Identité québécoise

Les ti-soldats de plomb

Avez-vous lu les ti-soldats de plomb aujourd'hui, bien rangés sur la ligne offensive par leurs patrons respectifs?

Tribune libre - 2007


Avez-vous lu les ti-soldats de plomb aujourd'hui, bien rangés sur la
ligne offensive par leurs patrons respectifs?
SOLDAT MACHIN TRUC: «Ce n'est pas l'anglais qui fait peur au Québec
profond, c'est l'arabe.»
- Aïe, les gens des profondeurs: jetez-moi ÇA à la poubelle!
«En proposant une grille où un imam tunisien intégriste deviendrait plus
facilement québécois qu'un neuro-chirurgien danois, le PQ est à côté de la
plaque.»
- Et toi, mon ti-pit, t'es à côté de tes pompes. Le Tunisien parle déjà
français et l'Office des professions obligerait le bon docteur danois à
l'apprendre avant de pouvoir pratiquer au Québec.
Ton texte, c'est n'importe quoi, comme les céréales à Thodor
Bouchonneault.
En plus, tu associes le français à un fonds de commerce. Ah... Ces gens de
la droite, ils voient des $$$ partout!
SOLDAT YVADANSLEBOISVERT: y trouve que l'identité selon Mme Marois, est
punitive.
«...la «punition» ici, ne voudra pas dire grand-chose pour la majorité des
gens visés, c'est-à-dire les gens qui ont choisi le Québec mais qui ne
parlent pas encore le français. Qu'est-ce que ça peut bien leur faire de ne
pouvoir être maire de Roxborro?»
- Ben d'accord mon ti-gars. Alors explique-moi en quoi cette loi serait
punitive pour eux?
SOLDAT PATAGACÉ: D'après moi, lui, yé même pas bon pour l'armée.
- D'abord, y sait pas lire. C'EST VRAI, IL L'A DIT À TOUT L'MONDE EN PARLE:
y peut pas lire Le Devoir parce que les mots, y sont trop savants, yé
comprend pas.
Pis, y a pas une bonne vue. Quand y écoute la Commission Bouchard-Taylor,
y voit rien que des xénophobes. Mais y en voit beaucoup par exemple!
Tellement qu'y pense que tous les québécois sont des gens haineux, des
lépinistes [Jean-Marie Le Pen au Qc toé] Y dit que les québécois se
servent du prétexte Jaziri pour cracher sur les immigrants.
Ben oui mon Pat, pis toi, tu te sers du prétexte Jaziri pour cracher sur
les québécois.
AVEZ-VOUS VU ET ENTENDU LES TI-SOLDATS DE RADIO-CANCANNE CE MATIN?
SIMON PRENDEL'ÂGE a radoté une bonne heure et demie:
Mon Dieu que la loi sur l'identité est effrayante. Elle renverse tout le
monde: les journalistes, les péquistes, les spécialistes, les
syndicalistes, les radicalistes, les récidivistes, en veux-tu, en v'là!
Puis il a fini par interroger Pauline. A cours d'arguments, il lui dit que
sa loi laisse une mauvaise impression...tout comme SA MAISON l'avait fait y
a pas longtemps. AOUCH...
- Yé où le rapport, mon beau Simon?
Remarquez, Michel C. Auger avait dit la même chose dimanche dernier à
l'émission «Les coulisses du pouvoir». Mais lui, d'après moi, c'est pas une
référence...
En passant, si un journaliste rapporte les propos D'UN directeur de comté,
D'UN péquiste, D'UN ami d'un ami souverainiste, vous en faites pas:
- si y a pas de nom, y a pas de directeur, pas de péquiste, pis pas d'ami!
C'est juste pour faire plus crédible!!! Mais dans l'fond, ça fait crétin!
Sur ce, je m'en vais me coucher et faire de beaux rêves!
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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2007


    Les immigrants agissent et se comportent de
    manières différentes selon leur origine.

    Des pays inféodés à l'empire britannique, ou
    proches des Anglais, les immigrants, voyant
    que nous ne sommes pas en position de force,
    se comportent avec nous avec arrogance et
    nous ordonnent de parler anglais.
    Les immigrants qui viennent d'ailleurs, voyant
    que nous ne sommes pas en position de force,
    sympathisent avec nous, nous considèrent
    souvent avec une certaine pitié.
    En effet, elle fait pitié, notre
    soumission servile, qui se traduit en pratique
    par un manque de détermination, par un refus
    de s'exprimer en une langue française
    articulée et claire, en conformité avec les
    exigences d'une des langues les plus précises
    au monde, notre absence de détermination en
    face d'Ottawa, que nous devons chasser de
    notre territoire, nos indécisions chroniques
    fondées sur la peur.
    Nous faisons pitié et ne
    pouvons en vouloir aux immigrants de s'en rendre compte, tout en ménageant nos susceptibilités. Leur sympathie et leur appui
    à notre cause nous trouble profondément.
    Cet état de subordination et de soumission servile nous ne pouvons en vouloir aux immigrants de s'en rendre compte. ILS viennent souvent de pays en guerre et ont souvent combattu jusqu'à épuisement. Ils se rendent bien compte que nous avons des possibilités qu'ils n'ont pas eues dans leur propre pays d'origine et se demandent pourquoi nous refusons d'agir alors que les chances sont de notre côté.
    La solution passe par la détermination consciente de notre part, de sortir de cette situation qui nous dégrade à la face du monde alors que nous avons gagné le statut de nation et d'État et avons tort de refuser d'agir pour accomplir ce qui reste.
    Les immigrants cesseront alors d'avoir pitié de nous et deviendront spontanément nos soeurs et frères égaux. C'est au fond ce qu'ils souhaitent de tout coeur.
    René Marcel Sauvé

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2007

    Çà, c'est bien envoyé avec humour sur fond sérieux. Bravo Thaïs Potvin ! D'accord sur toute la ligne.
    Ce genre de commentaires que vous décrivez, qui a pour bu de discréditer Mme Marois et le PQ, est de nature à nous les faire mieux apprécier.