Pourquoi le journal La Presse parle-t-il autant de Gérald Tremblay et de Benoît Labonté, mais si peu de Richard Bergeron ?

Tribune libre 2008

Vous aurez sans doute remarqué qu’il ne se passe pratiquement pas une journée sans que, sous un prétexte ou un autre, le journal La Presse ne publie la photo de Gérald Tremblay. Ces derniers temps, à la faveur de la course à la chefferie d’un parti politique pourtant moribond, Vision Montréal, La Presse multiplie les articles sur Benoît Labonté. Pourtant, on chercherait en vain le nom de Richard Bergeron dans La Presse, sauf parfois à la toute fin d’un article d’importance secondaire. Comment cela s’explique-t-il ? C’est à cette question que nous tenterons ici de répondre. À dix-huit mois de la prochaine élection municipale, ce sera l’occasion de tirer de précieux enseignements sur le fonctionnement de notre belle démocratie.
L’édition du lundi 14 avril 2008 de La Presse permet à merveille de montrer combien ce journal est orienté au niveau de son contenu. Pour en comprendre les raisons, nous nous intéresserons aussi au propriétaire de La Presse, Power Corporation du Canada, appartenant au multimilliardaire Paul Desmarais.
(...)
Voilà effectivement qui éclaire le fonctionnement de notre démocratie municipale. Ceci étant, quels que soient les calculs auxquels se prêtent les Grands de notre petit monde, quels que soient les pions qu’ils décident d’avancer sur l’échiquier dont ils se croient seuls maîtres, il demeure qu’en dernière analyse, c’est la population qui se rend aux urnes pour y choisir ses dirigeants. Que les gens qui constituent Projet Montréal persistent dans la démarche démocratique exemplaire qui est la leur et l’on verra bien ce que seront les résultats de l’élection municipale du premier novembre 2009.
Version intégrale ici


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé