Non à la stratégie et à la convergence

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Les péquistes disent : " Pour changer les choses, il faut arriver au pouvoir, mais pour arriver au pouvoir, il faut être électoralistes. " Depuis 40 ans que le PQ existe, force est de constater qu'il n'a jamais fait avancer la cause de l'Indépendance nationale... au contraire. À ces gens je dis : " À quoi bon être au pouvoir, si c'est pour ne rien changer ? ". Il faut cesser de voter par stratégie. La stratégie, comme la convergence, est une forme de manipulation des électeurs, utilisée par les opportunistes politiques.
Tant et aussi longtemps que nous voudrons bâtir autour du PQ et du BQ, des partis électoralistes, autonomistes, et de droite, nous n'arriverons à rien. Il faut que les indépendantistes encore membres de ces partis, les quittent et fondent un parti indépendantiste et de gauche. Tout ce qui dirige et représente ces partis devra être exclus du nouveau parti ; faute de quoi nous retomberons dans le pattern de l'électoralisme qui nous a conduit à l'insignifiance politique.
Il se peut qu’un parti indépendantiste ne prenne jamais le pouvoir, mais si tel était le cas, cela voudrait simplement dire qu’un parti électoraliste n’aurait jamais, lui non plus, réalisé l’indépendance.
Moi, quidam, je dis non à la stratégie et à la convergence. Je préfère m’abstenir de voter, que de voter pour du vent.
Michel Rolland

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Michel Rolland33 articles

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Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes époques, dont la Bible œcuménique et certains philosophes sceptiques. Diplôme d’études collégiales. Intérêt particulier pour français roman, philosophie marxiste, sociologie et psychiatrie.





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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2010

    Le problème avec les affirmations de Gilles Bousquet, c'est qu'elles prennent pour acquis que le PQ a l'intension de bouger à quelque chose.
    Or, «DANS LES FAITS» le PQ ne bouge à rien, ne dit rien et ne fait rien pour construire la souveraineté du Québec ; associée ou pas.
    Comme je le répète souvent : Les partis politiques dévoilent leurs véritables intensions «DANS LEURS COMBATS».
    Et quel est la véritable lutte que mène le PQ ?
    Poser la question c'est y répondre.
    Le PQ ne lutte pas pour l'indépendance, il lutte contre Jean Charest pour se faire «réélire» ; et y compris quand il affirme qu'il croit à la souveraineté, mais que cette souveraineté passe inextricablement par l'élection préalable du Parti québécois.
    Autrement dit : «Le véritable programme du PQ, c'est de détrôner Jean Charest» .
    Christian Montmarquette

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 mai 2010

    M. Michel Rolland qui écrit : «L’urgence est de créer, le plutôt possible le parti indépendantiste qui délogera les magouilleurs péquistes, libéraux et adéquistes »
    M. Rolland, il existe déjà ce parti, c’est le PI mais les Québécois n’en veulent pas parce qu’ils sont plus peureux que vous, le brave qui n’a pas peur des conséquences économiques à déclarer la simple séparation du Québec sans préalable négociation et en créant notre monnaie, la probable piastre québécoise…genre.
    En passant, M. Parizeau a proposé à son référendum, la souveraineté-partenariat qui ressemblait à la souveraineté-association de M. Lévesque. Les députés péquistes sont pas fous, ils ne vont pas proposer une affaire qui fait peur à 75 % de Québécois, ce qui ne donnerait strictement rien.

  • Michel Répondre

    18 mai 2010

    Bonjour Monsieur Pérez,
    Je ne suis pas un Canadien français, ni un Québécois français, mais un Québécois. En 2010, un Québécois parle français, et un Canadien parle anglais.
    Je suis d’abord indépendantiste, parce que je pense qu’un peuple, comme un individu, a besoin de liberté, d’indépendance, pour évoluer, croître, s’émanciper. Le Québec, annexé au Canada depuis 1840, par l’Acte d’Union, vit sous un statut de minorité. Depuis l’invasion anglaise de 1759, les Britanniques, dans un premier temps, puis, leurs pendants, les Canadiens, n’ont eu de cesse, de se développer économiquement, politiquement, socialement, et culturellement, à notre détriment. Les Canadiens d’aujourd’hui, comme les Britanniques d’avant 1840, sont des ennemis qui ont à cœur la disparition de notre nation.
    Le PQ de René Lévesque, est né sur une équivoque : la souveraineté-association. Pas d’indépendance nationale, si nous ne conservons pas un lien, au moins économique, avec ce Canada qui, encore, travaille à nous réduire en nombre, pour mieux nous assujettir. Depuis le PQ n’a jamais cessé de s’écraser, sauf pendant le court intermède de la présidence de Jacques Parizeau.
    Jamais, le peuple Québécois n’a été aussi éveillé, combatif, qu’avant la création du PQ, au cours des années 60, et, hors du PQ, dans les années 70. Depuis sa fondation, en 1968, ce parti, contrôlé par des « modérés », des gens qui parlent peu et bloquent toute action, s’est mis à faire la chasse aux « radicaux »… Les « radicaux », ces indépendantistes, ces socialistes, entre autres, se faisaient rappeler à l’ordre, en plein congrès péquiste. En revanche, les nationalistes Frenchs canadians, les mous, ceux qui voulaient, comme disait Deschamps, d’un Québec indépendant dans un Canada uni, adhéraient, en masse, à ce PQ des « modérés », qui recherchait leur clientèle. Au PQ, on ne parle pas d’indépendance, mais de souveraineté. Les indépendantistes, qui y traînent encore, doivent se taire, pour « ne pas faire peur au monde ». Le PQ, et toute la médiasserie au service de la propagande canadienne, les traite de « purs et durs ». Le PQ se débarrasserait bien de ces « radicaux » si ce n’était de la crainte de perdre une main-d'œuvre à bon marché, si généreuse, de surcroît, lors des campagnes de financement..
    Quand je regarde autour de moi, en cette année 2010, quand j’écoute parler les gens, j’ai l’impression de me trouver au début des années 50. Les Québécois sont morts, les Frenchs canadians sont toujours là. Leur discours, leur apathie, sont le fruit du somnifère péquiste associé à la propagande canadienne. Le premier responsable de l’état actuel des choses est le PQ. La modération, la langue de bois, associés à la rectitude politique, nous ont conduits à la régression, à l’insignifiance politique.
    Remettre le PQ au pouvoir, est aussi nocif pour le Québec, que de retourner le PLQ aux commandes du Québec. L’urgence est de créer, le plus tôt possible le parti indépendantiste qui délogera les magouilleurs péquistes, libéraux et adéquistes, qui posent aujourd’hui leurs fesses molles sur les banquettes de l’Assemblée nationale.
    Michel

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 mai 2010

    M. Gébé Tremblay qui affirme que le PQ n’est pas un parti indépendantiste, ni national parce que Mme Maltais reconnaît l’autorité du fédéral sur la nation québécoise, même si le droit international propose : « Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes», vous oubliez que le peuple du Québec n’est encore majoritairement souverainiste même s’il est souverain…nuance importante.
    Quand le peuple du Québec « incluant les anglos, pour des raisons démocratiques », ne sera pas solidement souverainistes, nous devrons obéir aux lois du pays, le Canada, même si nous n’avons pas signé la constitution de 1982, vu que nous avons signé, par nos représentants du temps, celle de 1867.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    17 mai 2010

    Voici la réalité se confrontant aux positions politiques de ceux qui veulent rejeter le PQ comme l'option de convergente susceptible de réaliser l'indépendance du Québec :
    Un des aspects les plus révélateurs dans l’exercice démocratique au Québec depuis l’événement de la prise du Pouvoir par le PQ en 1976, est qu’à chaque fois que le nationalisme politique et économique perd ce même pouvoir, les profédéralistes se renforcent exponentiellement par l’action de gouverner et de contrôler l’administration publique en conquérant plus d’espace politico-économique soustrait à ce même nationalisme québécois, espace d’autorité qui sera employé sans égards contre les intérêts généraux des Canadiens français, puisque ce sont eux, en majorité, qui ont fait de ce nationalisme fondamental et anticentraliste fédéral, depuis les années soixante, l’instrument politique indispensable à leur survie collective.*
    Jean-Louis Pérez
    _____________________________________
    *. Extrait de mon article Québec, la destruction d’une nation. Racisme, ethnopolitique et corruption contre les Canadiens français et leur indépendance nationale

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2010

    Le PQ n'est pas un parti indépendantiste, ni national.
    Agnès Maltais le confirme sur son blogue :
    Comment en finir avec la fonction de lieutenant-gouverneur?
    http://blogue.pq.org/blogue/comment_en_finir_avec_la_fonction_de_lieutenant_gouverneur
    Elle y affirme:
    "Voilà qui viderait de ses pouvoirs le poste de lieutenant-gouverneur. Toutefois, il demeure un problème, tant qu’on ne change pas la constitution, c’est toujours le lieutenant-gouverneur qui, officiellement, a le pouvoir de promulgation et de dissolution des lois."
    ...qui, officiellement, a le pouvoir...
    Comme M. René Marcel Sauvé l'explique magistralement dans sa conférence éducative; la langue française est la langue de la diplomatie à cause de sa précision. Elle évite les ambiguités.
    http://sauve.ressourcequebec.com/
    Officiel: 1 Qui provient du gouvernement ou d'une autorité constituée. 2 Donné pour vrai par les autorités.
    Agnès Maltais déclare, sur le blogue du PQ, reconnaître l'autorité du fédéral sur la nation québécoise. Elle déclare reconnaître l'autorité de la constitution fédérale (non signée par le Québec) sur la nation québécoise.
    Désolé, mais, aucun indépendantiste qui se respecte reconnaît l'autorité du fédéral sur la nation québécoise !
    Ou alors le PQ ne reconnaît pas la nation québécoise.
    Le droit international est clair : « tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. »
    Biensûr, à moins qu'on reconnaisse à une autre nation de disposer de nous, comme le fait le PQ par la voix de Mme Maltais !

  • Michel Répondre

    17 mai 2010

    Bonjour à tous,
    Puis-je apporter les précisions suivantes :
    1 ) je ne vois aucune différence entre le PLQ, le PQ, l’ADQ ou la défunte Union Nationale. Ils n’ont tous qu’un seul souci : gagner les élections par le « low profil », en profitant des maladresses de leurs adversaires, pour ensuite ne rien changer, toujours pour ne pas faire de vagues, au grand plaisir du capital et de l’envahisseur canadien, leurs maîtres.
    2 ) je n’ai aucun regret à ne pas voir le PQ au pouvoir. S’il avait gagné les dernières élections, l’enseignement des mathématiques, de la géographie et de l’histoire, se feraient en anglais, dès la fin du primaire, pour tous les Québécois.
    3 ) le parti indépendantiste devra parler de l’Indépendance du Québec, avant, pendant, et après les élections, pour mobiliser la nation québécoise entière, et faire en sorte que ce soit elle, qui prenne la tête de notre marche vers notre Indépendance nationale.

    4) le parti indépendantiste devra préparer un projet de ce que sera un Québec indépendant :
    a) Un pays laïc, doté d’une loi du genre de celle de 1905, en France.
    b) Un pays où l’état contrôlera plusieurs sociétés d’État, en plus de posséder un monopole d’État en matière d’éducation et de santé. Cet État verra aussi à briser le contrôle de l’information par le capital, et la propagande des gouvernements.
    c) Un pays où régnera l’égalité. Cela implique, entre autres, que la répartition raciste des fonds gouvernementaux et privés, en faveur de la minorité privilégiée anglo-saxonne du Québec, entretenue par le PQ et le PLQ, cessera. La minorité recevra de l’aide gouvernementale, en fonction du prorata de la population qu’elle représente.
    d) Le Québec sera un pays indépendant, sans aucune attache avec le Canada qui a toujours travaillé à sa destruction, il sera français, et contrôlera non seulement le politique, l’économique et le culturel, mais aussi le social.
    e) Etc., etc., etc..
    Merci,
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2010

    En cherchant un peu mieux...
    http://www.vigile.net/Autopsie-du-Parti-quebecois

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2010

    Il me semble avoir lu tout un débat entre Michel Rolland et Luc Archambault... Mais cedit débat a «complètement» disparu.
    Monsieur Rolland y tenait des arguments très plus intéresants.
    Dommage qu'ils ne soient présents.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2010

    Et si le vent tournait !
    17 mai 2010 Bruno Deshaies
    Pouvons-nous nous mettre d’accord sur les fondements qui suivent :
    En 2010, LE CANADA-FRANÇAIS EST TOUJOURS AU LENDEMAIN DE 1760. Toujours deux Canadas qui ne peuvent se fusionner. Les QUÉBÉCOIS-FRANÇAIS n’ont plus d’autres choix que de réaliser collectivement leur indépendance. Les QUÉBÉCOIS doivent s’unir pour créer une unité politique indépendante reconnue par les autres États dans le monde.
    LE QUÉBEC INDÉPENDANT DISPOSERA D’UN ÉTAT SOUVERAIN ET DE TOUS LES POUVOIRS COMME NATION INDÉPENDANTE CAPABLE :
    – DE COMMANDER SA PROPRE VIE POLITIQUE TANT À L’INTÉRIEUR QU’À L’EXTÉRIEUR ;
    – DE GÉRER SA PROPRE VIE ÉCONOMIQUE ;
    – DE MAÎTRISER SA PROPRE VIE CULTURELLE.
    L’ÉTAT DU QUÉBEC SERA DISTINCT DES AUTRES. IL VIVRA AVEC LES AUTRES MAIS PAR SOI. IL SERA LIBRE DE COLLABORER TOUT EN ÉTANT AUTONOME AINSI QU’EN PARTICIPANT PAR SOI À LA VIE INTERNATIONALE.
    COMPARAISON QUÉBEC – CANADA
    À la différence du Québec, le Canada jouit de la liberté collective qui réside dans le principe de l’égalité souveraine qui inclut la souveraineté de l’État.
    Max Gounelle explique cette souveraineté politique en ces termes :
    1. C’EST LE DROIT DE SE DÉTERMINER LIBREMENT EN MATIÈRE DE SYSTÈME POLITIQUE NATIONAL.
    2. C’EST LE DROIT EXCLUSIF D’EXERCER TOUS LES POUVOIRS ÉTATIQUES SUR LE TERRITOIRE, MONOPOLE DE LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION, DE JURIDICTION ET DE CONTRAINTE.
    3. C’EST LE DROIT DE CHOISIR ET D’ÉLABORER LIBREMENT UNE POLITIQUE AUTONOME EN MATIÈRE DE RELATIONS INTERNATIONALES.
    Max GOUNELLE, Relations internationales, Paris, Dalloz, 2001, 5e éd., p. 136-137 (Coll. « Mementos »). Une dernière édition en 2006.
    Il faut se rendre à l’évidence que les demandes actuelles des souverainistes québécois sont nettement en-deçà de ces trois principes de souveraineté politique. L’analyse de Maurice Séguin aboutit exactement à la même conclusion.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2010

    C'est à cause de la division du vote chez les francophones et de l'abstentionnisme que le PLQ a gagné en 2008. Charest est bien content que ses adversaires soient divisés ou qu'ils n'aillent pas voter.
    Pourquoi lui rendez-vous service ???
    Laurent Cambon

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2010

    J'ai lu votre article avec intérêt sans avoir pris le temps d'y réfléchir.. Mais, je le trouve éminemment sympa..
    Ça fait frais ici, d'entendre une autre voix.
    Il y a longtemps que je soutiens que la droite n'a pas l'âme d'une révolutionnaire pour créer une république...
    Aujourd'hui, j'en suis rendu à penser que l'indépendance devra être instituée et organisée par la société civile et les citoyens eux-mêmes ; les partis politiques sont beaucoup trop électoralistes pour aller au combat.. Ils ne font que suivre les divers courants qui circulent dans la société.
    Ainsi, si la société se mobilise d' «ABORD», sur la question nationale, il y a une chance que les partis l'appuient
    Mais, «JAMAIS» le contraire.
    Christian Montmarquette
    Références :

    « Le cinquième pouvoir» :

    http://www.vigile.net/Le-cinquieme-pouvoir,27829
    « L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas »
    http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauche-ou
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2010

    La seule façon de changer les choses par un parti est que celui-ci exprime clairement son intention de déclarer qu'il prend, au nom du mandat que lui aura donné démocratiquement le peuple, le plein contrôle de tous les outils de l'État québécois.
    Si les membres du PQ sont encore sérieux, c'est ce qui doit être exigé de ce parti.
    Un parti qui fait des promesses provincialistes comme le PQ le fait actuellement n'aura pas la légitimité électorale pour faire autre chose et certainement pas de prendre le contrôle des instruments de l'État.
    Un parti qui s'engage à quémander au fédéral qu'il nous "redonne nos droits" sur les médias, culture, fidcalité, etc... est un parti qui abdique ces droits au fédéral. Ces droits n'appartiennent qu'à la nation québécoise (droits de fait) et il lui suffit de s'en réclâmer désormais le seul gestionnaire par la voie électorale (et non de stupides référendums).