Propos controversés de Harper

Stephen Harper a indiqué qu'il ne négocierait qu'avec un parti fédéraliste à Québec le pouvoir fédéral de dépenser.

Québec 2007 - le facteur «Canada»



Des déclarations controversées du premier ministre conservateur sur le Québec et Stéphane Dion ont fait bondir tous les partis d'opposition à Ottawa.
Tout d'abord, Stephen Harper a indiqué qu'il ne négocierait qu'avec un parti fédéraliste à Québec le pouvoir fédéral de dépenser. Son ministre des Transports et lieutenant dans la province, Lawrence Cannon, a répété la position de son chef: « Ça prend des fédéralistes pour réformer le fédéralisme ».
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a sauté sur l'occasion pour dire du premier ministre qu'il « déraille ». Il a rappelé que dans le temps du tandem René Lévesque/Pierre Elliot Trudeau, des négociations fructueuses avaient eu lieu sur le transfert de certains points d'impôt.
M. Duceppe va même plus loin, en disant qu'il est totalement inadmissible que le premier ministre ne veuille négocier qu'avec les gens qu'il a choisis.
Dion exige des excuses
Par ailleurs, une autre polémique secoue actuellement la colline du Parlement, à Ottawa. Répondant à un commentaire du chef libéral, Stéphane Dion, qui réclame la démission du ministre de la Défense, Gordon O'Connor, Stephen Harper l'a accusé d'avoir plus de sympathie pour les prisonniers talibans que pour les soldats canadiens.
Les réactions n'ont pas tardé. Stéphane Dion a demandé des excuses et estime que le premier ministre a sali la réputation internationale du Canada. Le chef du Bloc québécois pense pour sa part que lancer de telles accusations montre un manque de respect envers la démocratie.
Mercredi, le Parti libéral a décidé d'emboîter le pas aux bloquistes et aux néo-démocrates et demande au ministre O'Connor de quitter son poste parce qu'il a menti sur le sort des prisonniers transférés des autorités canadiennes aux forces afghanes.


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