EMPLOIS

Les économistes ne savent pas créer des emplois, selon Pierre Karl Péladeau

8ef077fc2ac0656d369b817ee86513eb

Les économistes disent ce que ceux qui les paient veulent entendre

Le ministre sortant des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, un économiste de formation, risque d'avaler de travers en entendant les commentaires qu'a faits son collègue et candidat péquiste dans Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, au sujet de l'équipe économique du Parti libéral (PLQ).
De passage à Warwick, dans le Centre-du-Québec, samedi, M. Péladeau a raillé le trio d'économistes qui entourent le chef libéral, Philippe Couillard, leur reprochant de n'avoir aucune idée de la façon de créer des emplois.
«(Philippe Couillard), c'est peut-être un très bon médecin, tant mieux, nous avons besoin de bons médecins. Mais en matière d'économie, il ne vaut rien du tout, absolument rien, a-t-il lancé. Il est entouré d'économistes. Ça aussi, c'est important, d'avoir des économistes, mais ça crée combien d'emplois ça, des économistes? Ça fait des études, ça se promène dans des séminaires internationaux, mais ç'a créé combien d'emplois?»
«Zéro», a répondu un militant.
«Zéro comme dans "Ouellet"», a répliqué M. Péladeau, sous les rires et les applaudissements de la salle.
Les attaques de Pierre Karl Péladeau visaient l'ex-économiste en chef de la Banque Laurentienne, Carlos Leitao, l'ancien économiste de la Banque du Canada Martin Coiteux et Jacques Daoust, qui a été déjà été président d'Investissement Québec, tous trois candidats pour le Parti libéral.
Avant de joindre le Parti québécois en 2012, Nicolas Marceau était professeur titulaire au Département des sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal. Il possède un doctorat en économie obtenu à l'Université Queen's.
L'économie d'abord
Après avoir affirmé qu'il faisait le saut en politique pour faire du Québec un pays, le candidat du PQ dans Saint-Jérôme a réitéré que la priorité d'un gouvernement péquiste allait être l'emploi, et non la tenue d'un référendum sur l'indépendance.
«Mme (Pauline) Marois a été claire, il va y en avoir un si, et seulement si, les Québécois sont prêts, a-t-il déclaré. Aujourd'hui, la priorité des Québécois, c'est l'emploi, c'est l'assainissement des finances publiques, c'est la santé et le respect que nous devons à ceux qui ont bâti le Québec des années précédentes.»
- Avec la collaboration de Pierre-Luc Turgeon


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé