Pour la convergence pragmatique des souverainistes québécois

Tribune libre - 2007

Nous trouvant hors du pouvoir politique et de “l’opposition officielle”, il
faudrait bien que nous soyons capables de transcender les différentes idées
et opinions de dissension existant entre les membres du PQ, pour arriver à
établir au sein de celui-ci une stratégie de convergence politique de
“centre”, afin de proposer aux Québécois une manière différente de défendre
leurs intérêts collectifs. Après quoi, une majorité de souverainistes
pragmatiques parviendraient à consensuer une action d’union susceptible
d’appliquer les moyens politiques pour faire du Québec un nouveau pays dans
le concert des nations du monde.
Ceci est bien entendu une approche très
importante à être réalisée le plus tôt possible par une “Convention des
États généraux” de toutes les forces pragmatiques souverainistes, en ce
moment de propositions de changement confrontées émanant des membres du
PQ.
Afin de parvenir à concrétiser cette convergence pragmatique des souverainistes québécois, il faudrait d’abord que des hauts responsables du
PQ et quelques analystes en géopolitique possédant des connaissances
économiques approfondies mais n’ayant de lien partisan avec aucun de ces
responsables, puissent ensemble décider une action politico-économique
avant-gardiste pour un Québec du XXIème siècle. Un compromis pour arriver à
atteindre cette convergence pragmatique, de la part des souverainistes et
du PQ qui doit démontrer sa volonté pour la réaliser, serait de prendre la
responsabilité de son échec en tant qu’organisation de divisions internes
provoquées par ceux qui ont exercé le pouvoir et l’action “idéologique” à
l’intérieur du parti, divisions partisanes qui sont contraires aux attentes
de la société québécoise.
Les responsabilités de premier plan des divisions internes du parti et
divergentes à ces attentes socioéconomiques du peuple québécois ne doivent
plus être exercées par ceux qui continuent à prendre le PQ en otage. Dans
cette démarche et action pour retrouver la cohésion interne du PQ, les
membres de ce parti doivent être persuadés qu’on peut faire travailler
ensemble des souverainistes ouverts à la modernité sociale, à une action
politique avant-gardiste et autour d’une force de “centre” qui assumera elle
aussi sa propre personnalité pour faire avancer le Québec vers son
indépendance nationale.
Jean-Louis Pérez (membre du PQ)
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Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de
souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et
politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des
lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la
mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du
Québec.
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2011

    Bien reçu ! Il faudra penser aussi au financement.