Les étapes avant d'aboutir à un référendum d'initiative populaire

Nous devons être psychologiquement prêts pour le prochain désastre électoral

Chronique de Jean-Jacques Nantel

L’auteur s’exprime en son nom personnel.
En entendant la chef du PQ affirmer qu’une fois élue, elle allait soumettre l’idée de permettre des référendums d’initiative populaire au directeur général des élections qui consulterait ensuite la population, il était facile de conclure qu’un temps fou allait être volontairement perdu pour retarder l’adoption d’une loi qui permettrait à la population d’obliger ses élus à agir.
Ce n’est certes pas par plaisir que les souverainistes ont quitté le PQ en masse au cours des dernières années, mais parce que, tout au contraire, ils étaient extrêmement préoccupés par le marasme politique dans lequel le Québec s’est enfoncé. Une intense émotion parcourt en effet le mouvement souverainiste. Alors que la proportion des Québécois de souche diminue de plus de un pourcent tous les deux ans et que le PLQ est usé par le pouvoir, le moment est clairement venu pour le PQ de proposer à la population un projet de bon gouvernement assorti d’une promesse de tenir un référendum en début de mandat; c’est-à-dire avant que l’usure du pouvoir ne lui ait aliéné une partie importante de l’électorat.
Au lieu d’employer cette recette éprouvée qui nous a menés à une quasi-victoire en 1995, nos chefs ont préféré reprendre la stratégie attentiste et perdante du référendum de 1980. Cela fait qu’un immense fossé s’est creusé entre un électorat souverainiste qui veut passer immédiatement à l’action et des élus qui ont été avalés par le système et qui cherchent uniquement à se faire élire.
Le nouveau triomphe obtenu par le clan Marois lors du dernier conseil national du PQ indique clairement que la lutte interne au sein du Parti Québécois est définitivement terminée et que les souverainistes ont perdu. Épuré par les départs et les démissions, le parti a décidé de s’en tenir à son programme et de se présenter aux prochaines élections en promettant tacitement à la population qu’il ne tiendra pas de référendum pendant plusieurs mandats; ce qui signifie, compte tenu de notre déclin démographique rapide, que l’idée même de réaliser la souveraineté a été abandonnée.
Évidemment, les enjeux sont si importants – on parle de la survie de notre patrie - que, bien sûr, la bagarre ne s’arrêtera pas là.
Même s’ils ont été ¨tassés¨ par la direction du parti, les souverainistes demeurent en effet une force politique avec laquelle il faut compter puisque le plus récent sondage plaçait l’appui à la souveraineté à 43% des intentions de vote. Même divisé et marginalisé, l’électorat souverainiste demeure le facteur qui décidera du résultat final de la prochaine élection.
Quant à nos activistes, qui représentent moins de un pourcent de la population, leur puissance réelle ne saurait être surestimée puisque, sans leur enthousiasme, leur travail bénévole et leurs contributions financières, un parti comme le PQ, qui s’est toujours nourri d’une idée, est absolument incapable de gagner quoi que ce soit.
Par la grève des militants et une propagande incessante auprès de la population, nous devrions être en mesure de convaincre les carriéristes du mouvement que, sans la promesse formelle de tenir un référendum, la majeure partie d’entre nous refusera de revenir au bercail et qu’il leur sera par conséquent impossible, non seulement de former un gouvernement majoritaire ou minoritaire, mais même de se faire élire à titre individuel.
Si, pour se dédouaner face à une population qui, supposément, ne voudrait plus en entendre parler, nos chefs ont besoin d’une excuse pour promettre la tenue d’un référendum, ils n’auraient qu’à dire – et ce serait vrai - qu’ils y sont forcés par leur base militante. Pour tenir cette promesse et recommencer à faire la promotion du projet souverainiste, ils n’auraient pas à changer le programme du parti puisque ce dernier a justement été encodé pour faire comprendre aux fédéralistes qu’aucun référendum ne serait tenu avant un très lointain ¨moment jugé opportun¨. Pour récupérer le vote souverainiste, il suffirait de déclarer que, désormais, le moment jugé opportun par la direction du parti est dans les mois suivant leur victoire électorale.
Mais il ne sert à rien de parler de tout ça puisque la décision a été prise par la direction du PQ d’abandonner en douce la souveraineté. La cause est entendue et le débat est clos. Pour faire valoir notre volonté, il ne nous reste plus que l’arène électorale.

Stratégie pour obtenir la tenue d’un troisième référendum

Dans un contexte où les 20 à 25% d’électeurs qui se déclarent fidèles au PQ sont répandus assez uniformément sur tout le territoire du Québec, la prochaine campagne électorale se transformera en une lutte à deux entre le PLQ de Jean Charest et la CAQ de François Legault. Puisque le vote du PLQ est mal réparti, notamment dans les enclaves anglophones du West Island où ce parti obtient toujours d’immenses majorités inutiles, le parti de François Legault devrait logiquement balayer le reste de la province.
Plusieurs sondages ont en effet montré que, lors de la prochaine élection, la population aura le choix entre élire un gouvernement Legault majoritaire ou un gouvernement Legault minoritaire. Comme le temps presse pour les souverainistes, c’est bien sûr la deuxième option qui serait la plus souhaitable pour eux. Malheureusement, dans une élection où s’affronteront cinq partis, ce sera probablement le hasard qui décidera du résultat final.
Quant à la moitié des souverainistes qui refusent de voter pour le PQ, le mieux sera encore de voter en fonction de leurs convictions profondes. Comme le PLQ ne tiendra jamais de référendum, que le PQ veut patienter quinze ou vingt années supplémentaires, que la CAQ promet de ne pas en parler pendant au moins dix ans et que seule l’Option Nationale exige qu’on agisse dès que possible, c’est ce dernier parti qui, logiquement, devrait recueillir la majeure partie de leurs suffrages.
Au lendemain de l’élection, on devrait donc se retrouver avec la situation suivante : en dépit des 43% de souverainistes que compte l’électorat, ceux-ci se retrouveront pratiquement sans représentants élus tant au fédéral qu’au provincial. Pire, le PQ et le Bloc auront même perdu la majeure partie de leur financement public et privé.
Remarquons qu’en dépit de leur déconfiture électorale, les dirigeants du PQ auront quand même réussi à imposer certains de leurs objectifs. Ainsi, pendant plusieurs années, la plupart des élus ne se sentiront aucunement obligés de faire régulièrement état de leurs convictions souverainistes. Quant à leur programme de gouvernance souverainiste, il sera réalisé presque en totalité par un homme comme François Legault dont le programme consiste lui aussi à gérer une province ne disposant d’aucune marge de manœuvre.
Pour une population fatiguée d’entendre parler d’un projet qui n’aboutit jamais, la victoire de la CAQ aura l’avantage supplémentaire de mettre fin à l’éternel chialage autonomiste puisque François Legault a formellement promis de gouverner sa moitié de gouvernement sans jamais se plaindre du fédéral.
Rebâtir la coalition souverainiste
Même si, après sa déroute, l’actuelle direction du PQ décidait de s’accrocher aux postes de commande, un peu comme ces morceaux de ruban gommé qui restent obstinément collés aux doigts des bricoleurs, il est probable que la base militante du parti va vite les obliger à prendre une retraite ¨bien méritée¨…
Le désarroi étant total parmi tous ceux qui auront refusé d’accepter l’évidence, il devrait alors être facile de rebâtir la coalition souverainiste en créant un nouveau parti dirigé par des indépendantistes décidés.
L’histoire récente du parti conservateur canadien nous montre ce qui devrait logiquement se produire. Pratiquement éliminés de la carte électorale par la défaite historique de Kim Campbell (2 députés élus), qui fut en partie provoquée par la création du Reform Party de Preston Manning, les conservateurs canadiens ont vite réalisé qu’ils n’arriveraient à rien s’ils restaient divisés. C’était l’époque où le Parti Libéral de Jean Chrétien se croyait destiné à rester éternellement au pouvoir, notamment parce qu’il renforçait chaque année sa base électorale en admettant des centaines de milliers de nouveaux immigrants.
Décidés à reprendre le pouvoir, les conservateurs finirent par se regrouper au sein de l’actuel Parti Conservateur. Abandonnant complètement l’idée de plaire aux francophones du Québec, dont les dirigeants, de toute façon, ne faisaient rien pour stopper le déclin démographique, les conservateurs se recentrèrent sur leur électorat de base anglo-canadien pour ensuite se lancer dans une campagne visant à se rallier une partie importante du vote immigrant.
Sur ce dernier front, leurs succès furent rapides et impressionnants, principalement parce que la majeure partie des nouveaux venus provenaient de cultures conservatrices et rejetaient d’instinct la plupart des valeurs libertaires défendues par le PLC. (Incapable de s’adapter à cette réalité sociologique, ce dernier vient d’ailleurs de s’engager à décriminaliser les drogues douces).
Quand les souverainistes québécois se seront finalement regroupés, ils devraient employer la même stratégie de base que les Conservateurs fédéraux en ne se souciant aucunement des Anglophones en déclin rapide du West Island pour plutôt se lancer dans une campagne agressive et sans compromission visant à casser le monopole fédéraliste sur le vote immigrant.
Pour atteindre le pouvoir dès l’élection suivante, les chefs du nouveau parti n’auront qu’à promettre aux 43% d’indépendantistes québécois de tenir un référendum dans les mois suivant leur élection. Compte tenu de l’écoeurement généralisé de la population pour ce débat qui n’en finit pas, la victoire souverainiste devrait alors être facile puisque les fédéralistes mous auront enfin compris que nous n’abandonnerons jamais le combat.
Il est difficile de comprendre la peur des référendums qui s’est emparée des élites souverainistes. Habituées aux défaites depuis un quart de millénaire et aux reculs que leur a valu leur quasi-victoire de 1995, n’est-il pas urgent de donner à notre peuple une autre chance de gagner? Mais d’où vient donc cette peur de perdre alors que nous vivons dans une défaite permanente?
Ajoutons que la seule étape vraiment essentielle pour faire du Québec un pays indépendant, c’est le référendum. Dans un contexte où tous les citoyens, souverainistes comme fédéralistes, acceptent de se soumettre aux décisions prises démocratiquement, l’obtention d’une majorité référendaire est l’unique façon de garantir que les fédéralistes québécois accepteront de collaborer à la réalisation du projet souverainiste.
Nous devons être psychologiquement prêts pour le prochain désastre électoral
Puisque notre seule chance de réaliser la souveraineté est désormais d’attendre la mise à la retraite de nos leaders actuels, nous devons absolument nous préparer mentalement pour le tsunami électoral que nous annoncent tous les sondages. Nous devons être prêts à repartir immédiatement à l’assaut.
Le succès du printemps arabe, qui a bouleversé une partie du monde que tous les commentateurs croyaient stabilisée pour de longues années, montre qu’à l’époque de l’internet, même le parfait contrôle des médias, des tribunaux, des forces de l’ordre et des relations internationales d’un pays ne peut empêcher un peuple d’imposer ses volontés.
Jean-Jacques Nantel, ing.
Février 2012


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Cher Monsieur Nantel,
    Votre "deuxièment" en réponse à mon message me fait peur. Je n'ai eu de cesse d'expliquer au cours des dernières années aux militants de gauche qui m'entourent que le nationalisme québécois n'est ni raciste ni violent. Le concept de "nationalisme" peut être constructif pour le peuple québécois. J'ai essayé d'expliquer aux gens progressistes que le nationalisme québécois est inclusif plutôt qu'exclusif, qu'il est le fondement d'une société égalitaire plutôt qu'un simple terreau qui accumule la rage d'un groupuscule frustré de n'avoir rien accompli encore.
    Quand je lis votre commentaire, j'ai l'impression que vous donnez raison aux militants de gauche qui perçoivent le nationalisme québécois comme étant potentiellement dangereux, comme étant porteur d'une rancune qui attend le moment propice pour exprimer sa fureur ethno-centriste.
    Que le Québec demeure une simple province canadienne ou qu'il devienne un état souverain, cela ne changera rien au fait que la pérennité de notre société repose en grande partie sur les gens qui immigreront chez nous, et sur notre capacité à les inclure dans notre projet collectif. Si on voit les nouveaux arrivants comme des nuisances plutôt que comme des alliés de ce projet, nous sommes collectivement voués à l'échec.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    4 février 2012

    Cher monsieur Tétrault,
    Premièrement, l'option indépendantiste, sans que nos leaders n'en fassent la promotion, se maintient à 43% des intentions de vote depuis des années. On est donc tout près de réussir.
    Deuxièmement, comme je l'ai souvent écrit, il est impossible de faire pire que 5% d'appuis du côté des groupes ethniques. Voilà pourquoi je propose de leur dire carrément la vérité et de répéter à tout venant la déclaration que monsieur Parizeau a faite au soir du référendum de 1995. On a eu grand tort, depuis, de pédaler en envers.
    Les immigrants nuisent. C'est la vérité et cela doit être dit, amicalement mais continuellement. Nous les traitons correctement mais, eux, ne nous traitent pas correctement. C'est seulement quand ils auront pris conscience de cette pure évidence qu'ils se mettront à nous écouter et qu'ils commenceront à se joindre à nous. Je répète que le problème avec les immigrants, ce n'est pas ce qu'ils SONT, mais ce qu'ils FONT. Ils FONT quelque chose de mal et doivent arrêter de le faire. Les gains à faire de ce côté sont énormes et faciles pour les souverainistes. Mais il faut d'abord changer notre vieux paradigme antiraciste pour gagner. Il faut arrêter d'excuser ceux qui nuisent sous prétexte qu'ils ne sont pas blancs. Il faut simplement dire la vérité. Gros changement de mentalité!
    Troisièmement, j'ai toujours dit que, pour réaliser l'indépendance, il fallait faire fi de tout le reste en réglant un seul problèeme à la fois. C'est en partie parce qu'ils ont voulu joindre à la question référendaire un projet emballant que les souverainistes ont toujours perdu.
    La coalition dont je parle doit donc concerner uniquement l'indépendance. On la réalise et, après, chacun se relance dans la défense de ses autres intérêts, à gauche, à droite ou au centre. Cela me semble assez simple.
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2012

    Mr Nantel,
    Malgré que je partage plusieurs des opinions que vous émettez dans ce billet, il me semble, cela dit en tout respect et dans le but d'inviter à la discussion, que vous empruntez quelques raccourcis qui mériteraient davantage d'explications. Dans votre scénario, l'accession éventuelle du Québec à l'indépendance paraît se faire en deux étape, soit la victoire d'une "coalition indépendantiste" à une élection générale et une victoire référendaire.
    Concernant la coalition, les militants de Québec Solidaire ont toujours fait primer la mise en oeuvre de leur projet social sur l'indépendance. Or, une portion minoritaire mais non négligeable des indépendantistes se situe économiquement au centre, voire même plutôt à droite. Cette "coalition indépendantiste" a-t-elle véritablement un avenir ? Si on tente de réunir les indépendantistes sur la pure base d'un projet référendaire, QS restera de son côté et la victoire électorale demeurera très difficilement envisageable.
    Et si l'on devait se rendre au référendum, comment l'option indépendantiste parviendra-t-elle à recueillir une partie du vote de ces "Québécois qui ne sont pas de souche" ? En leur promettant un état avec des saveurs de "conservatisme social" ? Certainement pas, puisque que les votes que les indépendantistes gagneraient à droite, ils les perdraient en double à gauche... Quel dialogue a été engagé depuis 1995 entre les indépendantistes et les individus qui existaient et qui existent encore derrière ce qui a été qualifié de "vote ethnique" ? Je crois que plusieurs d'entre eux sont plutôt à gauche de l'échiquier politique, mais ils ont pourtant voté "Non"...
    Pour ma part, j'avais l'impression après l'élection de 2008 que l'avenir du mouvement indépendantiste passait par un déplacement du PQ vers la gauche. Moins à gauche et moins dogmatique que QS, mais beaucoup plus près de QS que des libéraux. Cela aurait permis de placer QS devant un choix: la fusion avec le PQ ou la marginalisation. Le PQ est resté au centre du centre, et aujourd'hui c'est lui qui s'étiole pendant que QS et la CAQ sont en croissance...
    Tout cela pour dire que je ne crois pas que le seul fait de créer un mouvement qui aurait pour unique but de faire l'indépendance suffirait à donner la pulsion nécessaire au peuple québécois pour lui permettre de parvenir à cette indépendance. La gouvernance souverainiste ne mène nulle part, j'en conviens. Je désire très fort l'indépendance, mais je suis persuadé que l'alternative est plus complexe que de scander "Le Québec, un pays". Au-delà de l'indépendance, il doit y avoir un projet collectif qui rassemblera les Québécois.

  • Luc Archambault Répondre

    2 février 2012

    « Nous devons être prêts à repartir immédiatement à l’assaut. »
    Comment pourrions-nous l'être si nous sommes incapables AUJOURD'HUI d'être PRÊT à faire ce qu'il faut AUJOURD'HUI pour élire un gouvernement de VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec ?
    C'est AUJOURD'HUI que nous devons nous MOBILISER pour ce faire. Pourquoi serions-nous demain PRÊTS à le faire si AUJOURD'HUI nous en sommes INCAPABLES !?
    OUI, Pierre Cloutier a raison de dire RIP à la RIP... ce n'est qu'un leurre, qu'un faux-fuyant de plus.
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    Luc Archambault 31 janvier 2012
    Admettre la défaite, d'avance, c'est juste un moyen de justifier sa lâcheté, son défaitisme, son fatalisme, son IMPUISSANCE, sa PARESSE. Demain ça ne sera pas mieux. ATTENDRE demain non plus.
    Ce peuple est PUISSANT, c'est AUJOURD'HUI qu'il l'est. C'est AUJOURD'HUI qu'il faut s'ENGAGER à l'APPELER à USER de ses pleins pouvoirs démocratiques. Admettre qu'il n'en a pas la puissance AUJOURD'HUI, c'est lui dire qu'il est IMPUISSANT et INCAPABLE. Ce qu'il n'est pas, c'est NOUS les IMPUISSANTS et les INCAPABLES.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2012

    Le référendum d'initiative populaire c'est de la BOULECHITE, le même type de boulechite que la réforme du mode de scrutin.
    Le PQMarois a adopté cela à toute vapeur pour tenter de nous convaincre et de se convaincre qu'il fait de la "politique autrement" alors que dans le fond, il essaie tout simplement de trouver quelque chose pour provoquer une vague de sympathie en sa faveur.
    La Cheffe n'était même pas là lors du vote et elle indiqué par ses réponses et son comportement qu'avant que cette réforme soit adoptée, les poules vont avoir des dents.
    En plus, cette proposition va carrément à l'encontre de l'article 1 du programme du PQ qui mentionne que la réalisation de la souveraineté se fera à la suite d'un référendum décidé par le gouvernement au moment jugé opportun".
    Donc oubliez cela. C'est non seulement de la boulechite mais c'est carrément de la fraude intellectuelle.
    RIP = Requiescat in pace l'expression latine que l'on retrouve sur les tombes funéraires.
    Pierre Cloutier