Parlons-en des vraies affaires !

NOTRE IDENTITÉ est une VRAIE AFFAIRE

C’est de notre « vouloir-vivre collectif » qu’il s’agit

Les comptables à leurs niches !


Le mot référendum est utilisé par les adversaires de l’affranchissement des Québécois comme un épouvantail à moineaux. Et il y en a parmi nous qui se laissent effrayer par ce spectre, qui équivaudrait à une épidémie de choléra.
Cela s’explique car les deux dernières tentatives de consultation nationale ont mal tourné. Les familles ont été divisées, et les immigrants se sont crus exclus, etc. Les carottes n’étaient pas cuites !
Certains chefs des partis politiques actuels,- qui veulent se faire élire au gouvernement, le 7 avril- utilisent ces jours-ci ce «mot-clef» «diabolique» pour nous dire, eux, qu’ils combattront l’idée même d’un référendum. Si nous décodons, ceci veut dire que, pour eux, c’est l’affranchissement même de notre nation dont ils ne voudront pas parler. Ils ne s’intéresseront donc qu’à l’économie, soit à l’argent, et à la comptabilité. Rien pour l’âme ou pour l’esprit ! C’est le cas des deux formations politiques «pratiques», celles des libéraux et des caquistes. Cela m’inquiète pour eux et pour nous. Les peuples sans âme et sans esprit disparaissent!
L’idée même de référendum est loin de m’effrayer. Et je le proclame. Du reste que peut-il y avoir de nauséabond dans cette idée, dans cet instrument, puisqu’il s’agit de consulter les citoyens ou les «sujets» - si nous voulons être précis - sur une question d’importance pour eux. Si un peuple ne s’accorde pas le droit d’utiliser cet instrument il se coupe les deux jambes! Passons.
La question n’est donc pas là. La vraie question, la «vraie affaire», c’est de savoir si notre peuple veut vivre collectivement. Demandez-lui, et il vous le dira. La prochaine élection, justement, sera identitaire et plébiscitaire (plébiscitaire : vote direct par le peuple, faisant connaître la volonté de la nation entière sur tel ou tel point). Et la «charte» proposée par le gouvernement sortant ne serait pas un point important?
Il me paraît, dans ces conditions, que le gouvernement (celui qui cherche à renouveler son mandat) devrait avoir l’honnêteté et la clarté de reconnaître l’importance de la présente consultation. C’est lui qui nous consulte ; et qui ne doit pas craindre la réponse ; au risque même de se faire rejeter. Se faire élire sous de fausses représentations ou par des atermoiements, du reste ne peut rien apporter de bon. Ce serait, alors, la cause, le fondement de toutes les tergiversations, de toutes les compromissions.
Car à mon avis il n’y en aura plus d’occasions comme celle-ci, comme celle du 7 avril, même symbolique, de faire un choix d’affranchissement collectif. Le temps manque. Les 500,000 immigrants installés à Montréal depuis dix ans sont pratiquement tous libéraux, donc «pratiques» et favorisent très souvent l’utilisation de l’anglais à la maison. Ceux-ci et les 500,000 autres qui arriveront dans la prochaine décennie (c’est ce que le PQ nous promet!) ne se joignent pas à nous pour propager la culture française en Amérique…
En tout cas si les Québécois veulent s’affranchir - l’élection me le dira à moi – il y a des mesures à prendre et je ne vois pas pourquoi le gouvernement sortant ne nous en parlerait pas maintenant. S’il se contente de dire, au titre identitaire, qu’il «ne tiendra pas de référendum!» je ne donne pas cher pour notre peau ; il nous dira ainsi qu’il nous prend pour des peureux. Il me semble qu’il y a des moyens d’expliquer les «vraies choses» sans vexer, sans insulter qui que ce soit. Nos gens sont plus raisonnables qu’on le pense parfois.
Nous savons tous que la psychologie et ce qui se trouve dans son domaine, la compassion et la charité (l’amour du prochain) font partie de la réalité. Cela se passe sur terre! Et nous devrions savoir que c’est cela dont il s’agit lors d’une élection : comment répartir la richesse – et la beauté - pour des motifs de charité au sens large du terme! Le gouvernement n’est pas là pour remplir des coffres d’argent. Il est là pour assurer un certain confort psychologique à ses commettants ; pour créer des conditions pour qu’un bon esprit, un humanisme se répandent. C’est ça LA VRAIE AFFAIRE… Les comptables à leurs niches !
Comment y arriver? Il y a bien des manières, à commencer par des idées qui devraient normalement être partagées par le moindre des autonomistes et qui n’ont rien à voir avec un référendum. Elles ont par contre tout à voir avec l’idée de se prendre en charge et d’assumer ses propres responsabilités. Et ce sont des manières qui peuvent se prendre maintenant.
D’abord il s’agirait d’établir un système de gouvernance présidentiel : la constitution d’une République en somme, car en République c’est psychologiquement le peuple qui mène, pas un aristocrate. Cela implique que les ministres, une fois élus, ne prêteraient pas serment d’allégeance à un monarque d’ailleurs.
Ensuite il faudrait créer un ministère (ou un département) de l’aménagement, de l’architecture et de l’urbanisme. Avec ce moyen nous pourrions encadrer, inspirer les municipalités à bien collaborer à aménager le territoire national. Cela répondrait ainsi aux velléités des boutiquiers de la métropole et de la capitale qui cherchent à se désolidariser de l’État. N’y a-t-il justement pas eu assez de malversations (proches du citoyen comme ils disent) au niveau municipal pour que l’État se laisse dévorer par des carriéristes?
Enfin il faudrait établir un programme de formation continue pour les enseignants, afin que notre culture, la vraie, ne se perde pas dans les mers de la vulgarité et de la laideur ambiantes.
J’aime bien parler de ces choses-là. J’aime bien qu’on en débatte, surtout avant les élections. Car après il se pourrait bien que, dans notre condition de minoritaires, en Amérique, il soit trop tard.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    Monsieur Bonhomme
    Hier soir, à l'émission les Francs Tireurs de Radio Québec, Claude Péloquin, célèbre pour sa fameuse phrase inscrite sur un monument à Québec: "Vous n'êtes pas tannés de mourir bande de caves" a répondu ceci, suite à une question de Richard Martineau lui demandant ce qu'il pensait de l'avenir du Québec: "Pauvre Québec! C'est fini depuis 1995 après le NON des Québécois". Radio Québec nous a présentés la fin du discours de Parizeau après la soirée du fameux référendum dans lequel il déclarait que les Québécois avaient été battus par l'argent et le vote ethnique. Après 1995, l'immigration a augmenté au Québec, on s'est mis à parler de gouvernance souverainiste et de bon gouvernement.
    Pour en finir une fois pour toute, je propose que le gouvernement du Québec augmente, annuellement, les quotas d'immigration jusqu'à 250 000 nouveaux immigrants pour en finir le plus rapidement possible avec cette assimilation programmée pour nous faire définitivement disparaître. En plus, je suggérerais aux Québécois d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise si le français n'a plus aucune utilité au Québec. Assez de perte d'énergie dans cet interminable débat indépendantiste/fédéraliste qui siphonne toute notre énergie collective et qui nous mène nulle part. Deux référendums à dire non au pays et à la liberté, ça suffit!
    VIVE LE CANADA! VIVE HARPER!
    André Gignac 27/3/14

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2014

    @ Donald Fortin
    Au titre de cet article, NOTRE IDENTITÉ EST UNE VRAIE AFFAIRE: qu'avez-vous à dire avec cette immigration massive de 50 000 immigrants qui entrent annuellement au Québec et qui s'en vont grossir les rangs des anglos du West Island, du PLQ et qui sont en train de nous minoriser et de nous faire perdre de plus en plus nos points de repère? Couillard, je commence en avoir assez entendu parler, ne trouvez-vous pas?
    VIVE LA RÉPUBLIQUE LIBRE DU QUÉBEC!
    André Gignac 25/3/14

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2014

    Couillard à l'éthique élastique et à la démocratie variable.
    Philippe Couillard, E.E., D.V.
    En qualifiant de "grotesque" l'intervention du PQ pour faire respecter la loi électorale pour éviter l'inscription de fraudeurs étudiants dans cinq comtés de Montréal, alors que journalistes, présidents de comité de révision de la liste électorale, éclairaient et dénonçaient une situation en train de dégénérer, Couillard vient de rater son examen d'éthique et de chef d'état, dont le premier rôle est de gouverner dans le respect des lois et des règles, dans l'intérêt des citoyens et en bon père de famille.
    Le PQ n'est pas intervenu en catimini auprès du DGE pour lui susurrer le problème, il aurait été vite accusé d'intervenir ainsi. Non, la chef du PQ, le ministre de la justice St-Arnaud et quelques députés sont intervenus publiquement pour responsabiliser les citoyens, les agents de l'état et les membres des comités de révision de la liste électorale qu'un problème de fraude électorale se manifestait et qu'il y avait lieu d'intervenir.
    Après analyse, le DGE a dit que la situation des demandes d'étudiants anglophones étrangers du reste du Canada n'était pas pire qu'avant. Il a nié publiquement le problème, mais devant la quantité de demandes frauduleuses, il a décidé de mieux préciser les règles d'interprétation de ce que c'est qu'être résident du Québec et de fournir un meilleur encadrement aux comités de révision de la liste électorale. Il y avait donc problème.
    Il est normal que les demandes frauduleuses des étudiants anglophones aient diminués, dès que la question a été rendue publique par les journalistes, (les amendes sont très sévères) et que les comités de révision se soient installés en mode vigilance. Une fraude s'évite lorsqu'on prend les moyens de ce faire.
    Qu'avons-nous entendu comme déclaration publique du chef du PLQ. Couillard a en effet déclaré que cette intervention était grotesque, une intervention de panique etc. Un journal en a fait sa manchette: intervention grotesque. Au lieu de s'inquiéter, de prendre une position de chef d'état et de prendre soin du respect de la loi et des règles d'un processus démocratique, il qualifie de grotesque une intervention de vigilance au regard du respect de la loi. Et ce personnage politique veut qu'on lui confie les clefs de la cité ! C'est ainsi que nait la corruption, la prévarication, le mensonge…
    Ce comportement de Couillard, très variable, voir avarié, au regard du respect de nos valeurs et de nos lois, n'est que la pointe de cet iceberg de dérives, voir du jello éthique, de l’imprudence manifeste et constante dans la conduite de ses affaires et des affaires de l’état. La manifestation d’un sens des valeurs inquiétants. Quelques faits troublants.
    Alors qu’il est ministre de la santé, dans le gouvernement Charest, il tolère la nomination par le CA du CUSM d’Arthur Porter à la direction générale, alors même qu’étaient connus les problèmes énormes que ce gestionnaire avait causé dans l’organisation des services de santé à Détroit. Fiduciaire des services de l’état et de ses institutions, Couillard laisse passer. Ce qui deviendra par la suite, au CUSM, l’un des plus grands scandales de mauvaise administration et de corruption mettant à mal le CUSM, et le Québec. Pire encore, comme comportement, il critique vertement le ministre actuel de la santé du Québec, le Dr. Hébert, qui lui intervient et assume ses responsabilités demandant au CA du CHUM de réviser l’embauche du DG et l’octroi d’un contrat en dehors des règles. C’est avec fermeté que le ministre exerce ses responsabilités de Ministre et met presque en tutelle un CA par trop condescendant.
    Nous connaissons de mieux en mieux les relations de Couillard avec Porter; relations de copinage, d’échanges de bons procédés, de participation conjointe à des CA d’entreprise et au Comité CSARS du Canada chargé de la surveillance des activités de renseignement, alors qu’il exécute des contrats en Arabie Saoudite, en conflit apparent avec les règles de sécurité. Porter, sur le même comité démissionnera sous la pression publique, faisant affaire avec un commerçant international d’armes. Malgré la pression, Couillard, lui démissionnera un an plus tard, ne voyant pas de problèmes à travailler pour un pays aux activités d’appui au terrorisme. Pire encore, même si Couillard veut jeter le voile sur cette affaire, il fonde, avec Porter, une société de services-conseils, société fondée illégalement en infraction des règles d’emploi de Porter au poste de DG du CUSM. En vertu des règles, le DG du CUSM était obligé d’offrir une exclusivité de service, ce que ne pouvait ignorer cet ancien ministre de la santé. Couillard affirme qu’il a été trompé par son ami, poursuivi maintenant pour activités criminelles au CUSM, en fuite et emprisonné au Panama, contestant son extradition pour répondre de ses crimes au Québec.
    La trajectoire de Couillard dans ces affaires est très inquiétante: naïveté, laissez-faire, glissement sur les règles éthiques, couverture et maquillage de relations douteuses… Le plus douteux comportement de Couillard reste le déni de ces histoires, la couverture qu’il tente d’étendre sur ces comportements et qui l’amène, hier encore, à refuser de se dissocier de la mauvaise administration et la corruption d’un gouvernement libéral.
    Il garde dans son équipe libérale 11 ex-ministres du gouvernement libéral qui ont voté 11 fois contre la tenue d’une enquête publique sur les contrats et l’industrie de la construction, le financement illégal des partis politique, la corruption dans les villes et les ministères… Il recrute dans son équipe un ex-dirigeant d’un organisme financier du Gouvernement, alors qu’Il a manœuvré pour utiliser, détourner des fonds régionaux FIER, vers Montréal…
    Démocrate à la démocratie variable, il met de l’avant le non-respect de la règle de la majorité en cas de référendum. Il démonise le référendum comme processus de prise de décision citoyenne, au profit d’un processus autocratique du gouvernement. Il expulse du parti, une députée qui fait valoir les principes d’égalité homme-femme, qui combat l’intégrisme et valorise la laîcité de l’état…
    Ce que ne fait pas Couillard. Prendre soin de notre démocratie, gouverner dans le respect éthique et l'élégance, prendre soin également des hommes et des femmes, des jeunes et des aînés, prendre soin de notre économie au service de la collectivité au lieu de prendre soin de ses petits amis, prendre soin des besoins de santé de la population, au lieu des finances de la classe médicale, etc.
    Prendre soin, c'est protéger de la fraude, de la corruption, des groupes mafieux, etc. Prendre soin, c’est reconnaître ses erreurs et corriger la trajectoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    Monsieur Bonhomme,
    J'ai lu avec beaucoup d' intérêt votre texte. Comment concilier NOTRE IDENTITÉ est une VRAIE AFFAIRE avec cette entrée massive de 50 000 immigrants, par année, qui vont joindre et grossir les rangs des anglos du West Island et du PLQ? Nous n'avons même pas le contrôle de notre immigration, de notre langue, de notre culture, de notre identité. Ça prend un pays pour ça, pas un statut de province annexée aux pouvoirs limités subordonné à un régime fédéral qui nous met continuellement les bâtons dans les roues à la moindre occasion avec sa tour de Pise (le sénat "canadian")?
    Si le PQ ou le PLQ n'ont pas l'intention de créer de moratoire sur cette immigration massive, c'est que derrière cette immigration se trouve des oligarques de la mondialisation qui tirent les ficelles pour nous noyer, pour nous faire disparaître, pour empêcher l'indépendance du Québec de se réaliser, c'est clair dans ma tête! Je suis persuadé que toute cette immigration planifiée fait partie d'un plan génocidaire contre le Québec. C'est depuis le référendum volé de 1995 qu'a débuté cette immigration massive, fait curieux! Nos gouvernants sont en train d'effacer notre conscience ou mémoire collective en ne faisant pas de débat public avec l'option indépendantiste; tout est aseptisé et tenu dans le silence total sur cette question vitale pour notre avenir.
    Comme le dit si bien M. Monière dans son livre intitulé: LE DEVOIR DE COHÉRENCE, le Parti québécois par son abdication électoraliste se fait complice du processus de fédéralisation des esprits soutenu par le gouvernement canadien. Point à la citation. Jamais le PQ ne parle d'indépendance, c'est la preuve que ce parti veut continuer à fonctionner dans le système actuel; qu'on cesse de nous prendre pour des caves ou des valises. Tout sonne faux dans la "p'tite" politique provinciale; comment voulez-vous appliquer NOTRE IDENTITÉ est une VRAIE AFFAIRE?
    André Gignac 23/3/14

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    Très beau texte M.Bonhomme.Merci.
    L'épouvantail à moineau en question est utilisé pour nous remettre dans la face la douleur des 2 échecs à travers lesquels nous avons du passer dans l'espoir que nous ne refuserions d'y retourner.Échecs douloureux certes mais échecs compréhensibles lorsqu'on révise l'inégalité des forces en présences et les moyens frauduleux utilisés par le gouvernement fédéral pour nous garder de force sous son joug,la constitution de 1982 que nous n'avons jamais signé.
    ''Du reste que peut-il y avoir de nauséabond dans cette idée, dans cet instrument, puisqu’il s’agit de consulter les citoyens ou les « sujets » ''
    L'important est d'avoir la face de celui qui vient d'ouvrir un sac à déchet oublié au soleil lorsque vous prononcez le mot référendum.
    Le ''boddy-talk'' est plus important que les mots eux-mêmes et vous pouvez constater à quel point ces comédiens-politiques sont malhonnêtes depuis le début.
    Diviser pour régner est l'autre cible à atteindre par l'utilisation du mot référendum sans jamais parler d'indépendance ou de protection de l'identité du 2ème peuple fondateur du Québec(après les amérindiens),preuve que les forces fédéralistes qui souhaitent notre disparition sont encore une fois très actives sur le terrain comme en 1980 et 1995.
    '' Et nous devrions savoir que c’est cela dont il s’agit lors d’une élection : comment répartir la richesse – et la beauté - ''
    Et oui vous avez tellement raison.Il n'y a pas que des cadres comptables pour nous retourner notre image identitaire,il y a plein d'autres dimensions culturelles qui ne rentrerons jamais dans leurs petites cases de bureaucrates.Et ces dimensions doivent être exposées sur la place publique au même titre que les autres car elle sont le tissu qui nous forme et dans ce sens je rejoint l'excellent texte de M. Cloutier,La prison mentale provinciale, dans lequel il décrit tous les sujets que madame Marois n'a pas abordé lors du débat des chefs de cette semaine.
    Se retirer et affirmer qu'il n'y aurait pas de référendum est jouer leur jeu et dans ce sens le PQ savait qu'il serait confronté à ce cath-22 duquel il ne pourrait sortir qu'en le transcendant,en expliquant à la population la vrai nature de l'oxygène qu'il nous est indispensable de respirer pour survivre tout en respectant la vie des autres.
    Nous voulons être pour quelque chose et non contre,ceci est la base de notre démarche.Et madame Marois semble avoir tombé dans le piège des fédéralistes,soit de devenir dépendante de leurs arguments.