Parler bilingue à la frontière

Tribune libre 2008

Bonjour. Je suis un de ces malades mentaux pour qui le français devrait
prédominer au Québec. Nous nous rendons souvent aux États-Unis soit par
voie terrestre ou en avion (j'ai déjà déploré l'accueil en anglais, pour
les vols vers les États-Unis, à Dorval).
À la frontière, la situation en
auto est tout aussi inacceptable. Exemple typique d'une interaction avec un
douanier, au retour à Montréal, et ce beaucoup plus d'une fois:
- Bonjour, Hi.
- Bonjour.
- Where do you live, où habitez-vous?
Voilà la routine bilingue
avec laquelle on vous accueille systématiquement, pour entrer en territoire
québécois. Prédominance insidieuse de l'anglais dans la deuxième phrase,
celle qui compte le plus. Vu dans les dernier film de Michael Moore,
lorsqu'il se rend au Canada vérifier l'état des soins de santé: un douanier
canadien qui ne s'embarrasse pas de ces subtilités.
Voilà l'hypocrisie
Harper: pouvoir canadian là où ça compte, aux frontières, dans les
aéroports internationaux.
Jean Borduas
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