sa récupération des causes "libertaires". (par exemple, le mariage gay, s'il n'est pas mal en soi, sert à détourner l'attention en faisant croire à un "progrès" social alors que les inégalités de fond subsistent. Un parti qui choisirais de ne pas mettre le mariage gay dans leur programme se fait plus ou moins traiter de fascistes réactionnaires et arriérés, alors que leur programme politique est peut-etre réellement révolutionnaire sur le plan des luttes économico-sociales).
    Celui qui pour la France a le mieux exposé l'arnaque de la gauche trotskyiste internationaliste (gauche sociétale, libérale-libertaire) est Alain Soral...Heureusement, le Québec n'est pas la France : on a encore le droit de parler de nationalisme sans etre d'emblée suspect de sympathies fascistes.
    Mais la gauche québécoise (surtout chez les plus jeunes) est néanmoins imprégnée par des valeurs, des catégories, des points de vue hérités de la gauche sociétale française.
    ...reste à voir si les têtes du parti en sont tout aussi pétries.

  • Yves Claudé Répondre

    24 août 2012


    @ Jean-François-le-Québécois
    Les politiques que QS met de l’avant en les associant à la notion de «minorités visibles», malgré leur apparente générosité, impliquent nécessairement, dans le contexte de leur application, de porter un jugement évaluatif sur le physique des personnes, c’est-à-dire d’établir et d’utiliser des codifications ou des normes en référence au degré de pigmentation de la peau des individus, ou à diverses caractéristiques morphologiques (formes du nez, des yeux, de la bouche, du crâne, etc.) de ceux-ci : il s’agit donc d’une pratique de raciologie, d’une forme de classification raciale que l’on ne peut qualifier autrement que de racisme; le racisme étant une pratique de classification des humains en catégories physiques appelées «races».
    Mentionnons pour l’exemple que le racisme états-uniens du XIXe siècle avait tendance à classer les personnes rousses, dans le mouvement de l’immigration d’origine irlandaise, comme faisant partie d’une catégorie raciale spécifique, la «race rousse». Les documents politiques de QS ne font cependant pas mention de cette «race rousse» comme étant susceptible d’être reconnue comme une «minorité visible», ayant des droits sociaux et politiques particuliers qui ne seraient pas octroyés aux autres citoyens considérés selon leur caractéristiques physiques comme étant non «visibles».
    Yves Claudé

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    23 août 2012

    @ Y. Claudé:
    «... QS met de l’avant une politique objectivement raciste qui consisterait à moduler les droits sociaux des citoyens, mais aussi leur droits politiques (via la Loi électorale), selon le degré de pigmentation de leur peau...»
    Personnellement, je n'appuie pas QS; ils ne font à peu près que voler des votes au PQ et à ON, dans un contexte de risque très réel de voir la CAQ prendre le pouvoir (cauchemar!).
    Et, le discours à saveur féministe des années 1970 de Françoise David, me semble être comme le cri de ralliement d'un combat d'une autre époque (même si certaines inégalités subsistent, sur le marché du travail)...
    Mais, en ce qui concerne la question de la pigmentation, veuillez m'excuser, mais qu'est-ce qui vous fait dire ça...?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2012

    rectification
    Quand j'ai écrit :
    "Qu’Amir Khadir ait affirmé que QS est un parti "féministe" ne prouve pas que QS est sexiste. Car : que voulait-il dire par sexiste, EXACTEMENT ?"

    je voulais plutot dire
    "que voulait-il dire par féministe, EXACTEMENT ?"
    R.

  • Yves Claudé Répondre

    23 août 2012

    Monsieur Raphaël Simard,
    Je constate dans les médias québécois l’absence d’une analyse en profondeur du programme, de la culture, et des politiques de QS, un parti qui prend une place de plus en plus importante dans notre espace et nos spectacles politiques... Les citoyens n'ont droit qu'à des contenus anecdotiques dans la masse d'informations qui est mise à leur disposition.
    Je ne me sens pas personnellement responsable de combler cette lacune.
    En tant que sociologue je travaille sur d’autres sujets que celui, d’ailleurs fort déprimant, de QS et de ses divagations sectaires. Le citoyen que je suis se sent quand même interpellé, alors qu’un certain marketing politique et des mises en scènes médiatiques semblent générer une sorte de «vague orange», de moindre importance, mais de même nature que celle qui a dévasté notre paysage politique avec la destruction presque complète du Bloc québécois.
    Si vous souhaitez vous-même vous impliquer dans un travail de documentation et d’analyse, je vous suggère de prendre d’abord la peine d’assister aux réunions de QS, et de prendre connaissance de leur documentation publique … et si possible interne…, de quoi constituer un matériel d’enquête significatif.
    ***
    Voici, cependant quelques pistes de réflexion :
    L'affaiblissement et la déstructuration partielle de la classe ouvrière comme pôle unificateur des luttes sociales, a permis l'apparition d'un nouveau paradigme, celui d'une culture différencialiste postmoderne, en rupture avec les luttes progressistes de la modernité.
    Ce n’est plus le droit à la participation à la vie commune qui est revendiqué par les postmodernes tels que ceux de QS, mais au contraire le «droit à la différence», à tous les replis sectaires, communautaristes, marginalistes, ethnicisés et racialisés, ce qui va à l’encontre de la notion de «Bien commun» mise de l’avant dans le cadre du projet collectif qui est celui de la société moderne.
    C’est dans cette dérive postmoderne que QS s’est engagé, d’où son incapacité à mener d’une manière conséquente une lutte moderne sur la question nationale, mais aussi des luttes sociales dans une perspective de modernité, alors que c’est au contraire une régression traditionnaliste et sexiste que l’on met de l’avant avec la promotion des signes religieux ostentatoires, dans une prétendue «laïcité ouverte» qui n’est autre qu’une anti-laïcité ouverte à tous les intégrismes et aux remises en question du principe moderne de l’égalité des hommes et des femmes.
    Le pire est advenu avec l’élaboration de politiques adoptées d’une manière répétitive dans les congrès de QS (documents en partie disponibles sur internet), sous la forme d’un contre-racisme basé sur la notion de «minorité visible», qui s’engage nécessairement, de par sa logique, dans les mêmes avenues que celles d’une biopolitique qui s'est tragiquement illustrée au XXe siècle, dans le nazisme en particulier. La logique de ce «bon» racisme, ou racisme «positif» est la même que celle d’un racisme exterminateur, puisqu’elle passe nécessairement par une normativité de la pigmentation dermique et de diverses caractéristiques morphologiques, essentielle à la gestion politique et bureaucratique d’une «discrimination positive».
    Voilà donc quelques pistes, pour explorer le fond de commerce, moins reluisant que sa vitrine,… de QS !
    Yves Claudé

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2012

    Mr Claudé, le titre de votre article était bien prometteur. Mais après l'avoir lu et relu je n'y trouve rien pour appuyer (de façon CONCLUANTE) l'idée que QS est antinational, sexiste et raciste.
    ANTINATIONALISME : vous faites des allusions et des comparaisons, vous pretez des intentions...on peut soupçonner la faiblesse de l'aspiration "souverainiste" de QS (vs. un "indépendantisme" à la Option Nationale, par exemple), et souligner que certaines de leur positions POURRAIENT donner lieu à des revirements anti-nationaux. Bref, QS n'est surement pas blindé contre une dérive ou récupération anti-nationale, mais de conclure, en se basant sur si peu, que ce parti EST antinational...c'est franchement prématuré.
    SEXISME : Qu'Amir Khadir ait affirmé que QS est un parti "féministe" ne prouve pas que QS est sexiste. Car : que voulait-il dire par sexiste, EXACTEMENT ?
    En tant que sociologue vous devriez bien savoir qu'il n'y a pas qu'un seul type de féminisme. Certain(e)s féministes sont absolument stupides, incultes, détestables...et sexistes. J'en connais aussi qui sont à des lieux de tomber dans le piège d'un certain féminisme vaginocrate/lesbien/communautaire/revanchard/bourgeois-bohème/anarcho-trotsko-communisto-libertaire/etc.
    Donc à moins que vous puissiez nous expliquer en quoi le "féminisme" revendiqué par Amir Khadir pour QS est sexiste, je crois qu'il faudra se contenter de voir dans sa déclaration un peu étrange un coup d'éclat pour séduire une partie de l'électorat, ou au pire...une simple "faute de gout".
    RACISME : Votre réplique dans les commentaires laisse entrevoir que vous faisiez allusion à une forme de discrimination positive, ce qui serait effectivement une forme de racisme (un racisme "inversé"). Serait-il possible de nous préciser quels sont ces propos racistes qui auraient été tenus lors d'un congrès de QS ?
    Je me serais attendu d'un auteur qui s'affiche en tant que sociologue et qui manie pourtant bien les concepts de faire aussi preuve de rigueure intellectuelle (d'autant plus qu'il déplore le sabordage de la pensée critique chez les autres):
    - en exposant les FAITS OBJECTIFS (les propos tenus, et par soucis d'honneteté, leur contexte)
    - puis en liant ces faits aux concepts (sexisme, racisme/biopolitique, etc.) à l'aide de RAISONNEMENTS LOGIQUES démontrant un certain caractère de nécessité.
    Vous avez déjà eu deux occasions (votre article et votre commentaire) d'éviter qu'on taxe votre sociologie politique de science "molle"...
    Ne manquez pas la troisième.
    À vous de jouer.

  • Francis Déry Répondre

    23 août 2012

    Rien de concret dans ce texte de monsieur Yves Claudé, que des accusations farfelues et exagérées, comme son titre l’annonce à la manière de l’inquisition !
    Ramener "En Lutte" des années ’70 pour descendre QS, c’est assez ridicule merci. Vous évoquez Pierre-Karl Péladeau. Justement, l’empire médiatique au service de la droite patronale de PKP, c’est du communisme selon vous ? Si je faisais comme vous, je pourrais évoquer le passé de Pauline Marois, à l’époque de Lucien Bouchard et de Bernard Landry, où chaque ministère qu’elle a piloté a provoqué un désastre. Je ne fais pas cela parce que je suis trop occupé à parler d’alliance électorale pour la sauvegarde de la nation québécoise...
    --Gabriel Proulx (PCQ)
    Au contraire, c'est pertinent.
    J'ai déjà mentionné que Françoise David venait d'une famille bourgeoise impliquée en politique depuis trois génération. Stage préliminaire pour se faire un bon capital politique en allant pratiquer la démagogie d'extrême-gauche.
    Pierre Trudeau, issu d'une famille bourgeois et formé à Brébeuf fut communiste depuis 1944 et il a su conserver de bonnes relations avec plusieurs leaders communistes.
    Jacques Parizeau, fils d'un assureur, n'avait connu que la bonne de son foyer avant de faire un séjour dans le Parti Communiste.
    Bob Rae, sur recommandation de son prof d'université, il est entré dans le socialisme, faisant du social jusqu'à visiter les détenus en prison (tandis que son frérot est passé du côté de Power Corp). Une fois devenu premier ministre de l'Ontario, il a retourné sa veste NPD pour du pragmatisme. Puis récemment, quand Paul Martin a démissionné, son frérot l'a sonné alors qu'il venait de faire une autre contribution au NPD, pour qu'il se présente comme successeur à la tête du Parti Libéral. Son camarade de combat Michael Ignatieff fut aussi appelé.
    Et bien sûr que PKP a l'avantage de son expérience maoïste dans les relations de travail pour ne pas s'en faire imposer par un syndicat.
    Je n'ai nul doute que Françoise David est en politique pour goûter au caviar. Elle est issue de la Clique politicienne.
    Et si Power Corp la mousse tant, c'est parce qu'un retournement de discours est à prévoir.
    Tandis qu'Amir Khadir paraît trop intransigeant et sans pragmatisme dans le filtre de Gesca. Pourtant je lui donnerais plus de crédit.

  • Yves Claudé Répondre

    22 août 2012

    Au vu de certaines réactions à mon texte, je comprends que certains membres ou sympathisants de QS puissent être offusqués à la lecture d’un point de vue critique sur une formation politique qu’ils ont sans doute idéalisée, voire mythifiée.
    Cependant, la question de la biopolitique mise de l’avant par QS ne peut être écartée, sous le prétexte qu’il ne faudrait pas perturber l’opération charme planifiée avec Madame David, pour faire oublier les nombreux dérapages de l’autre co-chef dans la tourmente de la crise étudiante.
    En effet, il n’y a pas de “bon” et de “mauvais” racisme. Le “bon” racisme de QS, dans de supposées “bonnes intentions”, n’est pas différent de nature du “mauvais” racisme, celui à caractère exterminateur.
    Le racisme consiste à classer les humains selon des catégories physiques, celles-ci relevant du degré de pigmentation de la peau et de différentes spécificités morphologiques. C’est précisément ce à quoi mènent les orientations institutionnelles de QS, à travers une biopolitique ciblant des «minorités visibles».
    Le racisme “ordinaire” de QS, qui propose de moduler les droits sociaux en fonction des caractéristiques physiques des individus, s’agrave lorsque ce parti met de l’avant une biopolitique intégrale, avec la proposition d’inscrire d’une manière normative cette caractériologie morphologique et raciste dans la Loi électorale du Québec, comme cela a été explicitement adopté dans un récent congrès de QS.
    ***
    Stalinisme rampant …
    Ma remarque sur les antécédents staliniens de Madame David serait déplacée et anecdotique, si les attitudes propres au sectarisme stalinien, déjà déplorables dans l’UFP (Union des Forces Progressistes) qui a servi de rampe de lancement à QS, n’étaient actuellement exacerbées dans la structure du parti, mais aussi parmi une frange de sympathisants récents qui viennent d’avoir l’illumination et la voie du salut sous la forme de QS.
    ***
    L’intensité présumée de la présente campagne électorale, peut-elle être le prétexte à un sabordage de la pensée critique ?
    Yves Claudé

  • Gabriel Proulx Répondre

    22 août 2012

    Michel Clermont,
    Comment Michel Bélisle, alias Didier, a-t-il manqué de respect à l'auteur de ce billet dans sa réponse ?
    Votre texte sur Amir, j'y ai déjà répondu et je l'ai démoli. Y en a marre de me répéter sans cesse pour répondre toujours aux mêmes « arguments » déjà démolis avant.
    C'est bien là un attribut classique de la droite et de l'extrême droite : avec le contrôle des grands médias privés pour faire le travail de propagande, ils sont devenus arrogants et refusent la défaite. La preuve est que quand ils sont contredits, ils reviennent sans cesse, malgré tout, avec le même « argumentaire » déjà contredit. Absence d'argumentaire crédible et véridique oblige...
    Enfin, pour vous paraphraser, parce que cette petite attaque de votre cru contre Didier (avec qui je ne suis pas toujours d'accord, tout en voyant bien qu'il respecte l'opinion des autres) était franchement mesquine et déplacée : Michel Clermont, respect et ouverture d'esprit, dans la même phrase, est un oxymoron.

  • Michel Clermont Répondre

    22 août 2012

    Dans un article récent ("Amir Khadir : le vrai visage"), j'ai dénoncé spcifiquement les actions de M. Amir Khadir. Cette analyse allait dans le même sens que votre article mais sans aller aussi loin. Aussi, je ne suis aucunement surpris des éléments que vous avancez vous-même, et avec plus de profondeur, vu que votre article traite de Québec solidaire en entier et non de M. Khadir en particulier.
    Et je ne suis aussi malheureusement aucunement surpris de certains commentaires méprisants et réducteurs de ceux qui voient leurs fantasmes délirants exposés au grand jour (par exemple, Didier ,respect et ouverture d'esprit, dans la même phrase, est un oxymoron...). Mais la vérité qui déconstruit des idées reçues et des idéologies stagnantes est toujours déstabilisante: l'analyse des faits débarassée des dogmes n'est pas à la portée de tous, malheureusement.
    Tout ceci pour dire que vous m'avez informé de la bonne façon et que cela m'ouvre de nouvelles pistes de recherches afin de mieux comprendre notre milieu politique.
    Merci!

  • Gabriel Proulx Répondre

    22 août 2012

    Rien de concret dans ce texte de monsieur Yves Claudé, que des accusations farfelues et exagérées, comme son titre l'annonce à la manière de l'inquisition !
    Ramener "En Lutte" des années '70 pour descendre QS, c'est assez ridicule merci. Vous évoquez Pierre-Karl Péladeau. Justement, l'empire médiatique au service de la droite patronale de PKP, c'est du communisme selon vous ? Si je faisais comme vous, je pourrais évoquer le passé de Pauline Marois, à l'époque de Lucien Bouchard et de Bernard Landry, où chaque ministère qu'elle a piloté a provoqué un désastre. Je ne fais pas cela parce que je suis trop occupé à parler d'alliance électorale pour la sauvegarde de la nation québécoise...
    Par contre, si vous voulez du contenu "antinationale et raciste", allez voir du côté de votre nouvelle coqueluche au PQ, Djemila Benhabib, qui se trouve aussi à être la coqueluche de Quebecor (donc de PKP, ancien de En Lutte, attention aux squelettes du placard), de Richard Martineau, d'Éric Duhaime (nostalgique de Pinochet), de Mario Dumont, de David Ouellette (comité Québec-Israël), des lobbys sionistes canadiens et européens, ainsi que du site ouvertement raciste anti-palestinien et pro-conservateur, Point de Bascule. Entre une sociale-démocrate avec du cœur et ses défauts (Françoise David) ou une mercenaire sioniste qui écrit des torchons sur le "complot islamiste mondial" (remplacez "islamiste" par "juif", pour voir ce que le passé a à dire sur ce genre de propagande) pour faire mousser sa carrière de polémiste à obsession unique, le choix est facile, pour les citoyens avertis...
    Ses origines n'ont rien à voir là-dedans. Elle serait une québécoise pure laine et le problème de sa soumission à l'impérialisme occidental et au lobby sioniste resterait entier.
    Aussi, petit détail, le PCQ a supporté le Bloc Québécois en 2011. La position d'Amir Khadir n'était que personnelle et n'engageait en rien le reste du parti, contrairement à la propagande en faveur de cette thèse qui est diffusée depuis la gaffe d'Amir. En passant, j'ai une tante qui vote pour le PQ depuis toujours, mais qui n'a voté pour le Bloc qu'une seule fois, aux premières élections auxquelles ce parti a participé, parce que selon elle, après ça, le Bloc est devenu un outil fédéraliste. Elle votait donc pour le NPD depuis, préférant encourager la sociale-démocratie au Canada plutôt que d'annuler son vote. C'est un point de vu qui se défend, même si je ne le partage pas.
    Est-ce que les inquisiteurs du PQ haïssent aussi leurs propres membres qui ont voté NPD en 2011, ou bien est-ce que cette attitude sectaire est réservée uniquement à Québec solidaire à cause de la position personnelle d'un de ses principaux porte-parole, ce qui ferait de cette inquisition une véritable mascarade hypocrite ?
    Une grande alliance électorale, qui réunirait tout les partis souverainistes et indépendantistes, le temps d'une campagne pour l'indépendance, c'est la seule chose qui permettra au peuple du Québécois de sortir de sa condition cynique et de reprendre la marche vers son indépendance et sa liberté véritable. À lire certains intervenants, on croirait que QS serait plus une menace pour le peuple québécois que le PLQ et la CAQ mis ensembles.
    Au lieu de traiter ceux qui ont pris un chemin différent vers l'indépendance "d'idiots utiles", les militants convaincus du PQ devraient commencer par faire le ménage des carriéristes et des corrompus dans leurs rangs. Ils ne sont pas tous partis à la CAQ, vous savez. Prenez Martin Lemay, le député PQ de Sainte-Marie-Saint-Jacques, qui est passé à Dumont 360 pour ridiculiser la position de son propre parti sur le conflit étudiant, en se référant à des théories de l'extrême droite. C'est avec des imbéciles comme celui-là que le PQ veut avancer tout seul vers les "conditions gagnantes" ?
    Gabriel Proulx, Parti communiste du Québec
    Vers l'indépendance et le socialisme !

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2012

    Alors qu'il était interviewé lors d'une émission radiophonique Amir Khadir a répondu à la question qui était le chef de Québec-Solidaire que le parti était un parti féministe.
    Alors, personnellement je suis d'avis que les personnes des deux sexes doivent être représenté également surtout lorsqu'il s'agit du gouvernement.
    Ce qui n'est pas le cas d'un parti féministe. Content d'en être informé. Jamais je ne voterai pour ce parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2012

    Monsieur Claudé,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant.
    Pouvons-nous ajouter que le féminisme est au centre des principes fondamentaux de Québec Solidaire ? Dans le cadre d'un parti politique, certains soutiennent que cette position frise le sexisme. D'autres avancent que c'est carrément sexiste.

  • Mario Boulet Répondre

    22 août 2012

    Monsieur Bélisle,
    Je suis d'accord cette fois-ci avec vos propos. Je ne crois pas que QS ait été la raison pour les électeurs d'évincer le Bloc Québécois d'Ottawa. Mais une chose est sûre par contre, QS a prouvé qu'ils étaient un parti fédéraliste.
    ------
    Monsieur Claudé,
    Votre article est brillant. Vous m'avez appris et j'ai été vérifié vos dires concernant Mme Françoise David et le mouvement « En lutte ». Ce mouvement était effectivement contre l'indépendance du Québec. Mme David n'est pour moi qu'une faussaire.

  • Francis Déry Répondre

    22 août 2012

    Sur la question nationale, QS prétend faire la leçon au PQ, alors que sa direction a mobilisé l’appareil du parti pour appuyer le NPD en 2011, un parti centralisateur qui s’employé en tant qu’opposition officielle à servir les intérêts du Canada anglais, et qui vient d’annoncer une offensive fédéraliste sur le Québec avec la mise sur pied un parti provincial !

    La mise sur pied de NPD-Québec est peut être prétexté parce que QS est trop dans l'extrême-gauche et fit profession de l'option souverainiste (tant que cela restera optionnelle).
    Mais la vraie raison doit être l'urticaire de Thomas Mulcair quand Amir Khadir fait ses frasques antisionistes.
    La femme de Mulcair est une Juive Séfarade et son mari est élu dans Outremont où il se doit de plaire à la communauté juive.
    Dans la prochaine confrontation avec l'Iran, les milieux sionistes pourraient lâcher Mulcair s'il ne soigne pas la Gauche des positions anti-Israël.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2012

    Je répète ce que j'ai déjà dit (mais je sais qu'il n'y a rien à faire avec ceux qui ont une idée fixe, même les faits ne peuvent les faire changer d'avis).
    QS n'a pas fait gagner le NPD ou perdre le Bloc à la dernière élection fédérale. Un parti provincial qui, au moment de l'élection fédéral, recueillait en bas de 10% du vote selon les sondages ne peut pas avoir eu une si grande influence sur l'électorat pour que ceux-ci votent NPD en masse comme ils l'ont fait.
    Il faut chercher ailleurs pour expliquer la déconfiture du Bloc Québécois.