Finis les bisounours!

On reprend le combat pour le pays.

Finis les bons gouvernements!

Tribune libre

Avez-vous pris connaissance du sondage qui concerne la chefferie au PQ?
Duceppe est en avance sur PKP et pourquoi?
Parce qu'il est baveux, il a de la drive, du charisme et que Couillard va trouver chaussure à son pied. Ce n'est pas un calinours, un bisounours ou une maman Fon Fon!
Il a servi 20 ans à la House of Commons et il les connait bien les tricheurs. Il a touché à tous les dossiers qui ont trait à un état souverain, le Canada qu'il pourra mettre au service d'un autre état qui le sera bientôt, le Québec.
Il connait les affaires internationales, la défense nationale, les dossiers de l'assurance-emploi, le commerce extérieur comme pas un politicien du Québec. Le gros Couillard va prendre son trou!
C'est la haute direction du PQ qui avait bloqué sa candidature parce qu'il le craignait et pour cause. Il va apprendre aux péquistes, la discipline ce qui nous a toujours manqué, chacun jouant au chef.
J'appuie fortement sa candidature à la tête du Parti québécois!
J'ai été fidèle au Général Marois durant toute la campagne et c'est bien correct comme cela mais maintenant, on passe à autre chose.
J'ai repris durant la campagne électorale ma carte du PQ pour trois ans et j'ai la ferme intention de militer pour la république du Québec indépendant et non plus pour les bons gouvernements. Ce paradigme est terminé!
Le seul bon gouvernement sera celui d'un Québec indépendant!
Denis Julien, membre du PQ de Taschereau.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mai 2014

    Denis,
    Voici un débat de longue haleine, entre SPST et le philosophe Christian Nadeau. Ça présage d'une suite dans les idées et d'une vaste culture et convictions solides pour argumenter.
    Connaissons-nous beaucoup de politiciens capables de dépasser l'anecdote, la stratégie des chroniqueurs de journaux? Simon-Pierre le fait. Suffit de fureter à divers endroits de ce document:
    http://www.youtube.com/watch?v=yDIBEhNgu_w

  • Denis Julien Répondre

    1 mai 2014

    Monsieur Ouhgo!
    Croyez vous que ce jeune pourrait se présenter à la chefferie du PQ? Pourquoi ne pourrait-on pas accepter une candidature de l'extérieure du PQ? À moins qu'il en soit membre? Je trouve ce choix intéressant!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mai 2014

    Un jeune, indépendantiste né, de formation politique, sociale solide, près des jeunes:
    Simon-Pierre Savard-Tremblay...
    est originaire de Québec et habite actuellement à Montréal. Il a complété ses études collégiales au Collège Stanislas de Montréal en sciences économiques et sociales, avant de faire un baccalauréat en sciences politiques à l'Université de Montréal. Il termine présentement une maîtrise en sociologie à l'Université du Québec à Montréal, ses recherches portant sur les mutations de la question nationale pendant la décennie 1970.
    Il a également été président de l'aile jeunesse du Bloc québécois (2010-2012) et est aujourd'hui président de l'organisme indépendantiste Génération nationale, fondé en 2013 et voué à la défense du modèle de l'État nation. Il est l'auteur de nombreuses lettres ouvertes et études et collabore régulièrement à la revue L'Action nationale.
    Les articles de Simon-Pierre Savard-Tremblay (Le Hufington Post)
    Membre actif IPSO. Participations: Le Devoir d'histoire (Lapalme vs Couillard)

  • Denis Julien Répondre

    1 mai 2014

    Messieurs Lauzon et Rancourt, vous me faites tomber à terre!
    Effectivement vous avez des arguments qui m'en bouchent un coin et qui me confirment que ce post-mortem est bien amorcé et que les indépendantistes comme nous tous n'avons pas l'intention de lancer la serviette.
    Vous m'avez troublé dans vos commentaires concernant Duceppe!
    Il y a une belle relève au PQ et ce sont les fédés qui devraient s'en inquiéter parce que les dents vont nous rallonger, les Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et PKP nous le démontrent aisément.
    On continue notre réflexion mais je pense qu'on est tous d'accord pour affirmer que le seul bon gouvernement qu'on pourra donner aux Québécois, sera le gouvernement d'un état indépendant, n'est-ce pas?

  • Pierre Cloutier Répondre

    30 avril 2014

    Avec Duceppe ce serait la continuité de la gouvernance chouverainiste ronronnante et mollassonne qui vient de nous coûter 4 élections (2007, 2008, 2012 et 2014) alors qu'il aurait mieux valu s'en ternir au "projet de pays voté au congrès de juin 2005. Duceppe-Marois même combat. Quatre trente sous pour une piastre.Non merci. Avec PKP, là on tomberait dans autre chose qui s'appelle l'indépendance. Pas la chouveraineté ronronnante et mollassonne! Allez ouste, dégagez!

  • Chrystian Lauzon Répondre

    29 avril 2014

    La discipline est une chose louable effectivement et lacunaire parmi nos valeurs (ce qui rejoint la faiblesse de notre instinct de solidarité, tout aussi lacunaire historiquement, selon V.-L. Beaulieu – cf. le livre Désobéissez!); mais l’autoritarisme est tout autre chose, un mal honteux ennemi des libertés civiles, à dénoncer avec « fermeté » (et discipline, justement!) dans mon livre de la liberté socio-politique. Par pour vous, M. Julien?
    J’ai personnellement plutôt senti, spécialement durant le Printemps érable, à travers le mépris qu’il a affiché devant les médias envers les étudiants (encore devant l’Anne-Marie Dussault de service), cherchant à les diviser en « classe » propre et une autre sale (sans doute pour régner, n’est-ce pas!), que M. Duceppe penchait vers la 2ème méthode, pas la disciplinaire, mais la coercitive – j’ai d’ailleurs écrit un article là-dessus*. Que Gesca/Desmarais pousse, encore par sondage de manipulation Crop-scrap, des militants péquistes eux-mêmes à guider leur choix de chef dans leur parti, voilà ce dont je me méfierais M. Julien.
    Quand je vois Duceppe à SRC présentement, un peu légumineux à côté de matante fanFrulla la fédéraliste Morrowliste, cette dernière lui tapant sur la main en vieux pépère ringard qu’on affectionne, et lui, vieux Duceppe, regardant loin dans le haut du studio, regard hagard sans rien enchaîné que des "bebebin moi je dirais..." sans arriver à le dire, se laissant facilement interrompre par Dussault, la fédé enragée contre Drainville, l’ex-collègue jalousé, et l’autre pacotilleux analyste dont le nom ne m’a pas intéressé de retenir, je me dis wow! il n’est plus dans le « business » le monsieur, plutôt «has bine»(sic) dédié en pré-retraite typique aux potinages de journaleux. On en est pas à une vieille mémère Jean-Lapierre près d'exemple, non?
    Mais la preuve reste à faire à l’interne, pas par média-poussettes d'influence, misère de misère que non!
    Pourquoi pas un Alexandre Cloutier, puisque vous parlez, M. Julien, de faire front contre le fédéral, ce Cloutier qui semble droitement les enfoncer ses clous et qui m’a surpris en traitant avec calme et précision, le dossier constitutionnel durant le mandat Marois-PQ.
    Alexandre, ça préfigure déjà l’âme d’un Conquérant et c’est bien de ce dont nous avons grand besoin, fougue de jeunesse en plus (36 ans d'âge, parfait guerrier) : reconquérir notre pays, une nouvelle Nouvelle-France. Pardon! pu France pantoute, mais Notre Québec de survivance sans pu jamais s’en faire passer un par qui que ce soit! Que les Français qui nous aiment nous suivent, Nous, ne suivons plus personne que nous-mêmes, en toute maturation de maturité galopante vers le cap de notre seul Pays. L'indépendance: un FAIRE qu'à FAIRE! non plus qu'à ergoter.
    * Voir à ce titre:Gilles Duceppe : le nouveau Lucien Bouchard de service?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 avril 2014

    Je ne voudrais pas vous déplaire mais, en tout respect pour vous et monsieur Gilles Duceppe, je crois que ce dernier a déjà donné et qu'il est temps de passer le flambeau à quelqu'un de plus jeune.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 avril 2014

    Voici un article provenant de Vigile que j'ai fait parvenir au futur chef du parti Quebecois!
    Sous l'Ancien régime, régenté par la Coutume de Pari (le droit coutumier anglais s'en est inspiré), la terre appartient à qui la laboure. Ce principe est entré en vigueur avec plein appui juridique après la peste bubonique qui priva des centaines de milliers de fermes et d'entreprises de leurs propriétaires, Pour relancer la vie économique, il fallait que le gouvernement reconnaisse la propriété en titre à ceux qui en prenaient possession de fait, en faisant acte de présence sur place et en mettant le territoire en valeur.
    Je ne pourrais vous donner en détails toute l'histoire de la progression de ce principe qui part du statut de possédant de facto vers celui de possédant de jure. Je peux cependant vous dire qu'il existe un précédent très moderne: celui d'Israël, reconnu comme État de jure et de facto le 16 mai 1948, après l'action systématique des zionistes, qui, sur l'initiative de Théodor Herl et Chaim Weinmann,  ont entrepris la colonisation du territoire à partir du dernier quart du 19e siècle.
    Cette colonisation se développa sous les volets suivants:
    1. Développement des terres incultes par des techniques apportées d'Europe, notamment de Hollande, Allemagne du Nord et Danemark.
    2. Achats systématiques des terres appartenant aux Arabes, notamment aux Palestiniens, qui, musulmans, ne semblaient pas cultiver le sol pour vivre. La foi musulmane oblige presque à vivre en ville pour faire les cinq prières quotidiennes.
    3. Développement systématique des infrastructures et des organes de l'État.
    Voila ce qu'il a été convenu d'appeler conquête territoriale de facto, en créant le fait accompli. Une telle conquête a été reconnue comme légitime et finalement légalisée par la reconnaissance de l'ONU. Personne, ou presque, n'y a objecté, sauf les Arabes bien entendu, et encore, pas tous.
    Or, au Québec, nous avons fait la même chose, non pas les Français mais nous, Québécois, le peuple resté seul sur place.
    1. Nous avons défriché, dépierré, draîné, irrigué, bonifié, labouré, hersé, semé et mis en production et en valeur une des terres les plus ingrates du monde. Nous avons construit des routes, des chemins et des ponts. Nous avons  organisé la production de biens et de services pour assurer la survie de tout notre peuple. Nous avons construit des institutions d'enseignement, des hôpitaux et des orphelinats ainsi que beaucoup d'autres pour le bien général de notre population. Nous avons aussi construit des églises.
    2. Nous avons travaillé pour les Anglais et les Loyalistes à la construction des canaux, des chemins de fer et de leurs entreprises. Avec l'argent gagné, nous les avons achetés une par une, presqu'imperceptiblement, pendant une période qu'on peut situer de 1860 à 1960, date qui marque la fin de la première époque des chemins de fer, l'ouverture de la Voie maritime, les débuts des constructions des autoroutes, le développement des nouvelles communications, notamment l'introduction des ordinateurs, l'aggiornamento dans l'Église catholique, la réforme de l'éducation.
    Nous avons conquis toute l'Estrie, par achats comptant des terres des Loyalistes, de même qu'une foule d'entreprises appartenant à des Anglais ou des Loyalistes dans tout le Québec.
    L'arme de conquête a été la Caisse populaire, fondée précisément pour acheter des propriétés et des domaines. Comme les zionistes en Palestine à la même époque.
    3. Nous avons constitué les infrastructures et organes d'un État, tout en contribuant à la construction de l'État central, centraliste et unitaire d'Ottawa.
    En 1960, année charnière, Jean Lesage pouvait parler de l'État du Québec. Qui l'a fait taire? Ames & Co sans doute.
    Il est évident maintenant que parmi les autres provinces, le sentiment de possession territoriale de facto commence à se faire sentir. Il ne s'agit plus du Canada mais de la province en face d'Ottawa.
    Si personne n'a parlé de possession territoriale de facto et de jure, alors qu'au Canada anglais, beaucoup de gens instruits savent  que Québécois et Canadians ne sont que des squatters, c'est parce que personne ne veut ouvrir une boîte de Pandore.
    Saint Laurent a toujours évité cette question et Trudeau a soigneusement évité de le mentionner lors de la passation du Canada Act du 17 avril 1982.
    L'oligarchie, c'est d'abord le Family compact qui a provoqué la rébellion de 1837-38 dans le Bas et le Haut Canada.
    La bourgeoisie en pantoufle du Québec, présente en 1837-38, traîtresse, fait aussi partie de l'oligarchie. C'est cette bourgeoisie qui contrôle le parti libéral fédéral et celui du Québec.
    L'oligarchie, c'est maintenant ce qu'il est convenu d'appeler le Canadian Establishment, formée des descendants du Family compact et constituant une dynastie ni plus ni moins.  Plusieurs auteurs les ont décrits en détails et vous le trouverez sur l'Internet sous le titre simple de Canadian Establishment.
    Cette oligarchie détient deux pouvoirs: le pouvoir économique par l'entremise de la Toronto Stock Exchange et le pouvoir politique par le gouvernement d'Ottawa, les deux se tenant comme les doigts de la main.
    Elle détenait aussi des grands pouvoirs sur les provinces, notamment l'Ontario mais le développement économique et politique des provinces vient a créé de nouvelles classes et de nouveaux pouvoirs, qui remettent peu à peu l'oligarchie en question.
    Rien de spécial ne s'est produit entre ces Establishments jusqu'à maintenant mais vous n'êtes pas sans connaître cette définition de Mao Tse Toung à l'effet qu'une révolution est le renversement d'une classe par une autre.
    Il est évident que le silence le plus total est maintenu au sujet du problème de la possession de fait des espaces continentaux canadiens.
    Le gouvernement fédéral prétend prendre l'initiative lorsqu'il s'imnisce dans les affaires autochtones, non pour reconnaître les Autochtones comme possédants de plein titre de leurs terres ancestrales ou actuelles mais pour créer les précédents qui vont renforcir le pouvoir central unitaire d'Ottawa. 
    Au gouvernement fédéral, on doit certainement sentir que le problème de la possession territoriale de fait et de droit peut surgir à tout moment maintenant et provoquer des désordres importants, sinon pire.

  • Yves Rancourt Répondre

    29 avril 2014

    Avec tout le respect que je vous dois, monsieur Julien, je ne partage pas du tout votre avis. Si Gilles Duceppe avait été aussi fort que vous le dites il ne se serait pas fait laver, lui et son équipe, à la dernière élection fédérale. Manifestement il n'a pas vu venir la tempête qui se préparait, n'a pas adopté la bonne stratégie et mené une très bonne campagne. C'est un homme qui mérite tout notre respect et je suis très sincère là-dessus mais, il faut le dire, il a perdu une bataille importante et ne pourrait inspirer la confiance dont a tant besoin le PQ pour reprendre le combat. Et puis, Gilles Duceppe a déjà 67 ans et en aura 72 à la prochaine élection; il ne pourrait être un chef qui donne au PQ l'image de renouveau dont il a tant besoin, surtout qu'il faut absolument remobiliser cette jeunesse qui a largement délaissé le Parti. Car, vous le savez tout comme moi, il n'y aura pas d'indépendance nationale si nos jeunes ne réembarquent pas. Et, de mon humble point de vue, ça presse.
    Salutations à vous.