Le frêle discours de la soumission

Lettre à Suzanne Clément

Vous m’avez envoyé l’image d’un Québec qui s’enlise de plus en plus dans un chauvinisme dérisoire et dans l’inconscience.

Chronique de Bernard Desgagné

Je ne voulais pas regarder le spectacle de la Fête nationale 2009 à la télévision parce que, contrairement à vous, Madame Clément, je ne pense pas que nous ayons beaucoup de raisons de fêter notre nation en voie d'assimilation. Le Québec vit des jours très sombres alors que sa langue nationale est en train de se faire dévorer par l'anglais et que son économie est sous l'emprise de Canada inc. Si vous doutez encore du recul dramatique du français, lisez «La dégringolade du français en 2006».
Mais, même si je n'avais pas du tout le coeur à la fête, je me suis quand même laissé tenter. Quelle erreur! J'aurais dû aller me coucher; je suis plus démoralisé que jamais. Vous m'avez envoyé l'image d'un Québec qui s'enlise de plus en plus dans un chauvinisme dérisoire et dans l'inconscience. Votre discours nous fait retomber bien bas après «Les Géants», de Loco Locass. L'année dernière, nous avions eu droit à cette oeuvre colossale, empreinte de lucidité. Cette année, on nous a infligé votre mauvaise interprétation d'un texte ridicule qui aurait pu être écrit par l'un des funestes scribouilleurs au service de l'État Desmarais, dont l'objectif est la dissolution de la nation québécoise dans l'ensemble fédéral.
Vous invoquez les succès individuels d'artistes québécois comme s'il s'agissait de réussites collectives. Il n'en est rien. D'autant plus que certains artistes ne nous représentent aucunement. Ils représentent leurs petites personnes et leurs petites idées. Leurs oeuvres ne sont aucunement tributaires du Québec. Elles en sont sorties par hasard. Elles auraient pu germer en Grande-Bretagne ou aux États-Unis. 
Le Québec peut s'enorgueillir de grandes réussites collectives: la nationalisation de l'électricité; la création de la Caisse de dépôt et placement, que l'État Desmarais s'affaire tristement à démolir aujourd'hui; l'alphabétisation du peuple québécois, qui accusait autrefois un énorme retard par rapport au reste de l'Occident. Mais, le nombril de Guy Laliberté et les chansons en anglais de Leonard Cohen ne font pas partie de nos réussites collectives.
Vous dites que l'univers nous appartient et que le monde entier nous regarde comme si nous en étions la source de lumière. Je passe rapidement sur le ridicule de votre envolée lorsqu'on est une nation de 8 millions d'habitants sur une planète qui en comptera bientôt 8 milliards. On peut être fier d'être Québécois et vouloir être entendu dans le monde sans tomber dans un délire mégalomane comme celui que vous avez déclamé. Mais, ce qui est plus grave encore, c'est que vous essayiez de nous faire oublier que le Québec n'existe pas dans le monde. En fait, seul le Canada existe. Le Québec a un strapontin à l'UNESCO. C'est tout.
Enfin, au lieu de nous appeler à nous libérer du joug fédéral, vous affirmez que nous sommes une nation et que nous sommes déjà libres. Tiens, tiens. Pourquoi, alors, versons-nous la moitié de nos taxes et impôts à Ottawa? Ce n'est certainement pas la marque d'une nation libre de se faire ainsi coloniser et soutirer son argent par une autre nation, qui s'en sert pour sa plus grande gloire. Cette autre nation dit reconnaitre que le Québec est une nation, mais refuse systématiquement d'agir en conséquence. Elle verse le sang de nos enfants dans une sale guerre en Afghanistan. Elle subventionne de grandes sociétés pétrolières qui détruisent la planète. Elle nous renvoie des pinottes, des commandites et des drapeaux pour nous faire fermer la gueule. 
Avons-nous déjà accepté le carcan fédéral qui nous asservit? Non. Jamais. Le peuple québécois n'a jamais consenti à la servitude. Il a été soumis par la force des armes, puis par une Constitution, des lois et des institutions. Il n'est pas libre. Il ne l'est pas pour deux raisons: premièrement, parce qu'en son propre sein, des gens s'emploient à le maintenir dans l'asservissement pour leur plus grand profit personnel ou par corporatisme; deuxièmement, parce que ces mêmes gens et d'autres encore s'emploient à le maintenir dans l'inconscience totale. Après vous avoir entendue le soir du 24 juin, je dirais que vous participez très certainement à cette entreprise d'anesthésie générale.
Je ne vous remercie pas pour ce frêle discours commandité par le Parti libéral. Vous manipulez ainsi la jeunesse du Québec. Vous lui faites croire que la fierté consiste à accepter son sort de peuple conquis et à ne plus se battre pour rompre ses chaines. Vous lui proposez de trouver refuge dans la réussite individuelle sur les marchés étrangers. Vous lui enseignez que le déni est une forme de liberté. Vous auriez mieux fait de vous taire.


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36 commentaires

  • Nosco Répondre

    8 juillet 2009

    Le discours lu par Suzanne Clément semblait tout droit sorti d'une agence de publicité mandatée par un ministère quelconque. C'est venu porter le coup fatal à ce spectacle qui manquait de profondeur. Un peu de poésie et d'imagination svp. Le grand spectacle de la St-Jean n'est pas l'occasion pour ploguer les copains de la télévision, qu’ils se disent souverainistes ou pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2009

    Cette lettre de Bernard Desgagné, c'est du Patrick Bourgeois en culotte courte. Encore un texte sectaire qui attaque une personne qui est souverainiste. Moi j'ai bien aimé son discours. Aurait-il fallu qu'elle crache sur Jean Charest et crie son désarroi pour trouver grâce aux yeux de M. Desgagné?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2009

    "Le Monde nous regarde !" (Suzanne Clément)
    Une chance que non ! :-)
    Faudrait avertir Marois et Charest de rajouter une nouvelle valeur typiquement québécoise dans la charte ; l'ambition ! :-)
    On peut pas sortir de notre état provincial mais on va changer le Monde ! :-)
    Ce sera un classique, ce vidéo.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2009

    Bon Dieu!
    On dirais un hymne composé par les évêques de l'Institut du Nouveau Monde.
    Les Québécois vont sauver la planète et rétablir la vertu dans le monde.
    Pas de doute là dessus.
    Suivons le sentier lumineux.
    hoooommmmmmmm....

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2009

    M. de Lotbinière: Vous avez identifié une autre cible, bravo. Bon travail.
    Voilà Robert Lepage. Lepage au poteau...au poteau !!!
    Lepage recevra (D'après vous) un hommage de la GG et vous allez le traité de prostitué et de vendu. C'est ça votre stratégie pour essayer de faire du Québec un pays indépendant ?
    Et bien on n'a pas besoin d'ennemi en face de nous !!!

    Essayez donc plutot de convaincre votre voisin de l'importance de l'indépendance au lieu de convaincre Robert Lepage qu'il est peut-etre mieux de devenir en canadian fédéraliste parce qu'il a reçu un prix.
    Il me semble que ça serait plus productif, non ?
    Et bien moi je continue à essayer de convaincre mes nouveaux amis, des immigrants sénégalais, qui sont un peu confus dans ce conflit Canada-Québec. Enfin j'essaie. Je me dis que j'aime mieux les avoirs avec nous dans un éventuel référendum ou à tout le moins qu'ils soient neutres plutot que de les laisser entre les mains des fédéralistes.
    Mais à chacun sa stratégie...

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2009

    Voici la réponse des fédéralistes :

    Hymne à la nation québécoise de Suzanne Clément
    ICI : http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/07/01-le-frele-discours-de-la-soumission.qc
    C'est le portail de l'Amérique francophone
    1er juillet 2009 Bruno Deshaies
    L'Amérique FRANCOPHONE (?), pas française, pas québécoise, uniquement les individus qui parlent un peu, pas beaucoup, TRÈS PEU ou beaucoup le français. Une idée qui fait ÉNORMÉMENT plaisir aux fédéralistes canadiens/canadians, dans le « plusssss grand pays démocratique au monde » qui, sans réfléchir, prépare stupidement - à moyen ou long terme - la plus belle anarchie au Canada dont le Québec paiera le prix très cher.
    Ce n'est pas un hymne, c'est une déclamation très sonore et endiablée (c’est-à-dire, « une élocution travaillée qui favorise l'audition à distance ») à des fins subliminales (c’est-à-dire, « un message publicitaire construit de manière à atteindre l’inconscient du consommateur »). Qui sont les consommateurs ? LES SOUVERAINISTES DU QUÉBEC.
    On va s’amuser encore bien longtemps avec ces discours de nos artissssssssssssssstes ?
    P.-S. J’attends la réponse de la SSJB-Montréal afin d'obtenir la version texte de cet « hymne ». Je vous tiendrai au courant.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2009

    Monsieur Quilliam,
    Robert Lepage, le grand souverainiste québécois, auteur du Moulin à Images du 400ème recevra sous peu le Prix du Gouverneur Général. Bien oui; il ne faut pas tapper sur les nôtres n'est-ce pas même s'ils sont des vendus et des prostitués?
    C'est comme cela monsieur Quilliam que peu à peu, les artistes québécois se vendent au canadian nation buildding.
    Excusez-là!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2009

    Voici quelques lignes du discours de Mme Clément.
    '' Ce soir on fete notre Nation'' '' J'veux qu'on regarde en avant, qu'on embrasse l'avenir. J'veux qu'on arrete de rever.''

    Elle fait ensuite l'apologie de son peuple et de sa langue. Il y a des milliers de drapeaux du Québec qui flottent.
    ''Par dessus tout je veux honorer et célébrer notre AMBITION, on est un peuple AMBITIEUX'' Dit-elle !
    ''On est libre et ensemble on est capable de tout''
    ''le monde nous regarde et le monde est pour nous''.
    -----------------------------------------------------------------------
    Les Ambitieux désirent plus pour leur nation, vrai ? Sinon ils ne seraient pas ambitieux. Alors, croyez vous que les fédéralistes sont collectivement assez ambitieux vous? Croyez vous que des fédéralistes soient en mesure de dire qu'il faut arreter de rever et d'embrasser l'avenir, d'etre libre et de dire que le monde est pour nous ?
    Enfin, à bien y penser, il est vrai que ce n'est pas assez, qu'elle n'en a pas dit assez et que nous devrions mettre sa tete au pilori, elle le mérite bien !!!
    Et il ne faut pas oublier Guy A. Lepage, Éric lapointe et tous les autres qui n'ont pas osé crier ''Vive le Québec libre''. Tous au pilori !!!
    ...Et pendant ce temps on ne s'en prend pas au Denis Coderre de ce monde dont il est le député fédéral d'un compté qui croule sous le poid des gangs de rues, de la violence et de la pauvreté. Pourquoi sommes nous pas en mesure de le déloger ce député inutile ? pourquoi nous ne sommes pas capable d'aller aider ces gens, de les emmeners avec nous dans notre beau projet ?
    Qu'un artiste recoive un prix ou une mention honorable d'un autre pays on n'y peut rien, l'artiste n'y peut rien et cela ne change en rien les aspirations de cet artiste. Par contre, si nous traitons de traitre tous les artistes qui recoivent un prix du fédéral alors il est possible que nous devenions repoussant pour ces artistes et croyez moi que le fédéral fera tout son possible pour gagner leur confiance. Vous allez me dire que ces artistes ne sont pas des vrais, peut-etre, mais notre société est faite de gens plus ou moins convaincus et d'autres très convaincus etc... Mois je suis dans une optique de stratégie pour contrer la propagande fédérale et m'assurer que les notres restent avec nous et qu'ils seront de notre coté le moment venu.
    Je suis tanné, pu capable de notre divison et de notre incapacité à prendre les moyens stratégiques pour convaincre le peu qu'il nous reste à convaincre. Je suis tanné que nous nous mangions la laine sur le dos et que nous nous enfargions dans les fleurs du tapis.
    Si vous vous préférez mettre au pilori tout les gens/artistes qui ne sont pas aussi convaincus que vous alors expliquez-moi comment vous allez faire pour aller chercher les points de pourcentages qui nous manquent pour gagner un éventuel référendum ? Car à ma connaissance il me semble que c'est la seule façon que nous avons pour accéder à l'indépendance.
    Souvenez vous de certains artistes, comme Claude Dubois, qui a reçu un prix de la part de CBC, est-il un vendu pour autant ? Jean Lapointe qui est sénateur et qui clame tout haut etre un nationaliste québécois et avoir un pas dans la porte de l'indépendance, devons nous le pousser dans le girons de nos ennemis qui n'attendent que ça ?
    Je ne raisonne pas en fédéraliste ni en souverainte jovialiste mais en militant moderne qui conjugue avec les difficultés et les embuches de notre époque pour essayer de convaincre le maximum de personnes à partager notre ambition.
    Je veux avancer, je veux gagner et je veux inviter le plus de monde possible à prendre part à notre magnifique projet d'indépendance et de liberté pour notre peuple. Je ne veux pas les exclures.
    Je veux ''stopper'' notre érosion qui est l'une des raisons fondamentales de notre stagnation.
    Et vous, vous préférez quoi ? Taper sur le prochain québécois?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2009

    Pour voir le vidéo du discours de Mme Clément:
    http://www.youtube.com/watch?v=fX5yfvuzY9w&hl=fr

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juin 2009

    Lundi, 29 juin 2009 Bruno Deshaies
    Monsieur Steve Quilliam,
    L’indépendance d’un peuple, d’un pays ou d’une nation, ce n’est pas du marshmallow (des durs ou des mous). Il y a cette chose qui se nomme l’indépendance du Québec. Cet événement potentiel peut être considéré comme l’effort d’un ensemble collectif qui est plus grand que la somme des individus qui le composent. Or, voilà le problème, cette indépendance collective n’est pas compatible avec une autre indépendance, celle du Canada. Elle est unique. Elle ne peut admettre d’être superposée ou remplacée. La double indépendance au sein d’une même collectivité nationale, c’est la lubie des fédéralistes optimistes comme des souverainistes jovialistes.
    Faire l’histoire du temps présent est une chose extrêmement difficile. C’est pourquoi je vous conseille d’aller lire les autres déclamations des Fêtes nationales au cours de la dernière décennie. Si vous trouvez d’autres idées qui supportent l’indépendance du Québec, veuillez nous en avertir le plus tôt possible.
    Vous avez droit à votre point de vue. Malheureusement, vous raisonnez dans l’optique fédéraliste. C’est le drame de tous les péquistes dévots depuis René Lévesque. Le reste de cette histoire est connu maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juin 2009

    Observez monsieur Quillian, tous ces artistes québécois qui reçoivent le prix du Gouverneur Général depuis quelques années. Je vous prédis que vous allez tomber sur le cul lorsque vous entendrez les prochains récipiendaires. Ils sont tous en train de se faire acheter!
    Moi, ça m'inquiète, pas vous?
    Les arttistes constituent le coeur de la nation!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juin 2009

    Non, je n'y ai pas vu que du feu. Non, elle n'a pas eu un discours comme je l'aurais aimé, Non, je ne sais pas si elle est indépendantiste ou non mais je suis certains qu'elle n'est pas fédéraliste à tout prix. Mais peu importe, ce n'est pas en s'en prenant à des gens qui sont près de nous que nous allons convaincre le peu qu'il nous manque pour réussir notre but.
    Il y a l'ennemi clairement identifé devant nous, il est plus gros, plus fort et il a plus de moyen. Mais c'est avec lui qu'il faut se battre.
    Après la division des canadiens français et des québécois, il y a longtemps, on croyait bien qu'avec une majorité de francophone dans le Québec on aurait notre victoire mais il y a eu la division des québécois souverainistes et fédéralistes. Aujourd'hui, alors que les souverainstes sont finalement à la porte de la majorité.....et bien voilà que nous commençons à nous diviser entre souverainistes convaincus et les ''mous''. C'est quoi après ?
    Notre stratégie stagne, elle ne fonctionne plus en ce Québec de 2009, il faut aller plus loin, il faut innover, il faut s'adapter, il faut convaincre des jeunes, des allophones, des gens qui ne votent habituellement pas, il faut se dépasser, il faut montrer le chemin de la liberté collective et de l'indépendance mais il faut surtout cesser de s'entre tuer, de s'entre déchirer gratuitement. Mais aussi, il faut prendre toute la place et ne pas laisser le chemin libre à nos ennemis de s'approprier ces gens ambivalents ou moins convaincus...surtout pas !
    On veut gagner ou se diviser constamment ?


  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2009

    Monsieur Quilliam,
    Si je dénonce le discours de Suzanne Clément, qui aurait été rédigé par Sylvie Rémillard, semble-t-il, c'est que ce discours est tout le contraire d'un discours indépendantiste. C'est un discours très fédéraliste, mais aussi plutôt habile puisqu'il arrive à berner bien des gens. Depuis les déboires de son premier mandat, Jean Charest s'est montré très habile dans la récupération de la fierté et du sentiment nationaliste des Québécois. Il vient de nous en donner un autre bel exemple; ce discours n'est pas tombé des nues.
    Le principal argument des fédéralistes inconditionnels est justement que le Québec peut tout faire sans la souveraineté, comme le prouveraient selon eux les réussites du Québec et surtout, les réussites de certains Québécois. On nous dit: «ayez de l'ambition (personnelle avant tout), mais ne changez surtout rien, parce que nous habitons déjà le «meilleur pays du monde». («Nous sommes déjà "révolutionnés".»)
    Si je ne m'abuse, Mme Clément ne s'est jamais affichée comme une indépendantiste. Je ne serais pas surpris qu'elle soit plutôt le contraire. Si je fais erreur, elle nous expliquera peut-être un jour où se trouvaient les arguments indépendantistes dans son discours. Je n'en ai pas entendu, et la plupart des lecteurs de Vigile non plus. En attendant les explications de Mme Clément, vous pourriez nous donner les vôtres. Toutefois, j'ai plutôt tendance à croire que vous n'y avez vu que du feu.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2009

    De l'excellence ? Je veux bien mais si l'excellence veut dire de taper sur nos animateurs d'une soirée de fete alors je ne vois pas en quoi cela est excellent. Des animateurs/artistes, qui soit dit en passant, sont de notre bord, qui sont ouvertement souverainistes et nationalistes et qui le clament haut et fort alors il faudrait arreter ça un moment donné.
    Si l'excellence c'est de tirer sur notre camarade de gauche parce qu'il ne veut pas aller aussi loin que nous alors je ne trouves pas ça très excellent mais si on réussit à le convaincre de la nécéssité de nous suivre alors là on commence à parler d'excellence.
    La médiocrité elle, elle existe partout, dans tous les pays libre de la terre elle est présente, autant chez nous qu'ailleurs. Si nous devenons indépendant vous pouvez etre sur que la médiocrité va continuer d'exister.
    Par contre, l'excellence c'est de trouver les façons de sortir les gens de cette médiocrité et non pas de taper sur eux parce qu'ils n'ont pas été à la hauteur de notre désir.
    Aller taper sur Coderre, sur Verner, sur Cannon, sur Ignatieff, sur Dion, sur Desmarais, etc...
    Lachez les notres tranquilles.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2009

    Monsieur Quilliam,
    ''Qui aime bien, chatie bien!''
    Connaissez-vous cette maxime?
    Ce n'est pas en niant le crétinisme qui se développe chez notre peuple que nous allons avancer. Cela se nomme du déni. Et lorsqu'on gobe béatement du québécois parce que c'est du québécois, on appelle ça du tribalisme. Et bien moi,c'est non merci!
    Monsieur Quilliam; c'est l'excellence qui m'intéresse pas la médiocrité. François Legault a bien compris ce qui se passe au Québec en 2009 et il a sauvé sa peau. Je comprend sa réaction. C'est dommage mais c'est son choix et je respecte cela.
    Lorsqu'un individu désire s'améliorer, il fait de l'introspection. Il en va des peuples comme des individus. Alors si certains d'entre nous commencent à avoir honte des leurs; c'est le symptôme qu'il y a quelque chose qui ne va plus!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 juin 2009

    Amende honorable.
    Ma critique acerbe des médias concentrés apparaît aujourd'hui dans cyberpresse:
    http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/?p=858#comment-115607
    Par ailleurs, M. Bruno Deshaies, outre les textes des discours patriotiques des années passées, je suis de ceux qui cherchent le verbatim de celui de Montréal 2009 (Suzanne). Auriez-vous une piste? Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2009

    Discours patriotique de Gilles Pelletier à la Fête nationale le 24 juin 2001 sur les Plaines d’Abraham
    Source : http://www.independance-quebec.com/textes/pelletier_23_juin_2001.php
    28 juin 2009 Bruno Deshaies
    Extrait :
    « Je vous sent prêt à vous embarquer /
    Alors que moi, faut bien le dire, /
    J'ai passé l'âge des grandes traversés en solitaire; /
    J'ai besoin d'un équipage; /
    Sans équipage, j'peux plus prendre la mer. /
    Ce soir, je suis venu vous dire /
    Que j'ai besoin de vous. »

    Il est temps d’exiger du MOUVEMENT NATIONAL DES QUÉBÉCOISES ET DES QUÉBÉCOIS (http://www.mnq.qc.ca/main.cfm?p=01_100 ) un changement de cap au sujet des « discours patriotiques » du 24 juin. L’ambigüité persistante sur l’avenir du Québec est aujourd’hui dépassée par un large segment de la population québécoise. Le Mouvement national prend du retard sur les événements réels qui façonnent en ce moment la société québécoise. Quant au Conseil de la souveraineté, il serait temps qu’il ouvre grandement ses oreilles pour saisir la grogne des indépendantistes qui piaffent d’impatience à écouter toutes sortes d’inepties sur la souveraineté du Québec.
    Bref, les déclamations du 24 juin représentent en ce moment un autre temps. Le rêve est connu. Les moyens sont là. Mais la détermination est absente. Les VOLONTÉS ne sont pas réunies.
    Le RRQ fait de grands efforts. Mais cette LUTTE NATIONALE, au second degré, nous maintient dans un état de minoritaire. En revanche, l’affirmation de la lutte nationale, au troisième degré, entraîne un regard sur nous de majoritaire et de majeur. Elle consiste à exprimer ouvertement que ce pays sera gouverné par la collectivité nationale de tous les Québécoises et Québécois qui défendront bec et ongles l’indépendance du Québec à commencer par l’Idée d’indépendance elle-même.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    Je suis tanné, je suis mauditement tanné de vous entendre constamment tirer à boulet de canon sur les notres, sur nos frères et soeurs, sur les gens qui sont de notre bords alors que de l'autre coté il y a nos adversaires et nos ennemis mais il est vrai qu'ils sont plus difficiles à atteindre alors comme des braves vous vous mettez à taper sur les notres !!!
    Suzanne Clément est un nouveau visage dans le monde du nationalisme québécois moderne, elle est rafraichissante, elle est bonne, elle s'exprime bien, elle a de la fougue, elle a de l'ambition et elle demande aux gens d'avoir de l'ambition... d'aller au bout de notre ambition. Elle est la bienvenue et je nous souhaite qu'elle fasse de plus en plus de discours nationalistes de ce genre.
    Guy A. a passé la semaine à dire qu'il était souverainiste, il a passé des messages nationalistes toutes la soirée. Guy A. sait très bien que nous sommes pret du but de l'indépendance mais qu'il nous faut convaincre encore quelques personnes, peut-etre soutirer des néo-québécois aux fédéralistes, question de les court-circuiters un peu, eux qui les tiennent pour acquis. Guy A. tente de les avoirs de notre cotés, il tente de les accrochers avec de l'humour, avec de la flaterie (en parlant leur langue), avec de la musique. Malgré le fait qu'il soit à Radio-Canada il ne se prive pas pour dire qui il est et quel sont ses buts. Qui d'autre fait ce qu'il fait ?
    Que faisons nous pendant ce temps? Est-ce que nous essayons de convaincre? Est-ce qu'on apporte de l'eau au moulin à l'idée de l'indépendance ou est-ce que nous nous chicanons entre nous à savoir lequel est le plus nationaliste, lequel est le plus indépendantiste ?
    On joue le jeu des fédéralistes et nous ne gagnerons jamais avec cette attitude...jamais !!!
    On est bon pour tirer sur les notres car on peut atteindre notre but plus facilement. Il est beaucoup plus difficile d'attaquer l'ennemi, il est fort, il nous ignore et il s'en fiche de nous car de toute facon nous nous mangeons entre nous.
    Peut-etre qu'après tout nous adversaires et nos ennemis sont bel et bien plus intelligents que nous, ils savent jouer de stratégie, ils savent quoi faire pour gagner leur bataille et ils utilisent tous les moyens du bord pour arriver à leurs fins.
    Nous.....quelle blague !!! Nous on tape sur Suzanne Clément car elle n'a pas osé aller aussi loin que NOUS aurions aimé, nous on tape sur Guy A parce qu'il a osé parlé dans d'autres langues pour gagner le coeur de certains allophones, nous on tape sur nous.....c"est plus facile, beaucoup plus facile !!!
    Serions nous si faible ?
    Comme le mec qui se fait humilier constamment à sa job par son patron et lorsqu'il rentre à la maison il tape sur sa femme et sur ses enfants car il n'a pas les couilles pour taper sur son boss.....et bien voilà ou nous en sommes !!!
    Qui sera notre prochaine victime? Éric Lapointe? Daniel Boucher (après tout il n'a dit qu'une seule fois dans la soirée qu'il était fier d'etre souverainiste) ? Peut-etre Paul Piché tant qu'à y etre ?
    Je suis mauditement tanné... écoeuré de cette attitude !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    Quelle tristesse vous dites monsieur Desgagné. Je me suis rendu sur les plaines d'Abraham mardi soir pour le spectacle de la fête nationale. Cette tristesse était palpable dans le visage des gens de ma génération. J'ai 56 ans.Le coeur n'y était pas. J'ai dû réalisé que tout cela n'est devenu qu'une immense beuverie. Un jeune homme dans un état d'ébriété assez avancé et dans le début de la vingtaine, m'est renté dedans en me disant:''Aille man, je te trouve bien coinçé!'' Je me suis dit dans mont fort intérieur: ''Pauvre gars; tu n'as probablement aucune idée à quel point toi, tu vas être coinçé et pour longtemps!''
    La capitale du Québec est devenu la ville de la non-parole. Les deux activités culturelles de l'été: Le Moulin-à-Images de Lepage et le Cirque du Soleil de Laliberté ne sont en effet, qu'une succession d'images, que du visuel, pas de texte, pas de parole! Peu à peu, notre culture des mots et de la langue de nos pères disparaissent.
    Et que penser d'une ville française à plus de 97%, incapable de maintenir à l'affiche une oeuvre grandiose comme les Misérables de Victor Hugo,lui préférant Johnny Cash qui sera lui, à l'affiche du Capitole durant des années tout comme le fut celui d'Elvis Story. Cherchez l'erreur!
    Non monsieur Desgagné, nous sommes tout le contraire d'un peuple fier lorsque nous allons au marché Métro, chez Jean-Coutu,chez Rona et que la bande sonore nous sert semaines après semaines de la musique en anglais. Comment peut-on être colonisés à ce point?
    Et le Festival d'Été de 2009, dont la programmation est à plus de 56% en anglais. Et le Red Bull Ice Crash dont la bande sonore elle aussi est en anglais. Non mais combien de temps vais-je rester encore au Québec? Vous la posez-vous la question? Moi, j'ai commencé!
    J'ai toujours pensé qu'un peuple en progression, était guidé par une élite articulée qui lui permettait de s'élever et de donner le meilleur de lui-même. Lorsqu'on regarde les membres du premier cabinet péquiste de René Lévesque; on a eu raison d'être fier un jour.
    Que reste-t-il en 2009 de notre élite québécoise?
    Labeaume, Charest, Verner, Gourde de Lotbinière,les 5 députés de l'ADQ, cliniquement morts, Tremblay à Montréal qui agitait son drapeau du Québec comme un automate complètement désincarné lors du défilée de la Saint-Jean.
    Moi, j'ai le goût de m'identifier à cela?

    Oh! J'en entend déjà me dire que je méprise le peuple québécois.Je leurs répondrai que le peuple québécois n'a pas besoin de moi pour cela,il s'en charge lui-même de se niveler par le bas. Foglia ne disait-il pas l'année dernière: ''On a les gouvernements qu'on mérite!''

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    « […] de l’impatience et de la colère ». (Hélèna)
    • Le commentaire d’Hélèna (26 juin 2009)
    27 juin 2009 par Bruno Deshaies
    « […] de l’impatience et de la colère ». (Hélèna)}
    « […] je me suis farci cette MONSTRUEUSE INEPTIE de bord en bord »
    « [Ce qui est ] …vite devenu de l’impatience et de la colère »
    « […] les mots courent en avant des actes »
    « […] nous ne sommes pas une nation reconnue et libre, nous avons des chaînes. »
    Hélèna a ressenti beaucoup de choses au sujet des GÉANTS de notre Histoire et de L’AUTRE SAINT-JEAN de Guy A. Lepage.

    Peut-il y avoir une surprise là-dedans ? Selon le proverbe « Dis-moi qui tu fréquente et je te dirai qui tu es. »
    On ne travaille pas pour Radio-Canada sans en porter les marques un jour. L’assimilation est un processus lent mais inexorable pour celles et ceux qui perdent progressivement la conscience d’eux-mêmes.
    En ce sens, les indépendantistes lucides en saisissent la portée en leur âme avec des effets de détresse, de découragement, d’impatience et de colère.
    Pensons que le travail devrait nous permettre de canaliser collectivement cette colère à notre avantage national, c’est-à-dire pour un Québec indépendant respectueux de son rapport NATIONAL au monde entier et dans le monde. Un effort collectif s’impose. Une réunion des VOLONTÉS doit naître. Des équipes de travail devraient se mettre en marche. Les Québécois-Français doivent occuper d’abord l’espace public pour tous les Québécoises et les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    bonjour!
    [ «Le Québec est une construction inachevée envahie par le vert-de-gris. Mais nous agissons comme si cette ébauche était l’œuvre d’art que nous désirons, comme l’a laissé entendre Suzanne Clément le soir du 24 juin 2009. Pour ma part, je trouve cela d’une tristesse infinie et chaque 24 juin me le rappelle cruellement…Yves Chartrand,Rue Frontenac,27 juin 2009 »]
    Jean Paul Tellier

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 juin 2009

    Opinion censurée par Gesca. Sur Cyberpresse, Stéphane Laporte tient blogue et laisse le peuple s’exprimer sur la Fête nationale, Guy-A et Suzanne Clément… Des dizaines de Cromagnons s’y défoulent sur les câliss de séparatiss. Je reprends ici les mots qu’on m’y a censurés (rattrapés de mémoire):
    IGNORANCE ! Désinformation par une presse aux mains de la finance de Toronto.
    Lisez ce que pensent les Canadians des frogs : vous allez chercher votre mère (mais qui suis-je donc?) Et ça, c’est pas les « anciennes rancunes » des Plaines d’Abraham d’il y a 250 ans, c’est aujourd’hui, mais parce que ça n’a jamais cessé!
    Les ignorants, eux, ils l’ont « le Québec qu’ils méritent » appauvri par les délocalisations d’entreprises, gardés dans l’ignorance à dessein, ridiculisés. Guy-A, payé par Radiocanne, sait ce qu’il dit! À la Fête nationale, il l’a bien annoncé à tous nos nouveaux amis venus du monde entier, invités par Ottawa à venir se multiculturaliser au Québec, province canadienne : Vous inquiétez pas, sont ben accommodants. Vont vous laisser leur chaise.
    Et Suzanne, savait-elle ce qu’elle disait en se réjouissant d’un « Québec devenu », fier de 3 ou 4 individualistes devenus milliardaires?
    La classe, l’éducation, l’information, ça se trouve en dehors des médias concentrés aux mains d’un autre milliardaire (Ontarien, celui-là) qui fait la fierté de ses valets journaleux André Pratte, Alain Dubuc, Lysianne, tout comme Lagacé ou Martineau.
    Monsieur Desgagné,
    Auriez-vous plus de chance avec votre texte dans les pages lockoutées de Québecor?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    Je vois que la famille d'Elvis Gratton s'est agrandie de plusieurs enfants. Nous en connaissons au moins deux : Suzanne Gratton et Guy-A. Gratton.
    Ne nous inquiétons plus, la relève est assurée.
    Marie Mance V

  • Bruno Deshaies Répondre

    27 juin 2009

    27 juin 2009 Bruno Deshaies
    Discours patriotique de Julien Poulin le 24 juin 1998
    Pour celles et ceux qui aiment faire de l'analyse politico-culturelle et sociale, voici une autre référence aux discours patriotiques de la Fête nationale du Québec.
    Continuer la recherche et faites-nous part de vos trouvailles et surtout de votre point de vue sur la culture, le politique et l'indépendance du Québec.
    P.-S. Les Québécois devront un jour prendre les MOYENS pour suivre le chemin de l'indépendance. Or, en ce moment, les souverainistes font la nage sur place en attendant d'être noyés dans le grand tout anglo-saxon.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2009

    Discours patriotique de Julien Poulin à la Fête nationale
    24 juin 1998
    On dit que dans la nuit des temps
    les hommes allumaient des feux
    au soir de la Saint-Jean
    pour qu'une fois par année
    la lumière puisse triompher
    de la grande noirceur
    Et ce soir
    à l'heure de célébrer la fête de la lumière
    l'heure est venue de dire aux citoyens de ce pays
    et au restant du monde que nous sommes là
    avec le feu bien allumé dans nos mains
    et que nous y serons avec nos musiques et nos chants
    jusqu'au bout de la nuit
    jusqu'au jour où le grand jour va se lever
    Nous sommes tous fils et filles d'aventuriers
    fils de nomades et d'émigrés
    coureurs des bois et avaleurs de continents
    partis à la conquête d'un paradis
    et le jour viendra où on l'aura notre paradis
    Et l'heure est venue de dire ce soir
    que si nous avons vécu dans la peur de disparaître
    et dans l'oubli d'être fiers de nous-mêmes
    si nous avons longtemps été tenus à l'écart des décisions
    dans nos hivers de glace et de survivance
    nous savons les peines de l'exclusion
    et nous disons à ceux qui peuvent se sentir ce soir exclus de la fête
    que ce pays que nous voulons
    nous le voulons avec eux
    et que nous garderons l'esprit clair et le coeur ouvert
    en dépit de tout ce qu'on peut tenter de faire croire de nous
    Nous avons dans nos veines
    le sang chaud des étés indiens et de la laine tricotée serrée
    mais nous avons aussi de l'Europe et de l'Amérique dans le sang
    et du pâté chinois du spaghetti italien du souvlaki pita
    et qu'on se le dise car notre avenir dépend de nous - de nous seuls -
    et de notre capacité à trouver ensemble
    le sens de la fête qui nous rassemblera
    Oui l'heure est venue ce soir et demain
    d'aller dire au monde
    à l'université à l'usine au bureau dans nos maisons
    la beauté toute légitime de notre aventure
    Notre nationalisme n'est rien d'autre
    que la manifestation positive de notre instinct de survie
    comme aujourd'hui le nationalisme ukrainien est l'instinct de survie des Ukrainiens
    comme celui des Irlandais et des Tchèques et des Slovaques
    qui ont choisi de se laisser vivre en paix
    ensemble et chacun de leur côté
    notre nationalisme n'est pas régional et coupé du monde
    il est international et dans le monde
    commun à tous les peuples qui ont soif d'être eux-mêmes
    et de décider de ce qu'ils deviendront
    Et ce soir nous avons le devoir de nous souvenir de nos rêves
    et par nos chants et nos musiques
    lancés dans le génie de cette langue qui est la nôtre
    de renouer avec l'aventure d'être ce pays
    Et que les habitants de cette terre soient nés
    en Italie en Haïti en Gaspésie ou sur la rue Saint-Denis
    qu'ils sachent que le flambeau leur est tendu
    que la fête d'aujourd'hui est aussi la leur
    parce qu'elle est celle de la lumière
    Et il n'en tient qu'à nous
    et à la façon que nous aurons d'être ensemble
    pour que nos colères ne soient plus vaines
    pour que nos avancées soient décisives
    et que les rêves de nos poètes aient force de loi
    Amis citoyens du Québec
    vous êtes la mémoire la réalité et l'avenir de ce bout du monde
    puisse le feu de notre fraternité rassemblée
    briller pour l'éternité


    Dominic Champagne

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    Je n'ai entendu ni le message de madame Clément, ni écouté quelque émission que soit ou participé à quelque spectacle de la fête qu'on dit nationale. Du pain et des jeux, des jeux surtout que ce gros party de bière du 24 juin.
    De quoi être fier en effet quand on range sa fierté au placard? Quand on est fier, on ne se laisse pas asservir par d'autres. On a le courage de se dire oui. À l'instar de monsieur Legault, je constate un déclin tranquille du Québec, des Québécois qui se complaisent dans leur insignifiance collective. Surtout ne faisons pas de peine aux autres! Tendons-leur la joue deux fois plutôt qu'une. S'il fallait qu'on nous traite d'indépendants! Quelle injure à faire aux porteurs de l'eau des autres!
    Pendant que le bon peuple s'étourdit au milieu des décibels, les maîtres veillent à leurs gains et à leur grain à eux entourés de leurs petits amis, de leurs flagorneurs. Les Charest se pavanent en Europe; les Démarais se trémoussent au sein du jet set... Après eux le déluge!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    27 juin 2007 Bruno Deshaies
    Les déclamations des dix dernières années à la Fête nationale, ce sont des discours emphatiques mais généralement vagues et ampoulés selon la personnalité de chacun des invités.
    Je suggérerais aux Vigilistes de se donner la peine de les comparer. Des surprises nous attendent !
    Madame Suzanne Clément n’a pas changé la rhétorique sinon d’allier les musiciens à son discours enflammé qui ne nous faisait pas véritablement vibré, à part l’ambition pour chacun de nous.
    Le Conseil de la souveraineté pourrait peut-être faire une telle analyse. Monsieur Gérald Larose serait sûrement édifié.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 juin 2009

    Monsieur Desgagnés, bel article journalistique. Tel qu’en privé, nous l’avons ressenti.
    Et pourtant, avons gardé une certaine retenue, à cause de l’empathie que nous éprouvons généralement avec la comédienne.
    Mais coudonc, cette quasi-unanimité du milieu artistique des années 2000, pour bien vivre avec la liquéfaction du français en Amérique… c’est sûrement inconscience, plus que résignation…
    Se pourrait-il que cette bulle hermétique, cette proximité où ils vivent ensemble, dans l’urgence de leur gagne-pain, cette concentration mentale sur les objectifs artistiques immédiats, les coupent de tout besoin d’information sur l’évolution des locuteurs français à l’intérieur de l’étau canadian?
    Autrement dit, Guy-A, englué dans l’ambiance radiocanadienne, serait-il sincère quand il souhaite à ses congénères comme à tous les nouveaux arrivants « le Québec qu’ils méritent »? (le mérite des désinformés). Suzanne Clément réalise-t-elle ce qu’elle dit, dans son effort de déclamation dramatique, quand elle appelle aux réjouissances puisque « nous ne sommes plus un peuple en devenir, mais un peuple devenu »? (Cirque du Soleil).
    En résumé, c’est la poule et l’œuf : les artistes mis au régime sec par Harper, confinés à la propagande gescaïenne, avides du moindre contrat lucratif(Canada Day), auraient-ils réalisé l’objectif du politicien, étant devenus inaptes à détecter les pièges suicidaires dans les textes qu’on leur donne à lire?(Comme les lecteurs de nouvelles)… (créer l’outil de la propagande qui rend inaptes au bon jugement d’autres artistes et leurs fans, etc…)

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    Tous les efforts théâtraux de Suzanne Clément ont été insuffisants à rendre crédible un discours aussi vide et insignifiant. Tant mieux!!!

  • Lucille Labrie Répondre

    26 juin 2009

    J'ai aussi trouvé le monologue de la comédienne complètement
    ridicule, décousue et farfelue
    C'est la première année qu'il est si décevant et qui exprime tant de faussetés
    Comme la majorité des Québécois des années 2000 sont apathiques,fades et désintéressés sur la question du Québec préférant vivre à la petite semaine, comment peut-on dire qu'il est fier
    comme jadis!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    J'ai ouvert le poste de télé en y jetant un oeil craintif : j'avais la frousse de ce que j'y verrais. Comme je suis courageuse, j'ai persisté et je me suis farci cette MONSTRUEUSE INEPTIE de bord en bord. D'abord le défilé avec ces hideuses marionnettes, sans panache et sans noblesse, égarées sur l'asphalte...j'ai eu la triste impression qu'elles s'en allaient à l'abattoir ! Et cette voix du commentateur qui se voulait enjouée, escamotait, présentant les personnages de notre Histoire comme des personnages clownesques de carnaval. "PAPINEAU, c'est un grand grand personnage de notre Histoire !" Je me croyais dans un parc à amusement (à Saint-Connard)pour une classe de la maternelle ! Et encore ! Des "défileux" sans conviction, écartelés, sans synchronisme, sans harmonie, avec les si beaux fleurdelisés ballotés comme de fichues guenilles. Je n'y ai pas reconnu ma race, celle de mes ancêtres. Je n'y ai vu que des gens timides et repus.
    Et la soirée animée par GA. Lepage ? Ratée.L'animation de Tout le Monde en Parle, un mode de divertissement qui lui sied “mieux” qu’une animation grandeur “nationale”. Je sentais chez lui une retenue, il osait dire une phrase "engagée" (comme il se plaisait à dire ) et il lui enlevait sa petite vigueur aussitôt après. On en restait sur un appétit qui, de mon côté, est vite devenu de l'impatience et de la colère. Le Loup, le Renard, le Lion (du temps) m'ont terriblement manqué !
    Alors, chère Madame Clément, vous avez de la "pourde" aux yeux ? Vous vous bercez de l'illusion trompeuse que nous sommes une nation reconnue ? Le petit banc à vache à l'Unesco vous plaît-il à ce point ? Les mots de nation libre et de liberté sont prononcés et écrits à satiété ; les mots courent en avant des actes ; ils ont été et sont lancés dans les airs comme de beaux ballons gonflés à une heureuse réalité. MAIS cela n'est pas et nous trompe, nous ne sommes pas une nation reconnue et libre, nous avons des chaînes. Peut-être secouez-vous la tête en pensant que je suis très injuste de parler ainsi quand nous vivons dans un si tant beau pays ! Justement, je ne veux pas le PERDRE.

  • Christian Montmarquette Répondre

    26 juin 2009

    J'endosse pleinement votre article Monsieur Desgagné.
    Chacune des lancées soi-disant enflammées de ce discours tombait complètement à plat.
    Et je vais sans doute en déranger plusieurs, mais je crois que nous avons perdu beaucoup lorsque nous avons abandonné la notion du «peuple canadien français» pour la remplacer beaucoup trop hâtivement par celui de «nation Québécoise» qui fait référence au territoire libéré seulement une fois l'indépendance proclamée.
    Car c'est bien de la libération de ce peuple fondateur-là, de cette culture-là et de cette nation-là qu'il s'agissait.
    Encore une fois, trop de scrupules nous auront fait perdre de vu un des enjeux fondamentaux de la libération. Car il ne s'agissait pas de simplement libérer le «territoire», mais bien prioritairement le «peuple canadien français» à la fois de son oppression culturelle, de son oppression économique et finalement territoriale.
    Si nous, nous en étions tenus à la notion du «droit à l'autodétermination du peuple canadien français», le Québec serait sans doute déjà libre, puisque 60% des canadiens français du Québec avaient voté «Oui» en 1995.
    En fait, je n'ai rien contre les autres membres des autres cultures dans notre société. Ce que je dis, c'est que cette notion de «nation québécoise» qui aurait dûe être déclarée «après l'indépendance» fût précipitée en regard du combat qu'il restait et demeure toujours à faire.
    C'est sans doute d'ailleurs une des raisons pourquoi il fût si aisé pour le gouvernement Harper de reconnaître la nation québécoise.
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    La réforme scolaire Marois-Charest donnent des fruits pourris ;des illettrés et des handicapés sociaux.Elle fabrique des ignorants de l’histoire du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    Contrairement à vous je ne vais pas dénigrer le discours de Suzanne Clément que j'ai trouvé quand meme assez intéressant et surtout rempli d'un désir ardent de nous communiquer quelque chose.
    J'ai bien aimé le terme ''ambition'' qui est, selon moi, porteur mais par dessus tout j'ai aimé sa fougue, sa passion et son aisance à faire un bon discours patriotique devant une foule de 200 000 personnes.
    Bien sur j'aurais aimé qu'elle aille plus loin mais elle en aurait peut-etre fait décroché quelques uns alors que le but, selon moi, est d'accroché les jeunes et les apolitiques pour les conscientisers à notre combat.
    Bref, je veux surtout éviter de dénigrer une québécoise qui semble bien acquise è notre cause. Surtout d'arreter de dénigrer les notre, SVP.....
    Attaquons nous à Coderre, à Charest, à Pratte et aux autres ouvertements contre nous .

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    Ce qui me désole le plus, c'est l'âge de la génération que Madame Clément est sensé représenter. Il y en a qui aiment se bercer d'illusions et croire n'importe quoi, du moment que ça ne fait pas mal.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2009

    « On a pas besoin de faire la révolution. On est révolutionné! » - Suzanne Clément
    ouf...