Madame Pauline Marois a raison

Il n’y a pas d’idéologie chez Pauline Marois

Tribune libre 2012





Sa gouvernance souverainiste n’est pas un rejet du « projet de pays » loin de là. C’est un outil de travail, un moyen pour atteindre une fin, non une fin en soi. La fin, c’est le statut d’État reconnu pour le Québec, État de droit comme État de fait. Le but de la souveraineté consiste pour le Québec à passer du non statut de province d’Empire inféodée à un État post-impérial arbitraire et unitaire vers le statut pleinement reconnu d’État. C’est une dignité et un pouvoir auquel nous aspirons tous, y compris les « fédéralistes » demi-instruits qui abritent leur ignorance derrière des clichés commodes tels le « fédéralisme » à toutes les sauces. Il n’y a pas d’idéologie chez Pauline Marois. Elle sait ce qu’elle veut et où elle s’en va. Elle sait que les temps sont mûrs parce que d’autres provinces, dont l’Ontario voisin dirigé maintenant par l’Irlandais Dalton McGuinty, aspirent aussi au statut d’État et comptent sur le Québec pour ouvrir le cheminement dans ce sens.


Pauline Marois a raison de tenir bon envers et contre tous ses détracteurs. Elle a raison de ne pas « mettre sur la table » un « projet de pays » pour la simple raison qu’il n’y a rien à mettre sur la table et que le pays existe de soi, en soi et pour soi, quoiqu’en pense une armée d’amateurs qui se prennent pour des professionnels de l’État. Le Québec EST un ÉTAT-NATION et le non statut de province d’Empire ne lui permet pas d’exercer tout son dynamisme alors qu’il faut le faire dans les temps incertains que nous vivons actuellement.


Le Canada anglais SAIT que le Québec est un État-Nation, comme il sait que c’est aux Québécois qu’il appartient de se reconnaître comme tel en premier lieu s’ils veulent être reconnus.

Ce statut d’État Nation est un à priori avant d’entreprendre tout le reste : constitutions et lois écrites. Les faits et les principes précèdent les écrits, qui ne sont que des a posteriori.

La vie réelle est dans les faits, les faits accomplis comme ceux que nous avons accomplis. On ne met pas un projet de pays sur la table lorsque le pays existe déjà comme c’est le cas du Québec.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper est le premier à le savoir mais ne peut rien faire d’autre qu’attendre que le Québec réclame le « rapatriement » de toutes ses compétences d’État, en conformité avec l’esprit et la lettre d’une authentique CONFÉDÉRATION, UNE UNION D’ÉTATS SOUVERAINS.


D’ailleurs, pas nécessaire d’ajouter souverain puisqu’il est dans la nature d’un véritable État d’être souverain et de n’être inféodé à aucun autre pouvoir.

Pauline Marois est un femme d’action, pas une faiseuse de papiers et encore moins une séductrice experte en beaux discours. Elle veut devenir Chef d’État, comme la norvégienne Gro Harlem Brundtland qu’elle
connaît et pour qui elle éprouve beaucoup d’admiration. Madame Gro Harlem Brundtland, devenue présidente de l’État norvégien, a introduit la première le concept et la politique de développement durable, basée
sur un strict respect de l’environnement et de la vie.

Pauline Marois sait que l’action au niveau de l’État se fonde sur de rigoureuses appréciations du contexte et des situations qui se présentent, ce que ne saurait faire aucune proposition réduite à des phrases sur papier. Les principes de stratégie d’État ont préséance sur les lois écrites. Ce n’est pas de la spéculation de cabinet et encore moins du folklore et Pauline Marois le sait.

Elle va réussir mais pas de la manière dont le pensent ses détracteurs.

JRMS

Auteur de : Géopolitique et avenir du Québec
Québec, carrefour des empires et
Défense territoriale pour la nation et l’État du Québec

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René Marcel Sauvé217 articles

  • 252 563

J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 janvier 2012



    Me Cloutier,
    Ce ne sont pas les militants dont je fais partie depuis
    1957 qui ont construit les assises du pays du Québec mais
    le peuple, dont la mentalité a radicalement changé
    depuis les dernières décades.
    Vous qui êtes si "démocratique" devriez en tenir compte.
    La mentalité a aussi changé au Canada anglais et aux États
    Unis. Ce à quoi nous devons en convenir, ce sont les
    modalités de l'action. Pas si simple si vous ne voyez
    pas qu'avec l'oligarchie en place, nous courons le
    risque d'une guerre civile.
    La guerre, j'ai fait plus que ma part pour la prévenir
    pendant que j'étais officier d'État major dans l'armée.
    Est-ce que quelqu'un a pris la relève afin de tuer dans
    l'oeuf toute tentative de recours à la force pour
    bloquer le processus d'accession du Québec vers l'indépendance
    comme Londres se prépare à faire avec l'Écosse, à
    moins que les Écossais sachent tirer leur épingle du
    jeu cette fois?
    Personne ne doit oublier que l'indépendance de l'Irlande
    a été acquise au prix d'une guerre civile féroce et
    que les tractations diplomatiques qui ont suivi ont
    connu plusieurs échecs importants.
    ET nous, qui chevauchons une voie stratégique majeure
    en Amérique du Nord, vous croyez que le "droit" des
    peuples à disposer d'eux-mêmes va suffire?
    La politique est affaire d'intérêts, de rapports de
    forces et d'effectivité et les avocats des régimes
    en place font ce qu'on leur dit de faire.
    La guerre aussi est affaire d'intérêts, de rapports de
    forces et d'effectivité et elle commence avec des
    jeux de mots.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2012

    Réponse à JRMSauvé
    Ce que vous écrivez est une tentative pour mettre fin à 50 ans de militantisme acharné des indépendantistes pour faire du Québec un pays, c'est-à-dire en termes statutaires pour faire en sorte que le Québec cesse d'être une province du Canada et de l'empire britannique pour devenir une République souveraine et indépendante.
    Cela ne se fera pas par la porte d'en arrière, le visage masqué et de façon hypocrite, mais par une décision majoritaire des québécois à qui on aura mis une proposition claire d'indépendance sur la table.
    Vous prenez les gens pour des enfants et vous versez dans l'idolâtrie politique professionnelle partisane, le culte de la personnalité d'une Duce ou d'une Caudillo qui "sait" et une glorification exagérée de l'État, qui sont les caractéristiques initiaux du fascisme. (Pouvoir fort, militarisme, exaltation du sentiment national, anti-capitalisme etc.) Ajoutez à cela la "Dame de béton" et le plat est complet.
    Très peu pour moi, merci. Je ne mange pas de ce pain-là.
    Moi, je suis plutôt pour le pouvoir citoyen mur à mur et en ce qui me concerne je me passerais bien de tous les politiciens professionnels, particulièrement les petits petits politiciens provinciaux arrivistes, carriéristes et opportunistes, y compris bien sûr, votre icône Pauline Marois.
    Pierre Cloutier

  • Stéphane Sauvé Répondre

    28 janvier 2012

    Nous sommes tous perdants Monsieur Sauvé.
    Cloutier n'a rien gagné et je suis certains qu'il souhaiterait qu'il en soit autrement mais comme le disait Einstein, "la folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent."

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2012

    Malheureusement, et pas aidé le moindrement par les médias les plus populaires,l'idée d'union temporaire ciblée pour La Cause (tel que nous le présente Luc A.) ne rentre pas dans la tête des gens. C'est bien évident que les différents partis ne peuvent pas fusionner tous leurs programmes.
    Quand à ¨l'appréciation du contexte et des situations¨de P.Marois. Je crois qu'en campagne électorale, on est impèrméable à la saturation de nouvelles. Alors, pour rester en selle, il faudrait qu'elle endosse (et les autres partis aussi) au plus vite le Programme COMMUN d’État DÉMOCRATIQUE .
    Ainsi mon X aura enfin un sens!

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    28 janvier 2012

    Le concept de « gouvernance souverainiste » est un pur sophisme, une régression de la pensée politique au stade de celle de Maurice Duplessis, Daniel Johnson et Jean Lesage.
    La « gouvernance souverainiste » c’est le provincialisme-nationaliste contemporain; c’est le report aux calendes grecques de l’indépendance politique du Québec, la mère de toutes les souverainetés.
    La version la plus récente de cette fumisterie comporte trois étapes d’un continuum trompeur: d’abord, le stade préalable de l’indépendance énergétique qui nous permettrait d’atteindre l’indépendance économique, laquelle, un jour lointain, mettrait à portée de main cet indiscernable « projet de pays », ce minable euphémisme que l’on n’ose mentionner que du bout des lèvres de peur que les citoyens n'aient plus peur et se mettent à trop vouloir l'indépendance nationale.
    « Faites-nous confiance » dites-vous! « Nous seuls sommes instruits des choses de l’État; nous seuls en parlons la langue; nous sommes les prophètes du futur et les grands-prêtres de l’État. Vous n’êtes que des demi-instruits, des amateurs qui se prennent pour des professionnels de l’État». Et pour cause.
    Madame Marois et ses « adorateurs de l’État organique » n’ont pas d’idéologie ? – Baliverne et triste aberration : elle et vous carburez plein régime dans l’idéologie bureaucratique. Le pouvoir par et pour l’élite traditionnelle des professionnels de la politique provinciale dont le patrimoine familial découle ou s’enrichit des activités de gouvernance de la province ou de la gestion de ses appareils d’État sans parler du pantouflage subséquent. Alors, vive l’alternance; ne bousculons surtout rien.

    Summum de votre prestidigitation : « La gouvernance souverainiste n’est pas un rejet du projet de pays ; il n’y a pas de projet à mettre sur la table puisque le pays existe déjà. ».
    Alors, mes amis comme le hobot chantez en cœur : « Mon pays ma province ma Gaspésie - Ma blondinette - Pense à moi chérie - Belle Gaspésie - Au revoir je rentre chez moi »
    JPB

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012


    Ce que l'avocat Cloutier écrit sert à prouver que j'ai
    travaillé 60 ans pour rien, y compris en Ontario car le
    Québec n'a aucune possibilité de réaliser l'indépendance
    sans l'appui de plusieurs autres provinces qui tendent
    également vers le statut d'État, ce que les conservateurs
    sont prêts à reconnaître.
    C'est la réalité. Ce n'est pas du cliché. Harper ne se
    soumet qu'aux rapports de forces.
    Mais il n'y a pas d'autre réalité pour beaucoup de
    monde que ce qui est écrit sur des papiers d'avocats.
    Belle victoire totale Me Cloutier. Félécitations.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Vous avez raison. Il n'y a pas d'idéologie chez Madame Marois.
    Il y a juste une immense ambition de devenir la première première ministre de la province de Québec et je souhaite de tout coeur qu'elle ne le soit pas.
    Pour le reste, ce ne sont que des clichés éculés :
    - Pauline Marois a raison
    - Le Canada sait que le Québec est un État-Nation
    - On ne met pas un projet de pays sur la table lorsque le pays existe déjà. Ah oui? Bonne nouvelle je ne le savais pas.
    - Pauline Marois est une femme d'action pas une faiseuse de papier
    - Pauline Marois sait que l'action au niveau de l'État...etc
    - Elle va réussir.
    Je n'ai jamais vu en si peu de paragraphes autant de sophismes à priori où il n'y a pas de conclusion tirée, car la proposition est acceptée, non comme prouvée, mais n'ayant pas besoin de preuve, comme une vérité évident en soi.
    Il y a pas de débat possible dans de telles circonstances.
    C'est complètement loufoque.
    Pierre Cloutier

  • Michel Laurence Répondre

    27 janvier 2012

    Monsieur Sauvé,
    Vous m'êtes bien sympathique, votre discours est clair et vos analyses limpides.
    Le problème c'est que ce sont VOTRE discours et VOS analyses. Ce ne sont pas ceux de Mme Marois.
    Vous lui mettez beaucoup de mots dans la bouche et d'intentions dans la tête.
    Malheureusement, le phénomène osmotique ne s'est jamais concrétisé.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    27 janvier 2012

    Avec tout le respect que je vous dois, Je vous (nous) invite à méditer sur ce qui suit:
    « On n'a jamais raison d'avoir tort, mais on peut très bien avoir tort d'avoir raison. » Hervé Gross A 11% à quelques mois des élections...c'est presque cela.
    D'ici là, elle aura intérêt à passer à la vitesse grand "V" et avoir un bon "cerveau-direction" parce qu'elle s'en va droit dans le mur...de béton lui aussi.
    « Ce que l'on nomme fermeté chez un roi s'appelle entêtement chez un âne. » Thomas Erskine

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012


    Tout à fait en accord avec vous monsieur Sauvé.
    Merci de l'avoir dit.
    André Vincent

  • Luc Archambault Répondre

    27 janvier 2012

    « La fin, c’est le statut d’État reconnu pour le Québec, État de droit comme État de fait. »
    « Le Canada anglais SAIT que le Québec est un État-Nation, comme il sait que c’est aux Québécois qu’il appartient de se reconnaître comme tel [ un État-nation ] en premier lieu s’ils veulent être reconnus. »

    Les Québécois,es ne sont pas un État-nation, ils et elles n'ont pas à se reconnaître en tant qu'État-nation.
    Les Québécois,es forment le PEUPLE SOUVERAIN du Québec. L'État qui gouverne les gouvernements qui gouvernent Le PEUPLE, est soit DÉMOCRATIQUE, soit une DICTATURE. Un État est démocratique quand TRÔNE au sommet de l'État, Le PEUPLE, et il trône au sommet de l'État quand il approuve les Actes constituants de l'État, ce qui n'est pas le cas de l'État du Québec/Canada qui n'a jamais obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise, INCAPABLES que ses partisans sont de l'obtenir ce OUI des Québécois,es parce que le Canada ne passe pas au Québec.
    Une dictature n'a pas besoin d'être brutale pour l'être. Un État démocratiquement ILLÉGITIME est un État d'OCCUPATION dictatoriale. En DÉMOCRATIE, le peuple dispose des PLEINS POUVOIRS pour soit INVALIDER l'État dont il ne veut pas selon son bon plaisir souverain sur SON sol et sous-sol national, soit pour VALIDER la Constitution de l'État qu'il désire fonder pour succéder à l'État de dictature que le peuple peut RENVERSER à la libre guise, pour peu que les forces de libération lui en donnent l'occasion.
    Le projet de « gouvernance [ soi-disant ] souverainiste » qui est sur la table électorale n'est juste pas SOUVERAINISTE, parce qu'il ne prévoit pas APPELER ce peuple à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu pour ses Actes constituants l'aval de ce peuple pour s'appliquer à bons droits démocratiques sur SON territoire national du Québec.
    En démocratie, quand une députation veut être élue, elle doit présenter au peuple un PROGRAMME politique et doit mettre sur la table ce qu'elle entend faire de son mandat électoral. Une fois au pouvoir, c'est ce mandat qui fait foi. Sans mandat électoral, l'action de la députation et du gouvernement n'a pas de solide légitimité démocratique. Le Programme de soi-disant gouvernance « souverainiste » ne prévoit pas APPELER ce peuple à USER sans condition ni délai de ses PLEINS POUVOIRS démocratiques capables d'INVALIDER via sa députation et par référendum, TOUT État ILLÉGITIME qui n'a pas fait approuver ses Actes constituants par le peuple. Ce qui fait d'un tel gouvernement un gouvernement COLLABO de la DICTATURE canadianisatrice.
    Mais nous sommes d'accord, ce n'est pas le pays qu'il faut mettre sur la table, mais bien l'exact contraire, c'est la table qu'il faut mettre sur le pays qui existe déjà. Sur cette table déposée sur le pays doit être présenté UN Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui S'ENGAGE à APPELER ce peuple à USER sur SON sol et sous-sol national des pleins pouvoirs démocratiques qui sont les siens.
    Nous sommes d'accord, Le PEUPLE doit se RECONNAITRE lui-même sur SON territoire national du Québec en tant que SEULE autorité démocratique suprême HABILITÉE à statuer sur les Actes constituants qui s'appliquent ou prétendent s'appliquer sur SON pays.
    Les canadianisateurs ne peuvent pas le faire, ce serait NON. L'État qu'ils imposent est donc une DICTATURE. Les soi-disant souverainistes ne l'ont pas fait et ne veulent toujours pas le faire, ce qui NIE la primauté EFFECTIVE de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE.
    C'est un fait ! Ce n'est pas idéologique. C'est une RÉALITÉ DÉMOCRATIQUE.
    Le peuple DOIT se prononcer non pas seulement sur l'État abstrait à venir devant succéder à la dictature, mais aussi, et d'abord sur l'État concret présent. Prévoir former un gouvernement qui ne prévoit pas APPELER sans condition ni délai ce peuple à INVALIDER la dictature canadianisatrice actuelle est un crime de haute trahison démocratique.
    C'est ce que le PQ, QS, l'ON, le PI prévoient faire. Pauline Marois aussi. Il faut ROMPRE avec la gouvernance COLLABO qui assure la pérennité de la dictature canadianisatrice, ce, AVANT les prochaines élections décisives à tenir à Québec, pour qu'elles soient décisives en matière d'État DÉMOCRATIQUE.
    Seule l'UNION des forces citoyennes et politiques DÉMOCRATIQUES de ce peuple est en mesure de RENVERSER l'actuelle et concrète DICTATURE d'OCCUPATION canadianisatrice. Une telle UNION ne peut se faire sur UN seul et même programme de gouvernance de l'État, mais sur UN seul et même Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui s'ENGAGE à APPELER ce peuple à USER concrètement, avec force et envergure des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES qui sont les siens. Un Programme COMMUN qui s'ajoute aux actuels et concurrents programme de gouvernance des partis sous VRAIE, plurielle et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    À défaut, au mieux la députation du PQ ne pourra former qu'un gouvernement minoritaire sans envergure, doté d'un programme de gouvernance collabo qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ de ce PEUPLE, au pire, la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault nous plongera dans la grande noirceur, la « tête sans l'autruche », pendant de précieuses années gaspillées en pure perte démocratique.