La réponse de Jean-Roch Villemaire au Droit et à Power Corporation

Chronique de Bernard Desgagné


Je vous invite à prendre connaissance de la réponse du camarade Jean-Roch Villemaire à Pierre Jury, du journal Le Droit, et à Power Corporation. Cette réponse a été publiée partiellement par Le Droit, dans son édition papier du samedi 24 octobre, compte tenu du droit de réplique que les médias sont tenus d'accorder aux personnes qu'ils mettent en cause, comme le précise le Conseil de presse du Québec (Droits et responsabilités de la presse, novembre 2003, p. 27):
«Les médias et les journalistes ont le devoir de favoriser un droit de réplique raisonnable du public face à l’information qu’ils ont publiée ou diffusée. Ils doivent, lorsque cela est à propos, permettre aux personnes, groupes ou instances de répliquer aux informations et aux opinions qui ont été publiées ou diffusées à leur sujet ou qui les ont directement ou indirectement mis en cause.»
Mais, bien entendu, Power Corporation n'a pu se résoudre à donner autant de visibilité à Jean-Roch qu'à son éditorialiste. [L'éditorial de M. Jury avait eu, comme d'habitude, une place de choix dans le site Cyberpresse->22626], tandis que la réplique de Jean-Roch n'a été diffusée que dans la version papier du Droit. Il faut dire, à la décharge de ce journal, que les décisions sur le contenu de Cyberpresse ne relèvent pas de lui. Le pupitre du webmestre de Cyberpresse n'est sans doute pas très loin du bureau d'André Pratte, l'exécuteur par excellence des basses oeuvres médiatiques de Paul Desmarais.
Jetez donc un coup d'oeil à la version complète de la réponse de Jean-Roch et n'hésitez pas à lui écrire un mot pour l'encourager. Il en a grandement besoin après avoir subi des condamnations injustes, un interrogatoire de neuf heures par la police et le harcèlement des médias friands de cotes d'écoute, mais très peu enclins à parler du bilinguisme assimilateur. Jean-Roch subira son procès en janvier. Il est encore à la recherche d'un bon avocat et il accepte les dons en argent.
[Inacceptable vous-même!->22770]

Réponse à Pierre Jury et à Power Corporation

Jean-Roch Villemaire

(Version complète)
Adresse pour les dons:
Jean-Roch Villemaire

32, rue de Lyon

Gatineau, Québec J8T 1L4


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3 commentaires

  • Élie Presseault Répondre

    26 octobre 2009

    Je voulais dire à Jean-Roch de continuer le combat qu'il a bien commencé. Il faut avoir du courage pour faire face aux ennemis, aux oppresseurs qui anglicisent et qui poursuivent une vision dégradante des relations diplomatiques canadiAn avec le Québec. Nous ne sommes plus loin du point de rupture. La légitimité ne prévaut plus, et les accords de pacotille qui unissent cette con-fédération unitariste démontreront de facto leur désuétude sous peu.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Monsieur Desgagné,

    Je vous remercie de m'avoir fait parvenir votre texte par le Web. J'ai lu avec beaucoup
    d'intérêt votre texte et la réplique de M.Villemaire au journaliste (hic!) du journal Le
    Droit d'Ottawa. Ce type minable doit se sentir bien protégé dans la capitale des
    Anglos pour écrire pareil torchon. Je connais beaucoup votre région pour y avoir déjà
    habité et je suis très conscient du problème linguistique que vous vivez tout près
    de la capitale des anglos. Dans mon commentaire, hier, suite au texte de Caroline
    Moreno, j'ai expliqué assez bien ma frustration suite au dernier jugement par la
    SUPREME COURT OF CANADA (la tour de Pise qui penche toujours du même bord).
    Je vais être franc avec vous, je ne suis plus capable d'encaisser ces bavures fédérales
    avec l'argent de nos impôts en plus.
    Quand je pense à la minorité anglophone au Québec qui jouit grassement de tous
    les avantages accordés par nos deux ordres de gouvernement dans tous les domaines tels que l'éducation (McGill, vous connaissez?) et dans le domaine de la
    santé (on parle même d'un CHUM bientôt pour eux) etc...Nos minorités francophones dans le reste du Canada ont été assimilées ou presque, c'est révoltant! Et que fait notre supposée élite politique québécoise (le PQ et le Bloc
    compris) pour nous soutenir et nous défendre face à cette assimilation galopante.
    Nyet! Nos politiciens québécois ne sont que des vulgaires opportunistes vendus au
    monde des affaires! Il va falloir que le peuple se réveille, se sert les coudes et qu'il soit très uni
    face à l'adversité et qu'il prenne conscience rapidement qu'il n'y a que l'indépendance du Québec qui peut nous aider à s'en sortir collectivement. Demain,
    je vais faire parvenir un don à Monsieur Villemaire qui mérite toute mon admiration.
    Merci encore Monsieur Desgagné.!
    André Gignac le 25-10-09

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Merci M. Desgagné.
    Oui, j'envoie un chèque à M. Villemaire. M. Villemaire a fait ce que bien des Québécois et Québécoises frustrés par les injustices de ce Canada anglais envers les francophones voudraient bien faire. Oui, combien de fois, les francophones et les Québécois(ses) se font avoir et se font assimiler à cause des politiciens et élites vendus et pleutres. Nos élites et nos politiciens(nes) ne font pas leur travail et ce sont eux qui laissent la majorité anglophone du Québec, qui est encore la majorité au Canada, bafouer nos droits. C'est à nos politiciens(nes) de s'indigner les premiers mais c'est à nous aussi la population de s'indigner de notre situation de vassaux au Canada. Oui vassaux, car c'est une députation anglaise élue hors Québec qui décide de nos lois. C'est une Cour suprême, une Charte et une Constitution étrangères non entérinées par le Québec qui nous dictent quoi faire.
    Les lois du Canada ont préséances sur les lois du Québec et les immigrants le savent. Quand on se faire servir en anglais par un commerçant du Québec et qui répond à notre plainte qu'il y a deux langues officielles au Canada et bien oui, les immigrants le savent qui a raison. Et cette loi 101 qui n'est plus l'ombre d'une loi. Oui les anglais le savent que le français ne pend plus que par la peau des fesses.
    Nos politiciens(nes) et élites vendent notre peau et nous font passer des sapins. Le Canada n'est pas notre pays. La Cour suprême n'est pas notre cour. Ottawa n'est pas notre gouvernement.
    Qu'attendent nos politiciens(nes) et élites pour être de bonne foi. Qu'attendent les Québécois(ses) pour s'ouvrir les yeux et faire valoir le peu de dignité qui leur reste en sortant de ce Canada.
    Il y a une limite à ce qu'un résident de l'Ouest de l'Île de Montréal ou de l'Outaouais ou maintenant de bien d'autres endroits, peut prendre.
    Oui M. Villemaire a fait ce que chacun de nous ferait s'il n'y avait la crainte de représailles.
    Daniel Roy, C.A.