Ternminée la démarche référendiste perdante.

Modification de l'article 1 du Parti Québécois.

Tribune libre

Article 1 du programme du Parti Québécois: Un gouvernement du Parti québécois s'engage à donner aux Québécois et Québécoises une constitution républicaine qui fera en sorte que tous les pouvoirs nécessaires au développement du peuple québécois y seront définis et inscrits de façon exclusive.
S'il advenait qu'un jugement de la Cour Suprême du Canada l'invalide; le Gouvernement du Québec appliquera la clause dérogatoire qui est prévue dans notre système parlementaire actuelle.
Si le Gouvernement du Canada ne reconnait pas ce droit reconnu, l'Assemblée nationale du Québec promulguera l'indépendance du Québec.
Nous avons notre Assemblée nationale, nous avons un territoire, une langue commune, une histoire et le Canada a lui-même reconnu dans son parlement, la nation québécoise.
Alors, on va de l'avant et VIVE LA RÉPUBLIQUE!
On se fait élire sur cet article. Un vote pour le PQ; c'est un vote pour une constitution républicaine, point final! On applique cela dès la prise du pouvoir.


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2014

    Je n'ai pas parlé de la reconnaissance du droit à l'indépendance Monsieur Gervais. J'ai parlé du droit reconnu par la constitution actuelle, d'appliquer la clause dérogatoire , le fameux nonobstant. Ce droit est là, il existe! Pourquoi ne pas s'en servir?
    Si nous l'avions appliqué, nous aurions peu protéger la Loi 101 et en 1997, nous aurions eu un rapport de force solide puisque c'est la loi qui fut la plus consensuelle à l'époque. Si le Canada nous avait menacé; on aurait promulgué l'indépendance. C'est cela que je veux dire!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2014

    Oui, bonne suggestion, mais il y manque l'acte déclaratoire d'indépendance. Pourquoi en effet ajouter que "si le Gouvernement du Canada ne reconnait pas ce droit reconnu, l’Assemblée nationale du Québec promulguera l’indépendance du Québec"? Va-t-on attendre de savoir comment le Canada réagi pour déclarer l'indépendance?!... S'imagine-t-on que le Québec sera indépendant en fonction de la réaction canadienne? Pourquoi cette condition ("si") de la reconnaissance canadienne? Cela est stratégiquement affaiblissant et juridiquement erroné. D'ailleurs, pour solliciter la reconnaissance de quelque État tiers que ce soit (et, dans ce contexte, le Canada est un État tiers), il faut que le Québec ait osé se reconnaître lui-même (loi d'indépendance). Rappelons-nous ce que les autorités françaises ont dit à Parizeau en 1995: si vous ne déclarez pas indépendant l'État du Québec, il n'y aura rien à reconnaître: que voulez-vous que nous reconnaissions?!

  • Denis Julien Répondre

    16 mai 2014

    Je me permets de reproduire cette opinion de François Ricard que je partage entièrement. L'illusion et la mascarade bloquistes, terminées!
    Depuis des lunes que nos valeureux défenseurs à Ottawa "protègent" nos droits.
    Depuis 1867, que nous ont-ils obtenu ? De concret ?
    L’impôt sur le revenu nous appartenait. On nous l’a pris. Duplessis, à Québec, en a récupéré une partie.
    L’éducation nous appartenait en entier. On nous en a pris une bonne partie.
    Nous avions une constitution avec un droit de veto. On nous a imposé une constitution révisée avec une charte.
    On nous a fait payer une voie maritime qui a causé le déclin de Montréal et la prospérité de Toronto et de Hamilton.
    Parmi ces soi-disant défenseurs de la veuve et de l’orphelin, certains ont été plus gueulards que d’autres. C’est bon pour la galerie. Mais , en fin de compte, ce n’est pas payant.
    Nos droits s’effritent de plus en plus. L’assimilation prônée par Lord Durham, depuis vingt ans, à cause d’une immigration galopante, fait des gains prodigieux.
    Ça fait près de 150 ans que cette approche ne fonctionne pas. Pourquoi s’entêter à poursuivre une voie qui ne mène manifestement nulle part.
    Il faut penser à une autre tactique. Le boycott des élections fédérales, l’abstention en masse de voter, enlèverait toute légitimité au fédéral de décider de mesures qui nous touchent.
    Une tactique qui ne nous coûte rien et qui ferait perdre la face au gouvernement fédéral. Une tactique qui amènerait les gens à remettre en question cette fédération qui nous asservit, nous force constamment à survivre plutôt que de vivre vraiment et prospérer.
    Au parlement d’Ottawa, le ROC compte 233 représentants ; le Québec 75.
    1867 : Institutionnalisation du statut de minoritaire des Canadiens-Français.
    "Le Parlement du Canada est le titulaire de l’autorité suprême en l’État fédéral du Canada, prévaut donc sur tous les organes fédéraux et les provinces."
    Le Québec, comme les autres provinces, est sous tutelle.
    Des domaines, comme la santé, l’éducation relèvent des provinces. Mais le fédéral, par son pouvoir illimité de taxation s’immisce dans tous les domaines, même ceux des provinces.
    En santé, les provinces comptent sur les transferts venant du fédéral. Le Québec y compris.
    En éducation, le fédéral, par ses bourses, ses subventions aux universités et à la recherche, contrôle une bonne partie de ce secteur. Il le fait à sa façon et pour atteindre ses objectifs. Alors même dans ces domaines "exclusifs" nous ne sommes pas les maîtres.
    Et nous endossons toutes ses mesures fédérales. Par notre vote, par notre présence à Ottawa, nous légitimons toutes ces actions du fédéral.
    Nous avons une équipe de 75. Le ROC a 233 députés. En démocratie un représentant, un vote. Quand pourrons-nous gagner ? Quand et quoi avons-nous gagné dans le passé ?
    François Ricard

  • François Ricard Répondre

    13 mai 2014

    J'aime bien cette suggestion.
    Le Québec n'a pas de constitution.
    On lui en donne une.
    Le Québec, en se déclarant une république, renie la monarchie.
    Une république démocratique avec une nette division des pouvoirs: le législatif, l'exécutif et le juridique.
    François Ricard

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2014

    Monsieur Denis Julien, je m'y perds un peu dans votre discours. J'ignore si je dois oui ou non être d'accord.
    Supposons que l'on accorde le droit de modifier l'article 1 du programme du Parti Québécois qu'advenant son élection, on instaure une république, ça implique quoi?
    On confond souvent « république » et « démocratie ». À l'intérieur d'une république, on donne le pouvoir au peuple ou à des élus nommés par le peuple. Hors, dans le monde, il y a des états qui sont des républiques et qui ne sont pas démocratiques. On n'a qu'à penser à l'ex-URSS. L'acronyme signifie l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. La république peut cacher une dictature, une oligarchie ou une théocratie. Les républiques les plus connues à travers le monde sont: la France, l'Italie, l'Allemagne, les États-Unis, la Suisse, la Russie, le Congo, la Chine, l'Iran, le Vietnam, etc.
    Comme vous pouvez constater, il y a plusieurs formes auxquelles je ne me sens pas apte à adhérer. Il ne faut pas complexifier les choses. Je crois que ceux qui croient à la souveraineté du Québec, veulent continuer à vivre dans un état comme le Québec sauf qu'il posséderait la juridiction sur ses lois, l'éducation, son économie, etc.

  • Pierre Schneider Répondre

    13 mai 2014

    @Pierre Brunet: Je ne vois pas en quoi le texte de M. Julien serait ridicule. Il est d'une clarté exemplaire, ce qui a toujours manqué au Parti québécois.
    Qui donc a peur d'une constitution nationale québécoise pour nous conduire vers la République ?
    Que ceux qui ont peur aillent se mettre à genoux...

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2014

    Expliquez-moi comment et pourquoi ces propos sont ridicules?

  • Pierre Cloutier Répondre

    12 mai 2014

    Message à Denis Julien
    Je suis d'accord même si ma formulation est différente : Le Parti Québécois a comme objectif prioritaire de préparer et de présenter une proposition d'indépendance nationale lors de la prochaine élection et d'en réaliser l'accession de manière pacifique et démocratique.
    Et dans mon esprit, une proposition d'indépendance c'est une loi fondamentale alléchante et transitoire, de nature laïque et républicaine.
    Si on détaille trop, on s'enferme dans une piège.
    Pour le reste, voyez d'après les commentaires de Alain Raby et de Pierre Brunet, comment le mouvement souverainiste peut être divisé. Un qui dit qu'il faut aller dans cette direction et l'autre qui accuse d'avoir des propos ridicules.
    Je dirai tout simplement à ce monsieur Brunet que sa position n'est pas très convaincante. On ne convainc personne en traitant l'autre de tenir des propos ridicules. On s'explique et on dit pourquoi.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2014

    Vos propos sont ridicules !!!!!!!

  • Alain Raby Répondre

    11 mai 2014

    Des plus intéressants ! Sans audace nous n'iront nulle part ! Voilà une façon audacieuse de parvenir à l'indépendance du Québec !