Parlons de souveraineté à l'école

Conseil de la souveraineté

Parlons de souveraineté à l’école

Le Conseil de la souveraineté du Québec, en lançant son guide pédagogique, recherche les buts suivants :
1.1 Inviter les différents publics, dont les professeurs de tous les niveaux dans le milieu de l'éducation, à prendre connaissance de différentes informations et activités pédagogiques reliées à un Québec souverain.
1.2 Inviter les enseignantes et enseignants qui veulent toucher à des activités pédagogiques reliées à des projets, travaux, études concernant le statut du Québec, à disposer de matériel pertinent concernant un point de vue, celui de la souveraineté. Il n'a jamais été question pour nous de demander à des personnels du milieu scolaire de diffuser et de donner seulement ces points de vue à un groupe ou à une classe. « Dans le présent cahier, nous fournissons d'abord et avant tout des données sur l'indépendance. La contrepartie est cependant facilement accessible dans les documents ministériels ou dans les nombreux documents pédagogiques envoyés directement aux établissements scolaires par le gouvernement fédéral. » (page 14)
1.3 Tous les enseignants et enseignantes du primaire et secondaire vous le diront : on utilise du matériel pédagogique en provenance de plusieurs sources, on le transforme, on en garde des bouts et on élimine ce qui ne fait pas notre affaire. Une image, un texte sont jugés inappropriés? Ce n'est tout simplement pas utilisé.
Nous vous transmettons intégralement le communiqué de presse que nous avons fait parvenir aux médias hier après-midi.
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2. Communiqué : Parlons de souveraineté à l'école,
un cahier pédagogique consacré à la souveraineté du Québec
Le Conseil de la souveraineté du Québec a lancé aujourd'hui un cahier pédagogique consacré à la promotion de la souveraineté dans le monde de l'enseignement.
Publié aux éditions Les Intouchables, ce cahier est en vente à compter d'aujourd'hui dans les librairies au coût de 9,95 $.
« L'objectif que nous poursuivons, a expliqué le président du Conseil, M. Gérald Larose, c'est de développer chez les jeunes le sens critique. Leur jugement doit se construire par l'ouverture d'esprit et par la recherche. Ils doivent savoir débattre. Ce cahier leur fournira une source inépuisable d'arguments rigoureux », a-t-il précisé.
Mis au point par la commission de l'éducation du Conseil de la souveraineté, la rédaction de ce cahier a été dirigée par deux pédagogues jouissant d'une vaste expérience dans l'enseignement.
Colette Lebel a consacré 39 ans à cette profession, enseignant dans plusieurs commissions scolaires des réseaux francophones et anglophones. Elle a été durant vingt ans directrice de l'école Maisonneuve, une institution du Protestant School Board of Greater Montréal (PSBGM). Robert Cadotte a pour sa part consacré 36 ans à l'enseignement, dont 13 années comme commissaire à la CECM.
un tabou ?
À ceux qui seraient tentés de reprocher au Conseil de la souveraineté de vouloir endoctriner les jeunes, Gérald Larose réplique que la souveraineté du Québec n'est pas une question taboue. « C'est un formidable projet citoyen. Elle est aux peuples ce que la liberté est aux individus. Le projet souverainiste est partagé par la moitié de la population québécoise et il serait interdit d'en parler ? »
Le projet souverainiste est inscrit dans l'histoire du Québec et il dispose d'une parfaite légitimité. Selon le Conseil, il appartient entre autres à l'école de se saisir de cette question de fond pour l'apprivoiser, pour en débattre, pour se faire une opinion.
« Notre démarche est d'une absolue transparence, a soutenu M. Larose. Nous ne nous cachons pas, comme d'autres qui font la promotion du fédéralisme, derrière le 50e anniversaire du couronnement de la Reine ou le 75e anniversaire de la Monnaie Royale. Nous présentons nos convictions visière levée. »
Ce cahier pédagogique vise à libérer la parole face à l'indépendance, peut-on lire en introduction. Ainsi, se prive-t-on de parler d'éducation sexuelle, de la théorie de l'évolution, de l'homosexualité ou des religions parce que ces sujets sont litigieux ? Les auteurs, qui ont été appuyés dans leur démarche par un groupe de personnes liées au monde de l'enseignement, estiment que la tâche de l'enseignant est de faire progresser les jeunes sur le chemin de la connaissance, du raisonnement et de l'esprit critique.
Ce cahier ne s'adresse pas qu'aux enseignants, selon le Conseil. Tous ceux et celles qui s'intéressent au Québec, à son passé, son présent et son avenir y trouveront matière à enrichir leurs connaissances et à enraciner leurs convictions.
à tous les niveaux
Les exercices contenus dans ce cahier pédagogique, au nombre de quarante, s'adressent à tous les niveaux du monde de l'enseignement, du préscolaire à l'université en passant par l'éducation des adultes et la formation professionnelle.
Ainsi, au niveau primaire, on propose un exercice consacré aux fêtes de l'indépendance dans le monde. Au secondaire, on invite les étudiants à mieux connaître comment les Irlandais ont conquis leur indépendance. Les étudiants du niveau Cégep pourront voir de plus près le cinéma et les grands textes indépendantistes. Les étudiants en administration des universités pourront se pencher sur les intrusions fédérales et les dépenses d'Ottawa au Québec.
Quelques témoignages viennent appuyer l'initiative du Conseil de la souveraineté. Celui de Daniel Pinard, par exemple, qui compare le cahier à une nourriture. « Bien qu'elle soit non conforme aux recommandations du Guide alimentaire canadien, abusez-en à volonté. Pas seulement à l'école, mais aussi avec vos parents, vos amis, vos voisins. »
Gilles Vigneault se réjouit pour sa part de voir «...que l'on a décidé de commencer par le ...commencement. Ah! Si l'idée en était venue plus tôt ! »
Onze mille exemplaires du cahier pédagogique Parlons de souveraineté à l'école ont été imprimés.

Source : Conseil de la souveraineté du Québec
Montréal, le 29 mars 2006


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